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PRINCIPES FONDAMENTAUX
La tâche d’un médecin ne relève pas seulement de sa technique professionnelle clinique et thérapeutique.
Elle dépasse le cadre du classique colloque singulier médecin-malade pour revêtir une réelle dimension sociale…, mais pas dans le sens traditionnel habituel. En effet, le médecin se trouve de plus en plus sollicité par la société. Celle-ci lui demande de s’engager, de se prononcer sur des faits médicaux dont les conséquences sociales, économiques, juridiques… peuvent être très importantes. L’exercice professionnel n’a pas changé dans ses bases fondamentales. Il reste toujours régi par des règles, des rails construits tout au long du cheminement de la profession médicale au sein de la société française.
Les interdits, les barrières déontologiques, juridiques existent toujours. Même si le nombre de procès en responsabilité médicale n’augmente pas notablement, le nombre de plaintes, lui, s’accroît.
Il apparaît donc évident que le médecin doit savoir ce qu’il doit et peut faire, quand le faire et comment le faire. Dans ce savoir-faire entrent également les conséquences de celui-ci. Le médecin généraliste remplit plusieurs documents au cours d’un mois de travail pour des organismes divers, presque toujours à la demande de son malade, qui, par ailleurs a droit à l’information. Ce praticien, parfois isolé, doit pouvoir répondre à ces demandes, à ces sollicitations. Sous quelle forme le fait-il le plus habituellement?
– Oralement, auprès de son patient, en lui expliquant certaines arcanes, ou contradictions des divers systèmes se côtoyant ;
– par écrit le plus souvent en délivrant des certificats médicaux ou en remplissant divers formulaires soit sur papier, soit directement par Internet Mais s’il semble parfois difficile de faire entendre certains points à un malade, comment ne pas se trouver démuni, parfois, à l’occasion d’un écrit ? Cette tâche apparaît au médecin comme pesante :
pesante car de plus en plus fréquente ; pesante car ne correspondant pas vraiment à sa formation professionnelle. Et, pourtant, de plus en plus confronté à cette activité, il ne peut l’éluder. Autant en prendre son parti et, en la connaissant mieux, essayer de simplifier, voire valoriser cette tâche. En effet, quelle qu’ait été l’évolution de notre société, un écrit médical sérieux y conserve tout son impact. Il représente un acte non négligeable :
– d’aide au patient ;
– reliant l’individu – malade à la collectivité ;
– significatif de la conscience médicale.
Autant l’accomplir au mieux en toute connaissance de cause, à travers les certificats ou les autres documents.

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