L’impôt dans la grande théorie économique

Rapport de stage l’impôt dans la grande théorie économique, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

L’impôt dans la grande théorie économique

Dans cette rubrique, l‟étude se fondera sur les approches théoriques selon les grands auteurs spécialistes du domaine considéré. Les énoncées de ces théoriciens consolideront la compréhension de l‟imposition pour le développement.

L’impôt selon Keynes

La théorie keynésienne s‟appuie essentiellement sur la politique budgétaire axée sur l‟augmentation des biens de consommation et d‟équipement. La relance de la consommation s‟opère par un accroissement du pouvoir d‟achat des agents économiques, surtout ceux qui ont une propension marginale importante. La théorie keynésienne de la fiscalité se rapproche beaucoup de la théorie de l‟impôt solidaire, en ce sens que la pression fiscale s‟accompagnant de transferts financiers des revenus élevés vers les revenus plus faibles est plus acceptée. La pression fiscale ne doit pas être neutre, elle doit corriger la répartition du revenu national, telle qu‟elle résulte de la loi du marché. Ce sentiment de justice sociale s‟accorde avec le diagnostic posé par Keynes dans la théorie générale, sur l‟état de sous-emploi chronique de l‟économie anglaise de l‟époque : la pression doit être modulée en fonction des besoins de la conjoncture.
En 1936, Keynes reformule l‟idée de l‟effet multiplicateur de la dépense (décrit en premier par Kahn en 1931) et prend le contrepied de l‟orthodoxie budgétaire classique. L‟État a la responsabilité de la politique budgétaire, ce qui signifie selon Paul Samuelson : « Par politique budgétaire active, nous entendons le processus consistant à utiliser les impôts et les dépenses publiques aux fins de :
 Contribuer à amortir les oscillations économiques.
 Favoriser le maintien d‟une économie progressive, assurant un dégrée d‟emploi élevé, affranchi de toutes poussées excessives d‟inflation ou de déflation ».

L’impôt selon Adam Smith

Adam Smith dans la richesse de la nation avait posé le principe de prélèvement obligatoire envers l‟État : « les sujets de chaque État doivent contribuer à l‟entretient des gouvernements autant que possible en proportion de leur capacité respective. ». Cette définition était non seulement intéressante sur le plan économique car elle contienne le principe d‟une modulation des charges et de la pression fiscale, mais également du point de vue juridique, car elle exprime une référence à second principe :
 La souveraineté de chaque État et l‟égalité de chaque citoyen devant les charges publiques. Pour Adam Smith : la justice, l‟équité sont les éléments les plus importants dans un système fiscal. Il ajoute que toutes les nations doivent faire de leur mieux pour chercher à rendre leur impôt aussi également reparti, aussi certain, aussi commode pour les contribuables, quant à l‟époque et au mode de paiement cela peut être lourd pour les peuples en fonction des revenus qu‟ils détiennent.
 Lorsque toute la société bénéficie d’une éducation de bonne qualité, ou du réseau routier, il est normal de faire financier par tous, par l‟impôt, les dépenses qui vont améliorer le commerce et la situation du pays tout entier, et non de tel ou tel particulier. Autrement dit, lorsque les dépenses de l‟État bénéficient à tous, celles doivent être financées par l’impôt.

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