Les transports à travers le massif impact sur l’économie, le cadre de vie et l’environnement

Rapport les transports à travers le massif impact sur l’économie, le cadre de vie et l’environnement, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Les traversées du massif et la fermeture puis réouverture du tunnel Maurice Lemaire

La traversée du massif : une longue histoire, avec des évolutions récentes profondes Permettre au voyageur de trouver des routes pour franchir le massif vosgien a été une préoccupation constante des pouvoirs publics depuis des temps très anciens. C’est ainsi que plusieurs voies romaines franchissaient le massif. Si la principale, qui faisait partie d’un itinéraire permettant de joindre Strasbourg et Boulogne-sur-mer via Metz, passait par le col de Saverne, comme les plus importantes de nos infrastructures modernes (RN 4 puis A4), d’autres voies franchissaient le massif, par le Bussang (itinéraire de Bâle à Metz), le col du Bonhomme et le col de Saales. Plus tard, les premières cartes des « postes », au XVII° siècle, font apparaître l’importance du passage par le col de Sainte Marie aux Mines. Plus récemment, l’amélioration de ces itinéraires a constitué une préoccupation constante, qui a conduit, dans le courant du XX° siècle, à mettre en œuvre des aménagements facilitant le transit des véhicules de toute nature à la fois à travers tous ces itinéraires qui constituent à présent les principales voies de passage dans le massif lui même, au sud du passage de Saverne, à savoir2 : • itinéraire du col de Saales (Saint Dié -Strasbourg) : RN 59, RD 420 (Vosges), RD 1420 (Bas-Rhin) • itinéraire de la RN 59, avec le passage dans le tunnel Maurice Lemaire, (RN 159) qui permet d’éviter, depuis son aménagement en tunnel routier, le col de Sainte Marie aux Mines (RD 459) • itinéraire du col du Bonhomme (RD 415) • itinéraire du col du Bussang (RN 66) Les perspectives pour cette dernière traversée étaient devenues particulièrement ambitieuses, puisque la RN66 avait été classée en 1987 « grande liaison d’aménagement du territoire (GLAT) », et s’était vu attribuer en 1992 le label de « grande voie européenne (E512) » avec des programmes d’aménagement à long terme (PALT) qui correspondaient à cette vocation3, et qui ont été partiellement réalisés sur le versant ouest du massif. Une évolution, liée au coûts importants de ces aménagements, mais aussi à des changements dans la vision par les pouvoirs publics de la vocation des itinéraires de traversée du massif, n’a pas tardé à se faire sentir, puisque, dès 1996, il est décidé4 de restreindre à deux voies certains aménagements initialement envisagés à deux fois deux voies, et de prévoir sur une section d’approche du col, de s’en tenir à des aménagements uniquement « qualitatifs ».

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