Mémoire Online: Analyse comparative du ressenti des patients quant au processus d’éducation thérapeutique en matière de risque cardiovasculaire en Médecine Générale

Sommaire: Analyse comparative du ressenti des patients quant au processus d’éducation thérapeutique en matière de risque cardiovasculaire en Médecine Générale

1 INTRODUCTION 
2 GENERALITES
2.1 RISQUES ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES
2.1.1 Epidémiologie et économie de la sante
2.1.2 Facteurs de risque et maladies cardiovasculaires
3 L’EDUCATION THERAPEUTIQUE ET DU PATIENT
3.1 HISTORIQUE
3.2 DEFINITIONS : LES CONCEPTS EN TERMES D’EDUCATION DU PATIENT
3.2.1 Qu’appelle t-on patient ?
3.2.2 L’éducation du patient à sa maladie
3.2.3 L’éducation pour la santé
3.2.4 L’éducation thérapeutique
3.3 LE DEFI : LES ENJEUX DE L’EDUCATION THERAPEUTIQUE DANS L’ACCOMPAGNEMENT DES MALADIES CHRONIQUES
3.4 METHODE D’ELABORATION D’UN PROGRAMME d’education Therapeutique du Patient
3.4.1 Diagnostic éducatif
3.4.2 Programme individualisé ou contrat d’éducation
3.4.3 La mise en œuvre
3.4.4 Evaluation des progrès
3.5 L’OBJECTIF FINAL : « LE PATIENT EXPERT »
3.5.1 L’implication du patient et la décision partagée
3.5.2 Qu’attend-on  du « patient expert » ?
3.6 « PEGASE » UN  EXEMPLE DE GESTION DU RISQUE CARDIOVASCULAIRE EN TERME D’EDUCATION THERAPEUTIQUE(43)
4 MATERIEL ET METHODES
4.1 1 ERE ETAPE : analyse du questionnaire EPA Cardio
4.2 2 EME ETAPE : Extraction des questionnaires « patients »
4.3 ANALYSE DES DONNEES
5 RESULTATS 
5.1 DESCRIPTION DE LA POPULATION
5.1.1 Caractéristiques démographiques
5.1.2 Antécédents des patients
5.1.3 Durée de scolarité
5.1.4 Situation professionnelle
5.1.5 Statut marital
5.1.6 Etat de santé global
5.1.7 Durée de consultation du cabinet
5.1.8 Nombre de consultations par an
5.2 OPINIONS SUR LES SOINS MEDICAUX
5.2.1 Analyse univariée
5.2.2 Etude multi variée
5.2.2.1 Groupe MCV
5.2.2.2 Groupe FRCV
6 DISCUSSION 
7 CONCLUSION 
8 ANNEXES 
8.1 QUESTIONNAIRE patients MCV
8.2 QUESTIONNAIRE patients sains
8.3 QUESTIONNAIRE  PATIENTS FRCV
9 BIBLIOGRAPHIE 

Extrait du mémoire

1 INTRODUCTION
La pratique de la médecine a considérablement évolué au cours des dernières décennies. Aujourd’hui, si le plus grand nombre d’affections aiguës peuvent être remarquablement et efficacement diagnostiquées et traitées, les problèmes relatifs à la prise en charge des maladies chroniques sont au centre des préoccupations de santé publique. De nombreuses pistes et approches se développent autour de l’accompagnement des malades chroniques et en particulier dans le cadre de la mise en place de programmes d’éducation thérapeutique tant individuelle que collective.
L’objectif principal de notre travail sera précisément une analyse de la manière dont les patients, en fonction de leur niveau de risque cardiovasculaire, ressentent les messages délivrés par le médecin traitant quant à leur propre risque et aux messages de prévention.
La pratique médicale, et plus singulièrement celle des médecins généralistes, consacre une part croissante à l’accompagnement thérapeutique des maladies chroniques. Le vieillissement démographique est une des causes les plus évidentes de l’accroissement de ces pathologies, ce qui conduit à ce que la majorité des consultations en médecine générale soient relatives à celles-ci.
Parmi les pathologies chroniques, les maladies cardiovasculaires sont prépondérantes.
Les médecins généralistes ont un rôle essentiel dans leur dépistage, leur traitement et leur suivi. Malgré les progrès accomplis, les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité dans les pays développés. En France elles représentent la première cause de décès chez les personnes âgées (1,2).
Le poids des maladies cardio-vasculaires devrait encore croître pour trois raisons principales: le vieillissement de la population, l’augmentation des sujets obèses et ses corolaires : le diabète, l’hypertension artérielle et les dyslipidémies, et subsidiairement une amélioration du dépistage, l’ensemble contribuant à une augmentation des coûts.
En France, la dépense remboursée en volume liée aux maladies cardio-vasculaires a augmenté de 5,8% en moyenne de 2005 à 2007 pour le régime général. A elles seules, les pathologies cardio-vasculaires expliquent 0,8 des 3,3 points annuels de la croissance de la dépense remboursée sur la période, soit environ un quart de l’évolution totale (contre 17% pour les tumeurs malignes et 15% pour le diabète). Si l’on prolonge les dernières tendances connues, la croissance annuelle moyenne des dépenses liées aux pathologies cardio-vasculaires continuerait d’être soutenue à l’avenir (+5,2% de 2008 à 2011) quoiqu’en léger ralentissement par rapport à la période récente.
Plus généralement, les dépenses de santé continuent d’être tirées vers le haut par les affections de longue durée car les effectifs de malades traités augmentent plus rapidement que la population française (par exemple, +4,6% pour les pathologies cardio-vasculaires alors que la croissance de la population française était de moins de 1% par an entre 2006 et 2007) et que les coûts unitaires de traitement s’accroissent.
Les maladies cardiovasculaires pèsent de façon considérable en terme de morbidité. Telles sont les raisons pour lesquelles la prévention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires revêt une importance particulière.
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