Les répercussions des troubles du comportement alimentaire sur un plan biopsychosocial

Des répercussions conséquentes pour les individus

Selon Fairbum (2008), les TCA se définissent comme un ensemble de troubles caractérisés par des perturbations psychologiques conduisant à des désordres physiologiques de l’appétit et de la consommation alimentaire, dégradant la santé physique, mentale et le fonctionnement psychosocial de la personne. Ces troubles sont associés à des émotions, à des attitudes et à des comportements extrêmes vis-à-vis, entre autres, du poids corporel et de l’alimentation (APA, 2013). L’ alimentation relève de bien plus que l’ action de se nourrir puisqu’ elle fait appel à la dimension du plaisir, du social, de l’ expérimentation et des émotions (Iceta, 2019). Ces dimensions sont entravées chez les individus qui présentent un TCA et modulent ainsi leur fonctionnement quotidien (AP A, 2013 ; Treasure, 2015; Bruch, 1978). En effet, une rigidité mentale d’une ampleur considérable influence la capacité d’ adaptation et de flexibilité ainsi que l’ acceptation de la notion de plaisir (APA, 2015; Jeammet, 2012; Monthuy-Blanc, 2018). Cette rigidité mentale s’ opérationnalise par des préoccupations alimentaires et corporelles constantes (Weider, et al., 2015). S’adapter et sortir de cette rigidité obsessionnelle deviennent de réelles difficultés pour les individus présentant des TCA. Plus que des habitudes, c’est une routine gravitant autour du trouble qui est ancrée dans le quotidien et qui engendre de véritables obsessions, principalement alimentaires (Klump et al., 2009).

Ainsi, il est complexe pour ces personnes de se concentrer sur d’ autres éléments et donc, d’accorder de l’ importance à d’ autres sphères de leur vie telles que le travail, les études ou encore des activités de loisir. À ce JOur, peu d ‘études portent sur la relation entre les loisirs et les TCA. Toutefois, Clark et Nayar (2012) montrent que ces troubles mentaux sont à l’origine d’un sur ou sous-investissement dans les loisirs en faveur ou au détriment de l’ alimentation. Par exemple, la perturbation de l’image du corps peut mener à une forme d’exercice physique excessif dans le but de compenser les calories ingérés (Davies, 2015) ou encore l’acte de faire l’épicerie peut prendre un temps conséquent du fait du besoin de regarder et contrôler tous les produits alimentaires qui seront consommés (Costa, 2009) Concernant le sous-investissement, par exemple, les personnes présentant un TCA évitent souvent les situations sociales et professionnelles qui peuvent impliquer une exposition – directe ou indirecte – relative à l’acte de manger ou la relation avec le corps comme par exemple, faire les boutiques pour s’acheter des vêtements (Kloczko et Ikiugu, 2006). Ainsi, en raison de la préoccupation constante liée au TCA, les loisirs se trouvent liés aux symptômes du TCA qui prennent une place conséquente dans le quotidien des individus (Crouch et Alers, 2014; Elliot 2012; Gardiner et Brown, 2012). L’ intérêt pour l’aspect ludique et le plaisir des loisirs est perturbé (Crouch et Alers, 2014). Ainsi, l’ aptitude à participer à des activités diversifiées et équilibrées, et précisément à participer à des activités de loisirs, semble constituer un défi majeur chez les personnes présentant un TCA.

Rôle potentiel du loisir auprès des individus présentant un trouble du comportement alimentaire Dès 1995, Haworth aborde la question du loisir pour la santé mentale et souligne qu’un meilleur accès au loisir serait lié à un meilleur bien-être psychologique. Selon l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM, 2008), le loisir semble être un ensemble de comportements choisis par les individus auxquels ces derniers s’ intéressent et s’ adonnent durant leur temps libre. Les raisons et les bénéfices de la pratique d’un loisir sont donc divers. Par ailleurs, les expériences de loisirs amènent des bénéfices qui dépassent la simple pratique de l’ activité (Jessup et al., 2010). En effet, elles peuvent être gratifiantes d’un point de vue psychologique, physique, social et intellectuel (Csikszentmihalyi 2004). Benjamin et Perreault (2002) démontrent également le potentiel positif de l’expérience de loisir sur le bien-être et la santé. Ces auteurs citent par exemple l’ expérience de loisir en milieu aquatique comme moyen pour diminuer la dépression et favoriser une meilleure estime de soi.

Tinsley et Tinsley (1986) estiment que l’expérience de loisir permet de satisfaire certains besoins psychologiques dans une optique bénéfique sur la croissance personnelle de l’ individu. Le rôle du loisir est donc vu dans une perspective de développement des individus dans la mesure où il contribue à la construction de l’ identité de la personne ainsi qu’au développement de l’ estime de soi (Benjamin et Perreault, 2002; Freire et Stebbins, 2011). De plus, Haworth (1993) approfondit le rôle du Flow dans le développement du bien-être psychologique associé aux pratiques de loisir. Cet état de Flow, développé également par Csikszentmihalyi (2001), met en relief le rôle tant des activités présentant un défi que de celles faisant moins appel aux compétences pour un meilleur bien-être au quotidien et un équilibre. Cet équilibre semble difficile à mettre en place chez les individus présentant un TCA, notamment du fait d’un sur ou sous-investissement comme mentionné plus tôt, dans des activités de loisirs liées à leur préoccupation corporelle et alimentaires (Crouch et Alers, 2014). Dès lors, ces individus montrent des difficultés à sortir de leur routine, à éprouver et accepter de vivre des activités plaisantes à travers le loisir qui est mentionné par, Thibault (2019, p.2) comme suit : « Le loisir est un véhicule naturel et éminemment positif d’expérimentation et de prévention qui se fonde sur le plaisir plus que sur la crainte ».

Parmi la littérature, Stebbins mentionne trois typologies de loisirs (1997, 2001 , 2015) qui sont les loisirs de détente, les loisirs sérieux ainsi que les loisirs fondés sur un projet. D’après Stebbins (2007), les loisirs de détente sont des loisirs qui nécessitent peu ou pas de compétence particulière pour être appréciés (par exemple, regarder la télévision ou aller marcher). Ces activités sont utiles pour permettre la relaxation et la revitalisation. Les loisirs sérieux impliquent le développement des compétences et un engagement sur le long terme (par exemple, pratiquer une activité physique ou collectionner des objets précis). Ils sont propices à l’épanouissement personnel. Enfin, les loisirs fondés sur un projet se font ponctuellement et nécessitent une planification, des efforts et dans certains cas, des compétences particulières. Cela peut s’illustrer par l’ organisation d’une collecte de fond pour l’anniversaire de sa soeur par exemple. Cela est aussi propice à l’actualisation de soi tout en permettant aux personnes de se projeter dans l’ avenir, d’ avoir un but motivant pour eux. La prochaine section vient approfondir ce dernier type de loisirs en le reliant aux TCA.

Le loisir fondé sur un projet: tout un voyage

Les loisirs fondés sur un projet ont pour caractéristique trois éléments essentiels (Stebbins, 2001). Ils supposent une planification dans la mesure où ces derniers demandent un minimum de préparation pour pouvoir les effectuer et les accomplir (Stebbins, 2015). La deuxième caractéristique relève de la mise en place d’un objectif précis sur lequel les personnes tendent à se concentrer. Enfin, la troisième caractéristique relève du caractère original et unique de ce type de loisirs. Chaque projet sera toujours différent d’un autre. Ainsi, ces trois caractéristiques font appel à une forme de projection due à la planification, un besoin de se concentrer sur cette planification et sur le vécu du projet, et à une forme de nouveauté puisqu’ ils sont uniques. Ces loisirs pourraient être propices à permettre aux personnes de moins se focaliser sur le TCA qui implique une préoccupation constante face à l’alimentation et face à son corps, et d’envisager de s’investir dans un projet à plus long terme. Précisément, le voyage correspond ainsi à un loisir fondé sur un projet puisqu’ il fait partie des loisirs qui demandent un minimum de conditionnement préalable et une préparation de fond nécessaire, et dont l’objectif est d’entreprendre avec succès ce projet, soit d’ effectuer ce voyage (Bailey et Fernando, 2017; Stebbins, 2005).

Ainsi, les trois caractéristiques des loisirs fondés sur un projet couplé avec l’exemple précis d’un projet de voyage, peuvent entrer en interaction avec la difficulté de concentration sur autre chose que le trouble, la difficulté à vivre le moment présent et à s’ adapter aux changements à cause d’une préoccupation constante liée au TCA et plus précisément aux obsessions alimentaires et corporelles qui dictent le quotidien de la personne. En effet, lorsqu’ il est question de sortir de son quotidien et de sa zone de confort, le voyage est reconnu comme un moyen d’échapper à la routine (Auger et al., 2018; Prentice, 2004). Celui-ci pourrait être une opportunité de loisir permettant une projection dans l’ avenir dès la planification de celui-ci. Le voyage est largement considéré et reconnu comme une activité bénéfique tant sur le plan mental que physique (Chen et Petrick, 2013; Prentice, 2004; Stone et Petrick, 2013). Les voyages sont bénéfiques dans la mesure où ils permettent aux personnes de découvrir d’ autres cultures, de vivre l’histoire, d’apprendre, de renforcer les liens avec leurs proches, etc. (Petrick et Huether, 2013). La découverte culturelle qui se fait au cours d’un voyage semble offrir, selon Corvo (2011), des expériences qui favorisent une harmonie avec soi et les autres.

Certaines expériences touristiques peuvent être à l’ origine de changements profonds et durables (Kirillova et al., 2017) et être considérées comme une expérience transformative (Reisinger, 2013). Bien entendu, le voyage n’est pas que positif et peut pour certains cas, être une source de stress du fait de la perturbation des horaires qui nuit au cycle du sommeil (Vermersch, 2014) ou encore des multiples stimulis que reçoit le voyageur, engendrés par la découverte d’un autre pays (Azorin et al., 2004). En somme, le voyage invite à sortir de son environnement habituel (Cohen, 1979; MacCannell, 1976), et il serait ainsi propice à atténuer la focalisation de l’ individu face à la maladie par un environnement différent, l’ invitant à vivre de nouvelles expériences et l’amenant à mobiliser ses forces dans un contexte nouveau. Plusieurs chercheurs se sont donc penchés sur les effets des loisirs fondés sur un projet et précisément sur les projets de voyage (Corvo,2011; Kirillova et al. , 2017; Reisinger, 2013). Cependant, peu d’études portent sur l’ effet que peut avoir un voyage sur les individus présentant des TCA. Il serait donc pertinent de comprendre et explorer les différents concepts reliés à cette problématique.

Table des matières

RÉSUMÉ
TABLES DES MATIÈRES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES SYMBOLES ET ACRONYMES
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
CHAPITRE 1: PRÉSENTATION DE LA PROBLÉMATIQUE
1.1 .LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE, UNE PROBLÉMATIQUE ACTUELLE
l.2. D ES RÉPERCUSSIONS CONSÉQUENTES POUR LES INDIVIDUS
1.3. R ÔLE POTENTIEL DU LOISIR AUPRÈS DES INDIVIDUS PRÉSE TANT UN TROUBLE DU
COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
1.4. L E LOISIR FONDÉ SUR UN PROJET : TOUT UN VOYAGE
CHAPITRE 2: RECENSION DES ÉCRITS
2.l. LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE, ÉTAT DES LIEUX DES CONNAISSANCES
2.l.l. Prévalence des troubles du comportement alimentaire
2.1 .2. Les troubles du comportement alimentaire, profil clinique
2.1 .2. 1. Anorexie mentale
2.1.2.2. Boulimie
2.1.2.3 .Trouble d’accès hyperphagique et troubles du comportement alimentaire non spécifiés
2. 1.3. Les répercussions des troubles du comportement alimentaire sur un plan biopsychosocial
2.l.3. l. Faible estime de soi et insatisfaction corporelle
2.1 .3.2. Le besoin de contrôle
2.1.3 .3. Préoccupations et obsessions
2.2. L ES INTERVENTIONS OFFERTES AUX PERSONNES PRÉSENTANT DES TROUBLES DU
COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
2.2. 1. Interventions maj oritairement utilisées
2.2.2. Interventions émergentes : les nouvelles technologies
2.2.3. Émergence ou popularité des interventions comprenant des activités de loisirs
2.3. LOISIR, EXPÉRIENCE DE LOISIR ET EXPÉRIENCE OPTIMALE
2.3.1. Loisir et expérience de loisir
2.3 .2. Bienfaits
2.3.3. Développement positif et expérience de loisir
2.3.4. Les activités de loisir optimales
2.3.5. Le Mode optimal de vie intégrant des activités de loisirs (MO AL)
2.4. LES LOISIRS FONDÉS SUR UN PROJET
2.4.1. Définition du loisir fondé sur un projet
2.4.2. L’exemple du voyage
CHAPITRE 3 : QUESTIONS DE RECHERCHE, OBJECTIFS DE RECHERCHE ET PERTINENCE
3.1. QUESTION DE RECHERCHE
3.2. OBJECTIFS DE RECHERCHE
3.3. PERTINENCE
CHAPITRE 4: PRÉSENTATION DU CADRE CONCEPTUEL
4.1. LA THÉORIE TRANSDIAGNOSTIQUE DU MAINTIEN DES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRES
4.2. LES ACTIVITÉS DE LOISIR OPTIMALES
4.3. LES LOISIRS FONDÉS SUR UN PROJET: LE CAS DU VOYAGE
4.4. LE FLOW
4.5. INTÉGRATION CONCEPTUELLE
CHAPITRE 5: MÉTHODOLOGIE
5.1. STRATÉGIE DE RECHERCHE
5.2 DESCRIPTION DU PROJET MIS EN PLACE
5.3. DISPOSITIF DE RECHERCHE
5.3.1. Devis de recherche mixte
5.3.2. Population à l’étude
5.3.2. 1. Population et critères de sélection
5.3.2.2. Technique d’échantillonnage
5.3.3. Modalités de collecte de données
5.3.4. Outils de collecte de données
5.3.4.1. ExperienceSampling Method (ESM)
5.3.4.2. Entretien semi-dirigé
5.3.4.3. Journal de bord
5.3.5. Limites et inconvénients au mode de collecte de données
5.4. D ESCRIPTION DES PROCÉDURES D’ANALYSE ET DE TRAITEMENTS DES DONNÉES
5.4.1. Analyses quantitatives
5.4.2. Analyses qualitatives
5.4.3. Triangulation des données
5.5. CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES
CHAPITRE 6: RÉSULTATS
6.1. DONNÉES DESCRIPTI VES
6.1.1. Description de l’échantillonnage des données
6.1.2. Bilan quantitatif.
6.2. D ESCRIPTION DES ÉTUDES DE CAS
6.2.1. Description de l’ étudede cas 1 – Jeanne
6.2.1.1. Partie quantitative
6.2 .1.2. Partie qualitative
6.2.2. Description de l’étude de cas 2 – Laura
6.2.2.1. Partie quantitative
6.2.2.2. Partie qualitative
6.2.3 .Description de l’étude de cas 3 – Annie
6.2.3.1. Partie quantitative
6.2.3.2. Partie qualitative
6.2.4. Description de l’étude de cas 4 – Alexandra
6.2.4.1. Partie quantitative
6.2.4.2. Partie qualitative
6.2.5. Description de l’étude de cas 5 – Nellie
6.2.5.1. Partie quantitative
6.2.5.2. Partie qualitative
6.3. EFFETS DU VOYAGE, LE POINT DE VUE DES DEUX INTERVENANTS
6.3.1. Engagement des participantes
6.3.2. Potentiel adaptatif et lâcher-prise
6.3.3. Vivre le moment présent
6.3 .4. L’authenticité et la sincérité
6.4. LES COMPOSANTES ESSENTIELLES DU VOYAGE, REGARDS CROISÉS PARTICIPANTES/ (NTERVENANTS/ÉTUDIANTE CHERCHEURE
6.4.1. Composante numéro 1 : Engagement dans un projet intense et singulier
6.4.2. Composante numéro 2 : Faire partie du groupe, une aventure humaine et partagée
6.4.3. Composante numéro 3: Contexte de dépaysement et de découvertes, rupture face à l’ habituel
6.4.4. Composante numéro 4 : Explorer et ressentir ses émotions
6.4.5. Composante numéro 5 : Remplir des valises de souvenirs pour un ancrage Existentiel
6.5. CONCLUSION CONCEPTUELLE D’UN PROJET DE VOYAGE INSPIRANT ET MOBILiSATEUR
6.6. AMELIORATIONS DU PROJET, GUIDE DU ROUTARD DES INTERVENANTS ET DES
PARTICIPANTES .
6.6.1. Logistique
6.6.2. Les voyageurs
6.6.3. Critères d’ inclusion
6.7. APPROCHEDES INTERVENANTS POUR APPUYER ET TRANSCENDER LE RÔLE DU
VOYAGE
6.7.1. Une configuration pertinente pour leur intervention
6.7.1.1. Une dimension humaine authentique
6.7.1.2. Une gradation de proximité
6.7.2. Des défis pour l’intervention
6.7.2.1. Garder les distances
6.7.2.2. Quand et comment intervenir?
CHAPITRE 7: DISCUSSION
7.1. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS EN ACCORDANCE AVEC LES OBJECTIFS
7.1.1. Rappel et discussion des résultats quantitatifs
7.1.2. Rappel et discussion des résultats qualitatifs.
7.2. REGARD CROISÉ AVEC LA LITTÉRATURE, DES PISTES DE RÉFLEXION
7.2.1. Vivre une expérience optimale
7.2.2. Phase de préparation et projection dans le futur
7.2.3. Dimension sociale sous-estimée
7.2.4. La présence des intervenants
7.3. FORCES ET LIMITES DE L’ÉTUDE
7.4. PISTES D’A VENIR OU COMMENT EXPLORER LES TERRES INCONNUES….
7.4.1. Sélection des participants
7.4.2. Création d’un sentiment d’appartenance
7.4.3. Force de la transdisciplinarité
7.4.4. Force de miser sur l’expérience de loisir
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
APPENDICE A : JOURNAL DE BORD DES PARTICIPANTES, OUTIL QUANTITATIF
APPENDICE B : GUIDE DES ENTRETIENS DES ENTREVUES DES P ARTICIP ANTES
APPENDICE C : GUIDE DES ENTRETIENS, INTERVENANTS DE LA CROIXROUGE
APPENDICE D : INFORMATIONS SUR LE CLASSEMENT DES ACTIVITÉS
APPENDICE E : CER
APPENDICE F : PROGRAMME DU SÉJOUR ET PENSE-BÊTE
APPENDICE G : BUDGET DU PROJET DE VOYAGE

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