Mémoire Online: Activités larvicides des extraits de plantes sur les larves de moustiques vecteurs de maladies parasitaires

Sommaire: Vecteurs de maladies parasitaires

Chapitre I : Généralités sur l’utilisation des plantes dans la lutte contre les vecteurs de maladies parasitaires.
I-Les maladies à transmission vectorielle (MTV)
1. Les maladies à transmission vectorielle au Maroc
II- Les vecteurs
1. Le moustique
1.1 Cycle de développement du moustique
1.1.2 Phase aérienne
1.1.3 Phase aquatique
1.2 Classification des moustiques
1.3 Caractères distinctifs des genres anophélinae et culicinae
– Culex pipiens : Espèce de la sous famille des Culicinae
– Anopheles labranchiae : Espèce de la sous famille des Anophelinae
III- La lutte contre les maladies à transmission vectorielle
1. Lutte anti-larvaire
1.1 Les différents moyens de lutte antivectorielle
a-Lutte biologique
b-La lutte physique
c-La lutte chimique
3.3.1. Les classes d’insecticides utilisés dans la lutte antivectorielle
1.3 Pollution et insecticides
Iv- les plantes
1-Les huiles essentielles
1-1 Généralités
1-1-2 Définition
1-2 Histoire de leur utilisation
1-3 Activité insecticide : mécanismes d’action
2.1. Principales méthodes d’extraction
2.1.1. L’entraînement à la vapeur d’eau
2.1.2. L’hydrodistillation
2.1.3. La distillation à vapeur saturée
2.1.4. L’hydrodiffusion
2.1.5. L’expression à froid
2.2. Autres méthodes d’obtention des extraits volatils
2.2.1. Extraction par solvants
2.2.2. Extraction par les corps gras
3. Préparations des extraits aqueux
3.1. Infusion
3.2. Décoction
3.3. Macération
Chapitre II : Matériel et méthodes
1. Lieu et période de l’étude
I- Matériel végétale
1. Choix des plantes
2. Identification des plantes
3. Récolte des plantes et extraction des huiles essentielles
3.1 Récolte des plantes
3.2 Séchage des plantes
3.3 Broyage des plantes
3.4 Extraction des huiles essentielles
3.5 Analyse de la composition chimique par chromatographie en phase gazeuse et couplage chromatographie en phase gazeuse – spectrométrie de masse
II- Matériel biologique
1. Choix des larves
2. Prospection des gites
3. Collecte et Conservation des larves
3.1 Collecte des larves
3.2 Conservation des larves
4. Identification entomologique
4.1 Traitement au laboratoire
4.2 Identification des larves
III- Préparation des extraits des plantes
1. Préparation des extraits aqueux
2. Préparation à partir des huiles essentielles
IV- Tests de toxicité
• Expérimentation 1: Détermination de l’effet larvicide de 6 extraits aqueux
• Expérimentation 2: Détermination de l’effet larvicide de 6 huiles essentielles
• Expérimentation 3: Comparaison entre l’action des extraits de plantes et des insecticides sur les larves de moustiques
Résultats et discussion
I-Matériel végétale
1.1 Identification des plantes
1.2 Extraction des huiles essentielles
1.3 Analyse de la composition chimique par chromatographie en phase gazeuse et couplage chromatographie en phase gazeuse – spectrométrie de masse
II-Matériel biologique
1. Prospection desgites
2. Gîtes étudiés
III-Tests de toxicité
• Expérimentation 1: Détermination de l’effet larvicide de 6 extraits aqueux
• Expérimentation 2: Détermination de l’effet larvicide de 6 huiles essentielles
• Expérimentation 3: Comparaison entre l’action des extraits de plantes et des insecticides sur les larves  de moustiques
Discussion
Conclusion et perspectives
Références bibliographiques
Annexe

Extrait du mémoire

I- Les maladies à transmission vectorielle (MTV) :

Vecteurs de maladies parasitaires
Les maladies à transmission vectorielle (Tableau 1) maladies pour lesquelles l’agent pathogène (virus, bactérie ou parasite) est transmis d’un individu infecté (un hôte vertébré : homme ou animal) à un autre par l’intermédiaire d’un arthropode (insecte, tique) hématophage. Ces maladies, notamment les maladies humaines comme le paludisme ou la dengue, contribuent de façon majeure à l’impact global des maladies dans le monde (Figure1) (OMS, 2004). La production animale est également souvent sérieusement affectée par des maladies vectorielles comme la trypanosomose animale, la fièvre de la vallée du Rift ou la fièvre catarrhale du mouton (OIE, 2003).
Ces maladies ont ainsi des effets non seulement sur la santé mais également sur le développement socioéconomique des pays touchés.
D’autre part, aujourd’hui, nombre de maladies émergentes du fait notamment des changements écologiques tels le réchauffement climatique et la modification des écosystèmes, sont des maladies à transmission vectorielle.
En effet, ces maladies sont particulièrement sensibles aux changements écologiques susceptibles de modifier l’aire de répartition de certains pathogènes et/ou vecteurs et de favoriser la propagation de la maladie. C’est le cas, par exemple, de l’émergence récente de la fièvre catarrhale ovine dans le bassin méditerranéen (Purse et al., 2005) ou de la fièvre du Nil occidental aux Etats-Unis (Glaser, 2004).
Ainsi, le contrôle des maladies vectorielles constitue aujourd’hui un enjeu majeur. Ce contrôle passe par la compréhension des mécanismes de transmission de la maladie, qui sont généralement complexes du fait du mode de transmission indirect des maladies à transmission vectorielle faisant intervenir de nombreux acteurs :
plusieurs vecteurs impliqués dans le cycle de transmission, éventuellement plusieurs hôtes, ou la présence d’un réservoir (population, vertébrée ou invertébrée), assurant le maintien de l’agent infectieux dans la nature (Rodhain et al., 1985).

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