LES RAISONS DU DECLIN, LES TISSERANDS FACE A LA CONCURRENCE ET A LA CONJONCTURE

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Une production fondée sur le travail à domicile et sur des produits de bonnes qualités

Un exemple des produits fabriqués à Norwich nous provient de la presse française, avec un article du Journal de commerce de la ville de Lyon, datant du 10 octobre 1834. La pertinence de cet article est liée à l’intérêt du journal pour l’industrie textile, Lyon étant connu à cette époque pour cette industrie, dont les modes de production sont semblables à ceux de Norwich, ce qui nous permet une comparaison pertinente. Le journal, non sans un certain mépris et un chauvinisme affirmé, en déclarant que l’Angleterre ne fait que suivre « avec jalousie, avec dépit64 » les progrès de la France, cite les soieries comme un artisanat pratiqué dès le XVe siècle en Angleterre nommant Norwich au côté de Spitalfield, de Londres et de Manchester. On y fabrique, à la date du journal, « des crêpes, crêpes lisses, aérophanes et fichus légers65 », une fabrication qui a eu un grand développement récemment. Cette matière est en effet l’une des plus travaillée à Norwich si l’on en croit la presse régionale et nationale. Dans la presse londonienne, on parle du marché de la soie et de son implantation à Norwich, souvent d’un point de vue négatif, pour parler des salaires trop faibles des tisserands en charge de sa transformation66. D’une façon plus positive, la presse locale rapporte des comptes rendus de réunions entre tisserands et politiques locales, dans lesquelles on discute de la situation de la ville. La production à partir de soie peut augmenter et est synonyme d’espoir entre les tisserands et leur maître, car elle peut tissée à des taux de salaire plus élevés et créer ainsi de l’emploi :
Votre comité a le plaisir de déclarer que certains fabricants ont l’intention de tenter d’introduire la fabrication de la soie dans cette ville, à condition qu’ils puissent la faire tisser au même taux de salaire que celui payé à Sudbury, ce qui fournirait non seulement de l’emploi à un nombre considérable de tisserands67
L’usage de la soie est historiquement lié à la tradition de la fabrication de textiles de la ville, mais certains événements peuvent faire varier son utilisation. L’interdiction en 1795 de l’importation de vêtements faits de soie en Angleterre rend leur fabrication plus lucrative pour les tisserands de Norwich, et leur production augmente68. A l’opposé, quand le marché des produits textiles se modernise et engendre une production importante de produits de faibles qualités capables de concurrencer ceux de Norwich, les manufacturiers se tournent vers la soie pour proposer des produits de meilleures qualités et plus raffinés et pour faire face à la concurrence mécanisée69. Selon certains témoignages de l’époque, dont celui de la famille MARTEN qui visite la ville et ses usines en 1825, la soie provient du Bengal et parfois de Chine pour la soie blanche70. Mais la principale matière utilisée, on l’a déjà évoquée, est la laine. Les manufactures de laine peignée sont intrinsèquement liées au développement de la ville et au centre des débats pour l’emploi. Le cas de Charles WILLETT et de ses frères Henry et Edward illustre la présence du travail de la laine peignée dans la ville et des débats qui entourent son utilisation. Interrogé à propos des effets des élections municipales sur le commerce en ville, il affirme que certaines manufactures de Norwich dans le domaine du tissage de laine peignée « égalisent, si elles ne surpassent pas celles d’autres villes.71 ». Ils sont interrogés par la municipalité car ils possèdent eux-mêmes une manufacture de laine peignée dans la ville. Vraisemblablement, Charles est aussi responsable de l’importation des premiers métiers à tisser mécaniques en ville en 1826, ce qu’il lui vaut des attaques de manifestants contre son usine72. Il quittera d’ailleurs la ville en 1835 pour ouvrir une affaire de grossiste et de détaillant en ferronnerie et en machines à vapeurs. Cette laine de grande qualité provient du Lincolnshire, de Leicester ou du Northamptonshire. On achète aussi quelques produits locaux le long de la rivière Yare aux alentours de Norwich. Ensuite, on l’exporte à dos de cheval, par chariot ou par bateau depuis Boston dans le Lincolnshire. Cela représente un gros volume de commerce, tant au niveau de la quantité de marchandises échangées que de l’engorgement des réseaux de communications. La fabrication d’un produit peigné manufacturé se déroule en 3 étapes : la laine est d’abord traitée par les peigneurs, puis transformée en bobine de fils par les fileurs et enfin transformée en produit fini, en tissu ou en vêtements par les tisserands73. En 1834, pour faire face au déclin économique de la ville, une usine de fabrication de fils de laine peignée est construite, dans l’espoir de redynamiser l’industrie de la ville en donnant au tisserands une marchandise à travailler à bas coûts. Dans un long article du Norwich Mercury racontant l’ouverture de l’usine, le journal n’hésite pas à dire que la ville est « ressuscitée74 », bien que pas encore « régénérée75 ». En période de pic d’activité, l’usine maintiendrait 1000 tisserands en activité. Cela passe néanmoins par la mécanisation rejetée par les tisserands ; elle est nécessaire pour produire de grandes quantités de bobines de fils à moindre coût. Mais cela semble être la meilleure option pour les tisserands, qui « ont le bon sens de le voir et le bon sentiment de le reconnaître76 » selon le Norfolk Chronicle. Les tentatives de relance économique de la ville passent donc aussi par le travail de la laine peignée. La mécanisation des filatures est plus rapide que celle du tissage77. Jusque dans les années 1820, elle reste expérimentale, et ne sera pas favorisée par la résistance des tisserands à Norwich.
Norwich est réputée pour fabriquer plusieurs types de tissus conçus à base de laine ou de soie. Les deux qu’on retrouve le plus souvent sont les crêpes et les bombasins, fabriqués en « grande quantité » dans « différentes paroisses du comté de Norfolk »78. Pour autant, les deux produits présentent des différences. Le Comité des tisserands nous présente quelques-unes de ces différences79. Les crêpes sont payées plus chères que les bombasines, et la demande n’étant pas la même, la production est asymétrique. Lors d’un pic de demandes pour les crêpes, la fabrication des bombasines est délaissée car moins rentable. Pour le comité, les salaires élevés payés aux fabricants de crêpes ne permettent pas d’introduire d’autres produits moins rentables ; la production est donc limitée à ces deux produits et la dépendance à la demande est donc importante. On note pourtant aussi des fabrications de camelots ou de châles, mais en moins grandes quantités. Pour ces derniers, Norwich a pu s’inspirer de motifs étrangers, importé par des soldats britanniques revenant des colonies, notamment du Kashmir80. Les tisserands de Norwich ont fabriqué ces châles à partir de leur propre laine, pour créer un produit de haute qualité pouvant répondre aux nouveaux standards de la mode de cette époque. Il remporte même des prix dans des expositions internationales81. Mais il est cher à fabriquer, demande du temps et malheureusement, on assiste à la faillite de petites entreprises incapables de se convertir à la production de châles, qui diffère de celle des produits historiques de Norwich82. Tous ces produits sont réputés de bonnes qualités, pour les acteurs de l’industrie textile et de la ville en général, reconnus aussi à Londres, où le Morning Post reconnait notamment « l’habileté et l’ingéniosité des fabricants et des tisserands de Norwich83 ». Par comparaison, les tissus du Yorkshire en laine peignée, principaux concurrents de Norwich sont moins chers à produire mais de moins bonnes qualités84. Ils sont aussi très colorés et ont une grande variété de motifs. Ces qualités sont dues à la présence pluri-centenaires de l’industrie dans la ville, et sont celles qui lui ont permis de revivre notamment à la fin du XVIIIe siècle85.

L’organisation du travail dans la ville

Pour mieux comprendre leur rôle dans la ville, il nous fait analyser la composition de l’industrie textile à Norwich, comment s’organise la production et d’où elle tire son activité. Le travail des tisserands a évolué au fil de ces années, l’organisation de leur travail aussi.
Plusieurs réunions et échanges entre les instances municipales, les tisserands et les maîtres tisserands mettent en lumière les relations qui sont au fondement de l’organisation du travail en ville. Un article du Norfolk Chronicle, revenant sur une réunion des « opérateurs86 » protestant contre la baisse de salaire de certains maitres, révèlent ces relations. D’un côté, les maîtres-manufacturiers donnent du travail en demandant la fabrication d’un certain produit et en garantissant un salaire pour chaque pièce fabriquée, pour les crêpes dans le cas de l’article, et de l’autre les « compagnons tisserands87 », qui fabriquent les produits sur des machines généralement louées à leur maître. Cette relation bilatérale très marquée se reflètent dans les organisations qui émergent de cette opposition. Dans l’article, les tisserands se réunissent pour protester contre ces prix, et il existe un « Comité des Compagnons Tisserands88 » dans la ville qui défend leurs intérêts. Mais les maîtres se réunissent eux-aussi, notamment pour discuter des salaires à adopter et des produits à fabriquer. En 1829, au cœur de la crise des tisserands à Norwich, le Norwich Mercury publie un article résumant ses positions sur la question, notamment sur les causes de cette crise, et utilise un terme évoquant pour parler d’eux. Pour le journal, ce sont des « artisans industrieux », utilisé comme terme générique pour décrire « nos opérateurs », dont le journal dit respecter « la patience, l’ingéniosité, l’industrie et la capacité »89. Ces deux constats impliquent plusieurs choses.
Premièrement, l’organisation du travail est profondément urbaine à Norwich, avec la présence des grandes manufactures en ville, associées à de grandes familles locales. Elles sont spécialisées dans l’importation de fil, notamment irlandais ainsi que de laine peignée de qualité supérieur de la région. La maison des fabricants est le centre de l’opération, mais le tissage est réalisé à domicile par les tisserands. Cela demande beaucoup d’organisation mais le tisserand n’a pas à se rendre en ville pour effectuer les tâches commerciales, il se concentre sur la fabrication90. Dans un contexte préindustriel, l’historiographie nomme cela le Verlagssytem, caractéristique du travail de la laine peignée aussi dans l’Ouest de l’Angleterre. Dans ce système, c’est le marchand qui possède la matière première, qui donne le travail aux tisserands et qui dépendent du salaire qu’on leur donne pour réaliser ce travail91. A Norwich comme dans d’autres régions préindustrielles, ce système prend le relai du Kaufsystem, où le tisserand se procure lui-même la matière première au centre-ville, entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Le financement d’une pièce pour placer 12 machines à tisser par la Court of Guardians prouve que le travail peut aussi être concentré à un endroit précis, en dehors du domicile du tisserand92. C’est aussi le cas quand un tisserand travaille dans une workhouse. Elle possède des machines à tisser et les pauvres sont amenés à y travailler. Dans ces deux cas, on utilise le travail regroupé pour lutter contre la pauvreté. Une lettre écrite par Richard BROWN, membre du Comité des Tisserands, publiée dans les deux journaux locaux que nous étudions, dénonce les méthodes scrupuleuses de certains maîtres qui font passer secrètement des matières premières à la campagne pour être tissées et ramenées en ville de la même façon, afin d’obtenir des tarifs plus intéressants, en sollicitant les tisserands campagnards93. Ces derniers sont en effet moins chers, compte tenu du caractère secondaire de l’activité de tisserand à la campagne94. La fabrication à la campagne existe donc aussi, et c’est l’un des points de départ de la contestation des tisserands de Norwich, mais cette lettre et les contestations contre ces méthodes, sur lesquelles nous reviendrons plus tard, prouvent aussi l’ancrage de l’industrie dans la ville, en plus de son histoire que nous avons déjà évoquée. La ville assiste aussi à une augmentation du nombre d’usines. Selon la presse londonienne, en 1826, « le nombre de fabriques a beaucoup augmenté ces derniers temps95 ». Cette augmentation concentre nécessairement les emplois en ville, où se construisent ces usines. Le meilleur exemple de ces nouvelles usines est la Yarn Spinning Company, une usine de filage automatisée et alimentée par une machine à vapeur96. Pour le tissage, les machines à tisser à vapeur seront introduites en ville 4 ans plus tard en 1838. En résumé, comme le rappel MARTEN, le visiteur, l’activité de la ville dépendent du tissage, autant dans les fabriques que dans les maisons des ouvriers97.
Deuxièmement, l’utilisation du terme « artisans industrieux » évoque une forme de préindustrie qui perdure jusqu’à l’apparition des premières usines à Norwich, qui arrive tardivement comme on l’a vu précédemment. Contrairement à d’autres exemples européens, comme l’industrie textile du Nord de l’Italie étudiée par DEWERPE en 1984, la production industrielle de Norwich demeure profondément urbaine. Pourtant, les caractéristiques qui définissent la manufacture de textile en Italie du Nord s’applique parfaitement à la ville de Norwich98. On trouve bien une domination du système domestique, avec comme on l’a vu des tisserands qui travaillent chez eux pour le compte d’un maître-manufacturier. Sur ce point, le statut des tisserands de Norwich correspond à l’analyse d’Edward THOMPSON sur les tisserands britanniques durant la Révolution Industrielle, un statut affaibli de travailleur à domicile prolétaire, louant ou possédant son métier et travaillait pour une manufacture99. On note aussi la spécialisation de la production, avec la fabrication uniquement de crêpes, bombasines et châles, la densité des facteurs de production, dont les grandes familles manufacturières sont l’exemple et une certaine insertion et dépendance au marché international. Sur ce dernier point, les tisserands de Norwich sont bien dépendants de la demande mondiale, ce que nous verront dans un prochain chapitre, et intégrés à un marché international grâce notamment à l’achat de produit par l’intermédiaire de commerçants venant de Londres. D’ailleurs, les publications de nouvelles « alarmantes » sur l’Etat de la production textile manufacturière dans la ville sont reprises par la presse londonienne, et que ce genre de publication peuvent, selon un lecteur du Norwich Mercury, « qu’il n’ait pour effet d’empêcher les acheteurs londoniens de venir100». Cette peur manifeste de l’importance de ces acheteurs londoniens qui sont les intermédiaires entre la ville de Norwich et le commerce international, prouvant l’intégration de la ville dans ce système commercial et la dépendance de l’industrie à celui-ci. La production est fondée sur un artisanat urbain mené par des maîtres manufacturiers, censés revendre à des maisons de commerce, mais qui la vendent en réalité aux marchands londoniens, à cause notamment d’un manque de capital suffisant pour développer le commerce international101. Ce qui explique aussi la peur des tisserands de ne plus les voir venir en l’absence d’autres débouchés. Ces arguments nous permettent de rejoindre les récentes études sur Norwich, qui affirme que le cas de la ville entre en contradiction avec les premières théories sur la proto-industrialisation fondée sur le travail à la campagne, et qu’elle est « une grande ville manufacturière préindustrielle »102. Elle garde quand même un lien essentiel avec les campagnes, notamment pour l’approvisionnement en matière première, locale mais aussi nationale, bénéficiant d’un réseau de communication efficace103. Bien qu’elle subisse des évolutions, l’organisation du travail dans l’industrie textile de la ville est ancrée dans un système qui a su s’adapter au fil des crises, sans réussir à retrouver son rayonnement du milieu du XVe au XVIIIe siècle et où les tisserands gardent un attachement à leurs traditions et à leur passé prospère.

Table des matières

Introduction
PARTIE 1 – VIVRE LE DECLIN : LA VIE DES TISSERANDS DE NORWICH ENTRE 1825 ET 1837
CHAPITRE 1 – UN METIER AU PASSE PROSPERE MAIS EN DECLIN
LA FIERTE DES TISSERANDS POUR LEUR INDUSTRIE TEXTILE
UNE PRODUCTION FONDEE SUR LE TRAVAIL A DOMICILE ET SUR DES PRODUITS DE BONNES QUALITES
L’ORGANISATION DU TRAVAIL DANS LA VILLE
CHAPITRE 2 – LES SALAIRES DES TISSERANDS : UNE PAUVRETE RELATIVE ?
UN CONSTAT DE LA BAISSE SIGNIFICATIVE DES SALAIRES
LE SYSTEME DES SALAIRES A NORWICH
LA REDUCTION DES SALAIRES : UNE SOLUTION ? UN COMBAT POLITICO-SOCIAL ENTRE MAITRE ET TISSERAND
CHAPITRE 3 – UNE SOLIDARITE REVENDIQUEE ET ACTIVE
L’EFFICACITE RELATIVE DES INSTITUTIONS PROTECTRICES DES PAUVRES : CHIFFRES, DEBATS
LA SOLIDARITE DE LA POPULATION DISCUTEE
UN DEBAT PERMANENT SUR LES POOR RATES : BIENFAIT OU FACTEUR D’AGGRAVATION ?
PARTIE 2 – LES RAISONS DU DECLIN, LES TISSERANDS FACE A LA CONCURRENCE ET A LA CONJONCTURE
CHAPITRE 4 – DES CAUSES INTERNES : UN CONTEXTE SOCIAL ET LEGISLATIF BOUILLONNANT
UN ENGAGEMENT POLITIQUE FORT MISE EN EXERGUE DANS LA PRESSE LOCALE ET COMMENTE DANS LA PRESSE REGIONALE ET INTERNATIONALE
UNE PEUR ET UN REJET DU PROGRES TECHNIQUE : UN CAS UNIQUE ?
CHAPITRE 5 – UN SYSTEME DE PRODUCTION ET UN TERRITOIRE INADAPTE AU CHANGEMENT INDUSTRIEL
UNE SITUATION GEOGRAPHIQUE DEFAVORABLE : LES TISSERANDS VICTIMES ACCIDENTELLES ?
UN DEBAT SUR LE SYSTEME COMMERCIAL : PREJUDICE OU CHANCE POUR LES TISSERANDS ?
LES TISSERANDS ET LE MARCHE : UNE DEPENDANCE A LA DEMANDE
CHAPITRE 6 – DU MONOPOLE A LA CONCURRENCE : UNE NOSTALGIE A L’EPREUVE DU CHANGEMENT DE PARADIGME GEOGRAPHIQUE
TISSERANDS DES VILLES CONTRE TISSERANDS DE LA CAMPAGNE : DES TENSIONS INTERNES
UNE ETUDE COMPARATIVE DE NORWICH ET DES VILLES DU YORKSHIRE ET DU LANCASHIRE : COMPRENDRE LA CONCURRENCE NATIONALE
LES TISSERANDS FACE A LA CONCURRENCE INTERNATIONALE
PARTIE 3 – LES TISSERANDS, LA VILLE ET LES ACTEURS POLITIQUES FACE AU DECLIN : REVOLTES, BRIS DE MACHINES, SOLUTIONS ENVISAGEES
CHAPITRE 7 – LA CONTESTATION : UN MONDE OUVRIER AU BORD DE L’IMPLOSION DES TENTATIVES PACIFISTES INFRUCTUEUSES ?
MANIFESTATIONS, AGRESSIONS, DESTRUCTIONS : UN RECIT DE LA VIOLENCE COMMISE PAR LES TISSERANDS
LES MESURES REPRESSIVES ET LES CONDAMNATIONS
CHAPITRE 8 – UN EVENTAIL LIMITE DE SOLUTIONS POUR LES TISSERANDS EN VOIE DE DISPARATION
PETITIONS, LETTRES, ADRESSES A LA PRESSE : L’APPEL DE LA POPULATION AUX POLITIQUES
CHANGER DE METIER OU MIGRER : CONSEILS ET TEMOIGNAGES.

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