Mode de transmission du VIH

I- INTRODUCTION
II-OBJECTIFS
2.1. Objectif général
2.2. Objectifs spécifiques
III-GENERALITES
1. Notion sur le VIH/SIDA
1.1historique
1  2. . La situation de HIV
13. .Definition
1 4. . structure
15. . Cycle de replication
1.6. Propriétés Physico-chimiques
1.7. Mode de transmission du VIH
1.8. Physiopathologie
1 1. .9 9. . les cellules cibles de HIV
1.10. Diagnostic Biologique
1.11. Le Suivi Biologique
1.12. Tests De Resistance
3.2. Médicaments Antirétroviraux
3 3. .3 3. . traitement antiretrtroval selon le protocole prise en charge national
3.4. Suivi des patients adultes et adolescents
METHODOLOGIE
1-Lieu d’étude
2-Type et période d’étude
3-Population d’étude
4-Variables mesurées
5-Déroulement de l’étude
6-Saisie et analyse des données
V-RESULTATS
VI-COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VII-CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
VIII-REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

 Diagnostic indirect : Test de dépistage

La détection des anticorps anti-VIH repose sur la réalisation et la visualisation d’une réaction antigène anticorps entre les anticorps sériques du sujet infecté et les antigènes viraux produits en laboratoire. Les méthodes de référence pour la visualisation de cette réaction sont actuellement des méthodes immunoenzymatiques de type ELISA. On distingue des ELISA de première, deuxième et troisième génération. Tests de confirmation
a) Le western blot C’est la technique de référence. Les protéines virales sont séparées par électrophorèse avant d’être transférées sur une membrane de nitrocellulose. Les anticorps dirigés contre chacune des protéines sont détectés sur ce support par une réaction immuno-enzymatique qui matérialise la protéine sous forme de bande colorée. b) La RIPA (Radio Immuno Précipitation Assay) C’est une technique difficile à standardiser, réservée aux laboratoires spécialisés et agrées. c) Les tests de confirmation de deuxième génération Encore appelés Line Immuno Assay < LIA>, ces tests utilisent des protéines recombinantes et/ou des peptides synthétiques des VIH.

DIAGNOSTIC DIRECT

a) Détection de l’antigène Les méthodes ELISA commercialisées détectent essentiellement la protéine p24 du VIH-1. La positivité de la réaction peut être confirmée par un test de neutralisation qui permet d’exclure un possible faux positif. La recherche d’antigène p24 dans le sérum est aujourd’hui essentiellement indiquée chez le nouveau né de mère séropositive pour le VIH-1 et lors d’une suspicion de primo-infection. b) Amplification génique La PCR (Polymérase Chain Réaction) permet de détecter de faibles quantités plasmatiques d’ADN du VIH. L’intérêt de la PCR est de détecter de très faibles quantités de virus alors que les anticorps spécifiques ne sont pas encore dosables. Il permet également de rechercher le VIH dans les différents tissus ou cellules et de quantifier la charge virale.
c) Quantification du virus Cela se fait par la charge virale plasmatique, c’est un facteur prédictif de l’évolution de la maladie et aussi un élément fondamental de la surveillance thérapeutique.
1.Le Suivi Biologique Le suivi biologique doit évaluer le nombre de lymphocyte CD4 (pourcentage et valeur absolue) et la charge virale.
2.Tests De Resistance Les tests génotypiques, permettent de détecter les mutations associées à une résistance aux ARV. Leur intérêt principal est d’aider au choix de molécules utilisables en cas d’échec thérapeutique. 3.2. Médicaments Antirétroviraux [17 ; 18 ; 19 ; 20] :
Les ARV sont des médicaments virostatiques destinés à freiner la multiplication du VIH en agissant à différents niveaux de son cycle.
Classification :Les ARV sont classés suivant leurs sites d’action et se divisent en 4 familles

Les Inhibiteurs d’entrée

Inhibiteurs de fusion
L’enfuvirtide ou T20 (fuzeon) est un inhibiteur de la fusion entre le virus et la cellule CD4. Il est présentement en cours d’arrêt de fabrication à cause des effets indésirable.
Inhibiteurs de CCR5
Une molécule de cette classe, le maraviroc (celsentri), a obtenu une AMM en Europe. Il s’agit d’une petite molécule antagoniste du corécepteur CCR5, agissant par un mécanisme allostérique non compétitif. Son utilisation est destinée aux patients porteurs d’un virus ayant un tropisme R5 et nécessite donc une identification du tropisme viral par un test spécifique phénotypique.

Les Inhibiteurs de la Transcriptase Inverse

Ils agissent sur l’enzyme permettant la synthèse d’ADN pro viral à partir de L’ARN viral, étape précédent son intégration dans le génome de la cellule hôte. Cette classe est subdivisée en deux groupes :

Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse Mécanisme d’action : En se liant sur la transcriptase inverse, ils entrent en compétition avec les nucléosides naturels conduisant à l’interruption de l’élongation de la chaîne d’ADN pro viral, l’ADN qui en résulte est incomplet et ne peut créer de nouveaux virus.

Les Inhibiteurs Nucléotidiques de la Transcriptase Inverse Mécanisme d’action : En se liant à la transcriptase inverse, ils entrent en compétition avec les nucléotides naturels conduisant à l’interruption de l’élongation de la chaîne d’ADN pro viral ; l’ADN qui en résulte est incomplet et ne peut créer de nouveau virus.

Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
Mécanisme d’action : De structure chimique différente des analogues nucléosidique, ces composés sont des inhibiteurs puissants et très sélectifs de la transcription du VIH1.Ils sont inactifs sur le VIH2. A la différence des analogues nucléosidique, les INNTI inhibent la reverse transcriptase de façon non compétitive, en se fixant directement sur le site catalytique de l’enzyme. Pour être actifs, ils ne nécessitent pas de modification chimique, en particulier pas de phosphorylation préalable. Ces produits peuvent présenter une activité antirétrovirale importante mais ils se caractérisent tous par l’émergence rapide de résistance en situation d’échec virologique.

Inhibiteurs De La Protéase
Leur découverte en 1996 a constitué un élan important dans la prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Mécanisme d’action des IP 
Les IP du VIH agissent au niveau du processus d’assemblage des protéines virales nouvellement synthétisées en utilisant l’action d’une enzyme clé qui est la protéase. Ils ont tous un métabolisme prenant la voie des cytochromes P450. Ils induisent des interactions médicamenteuses avec des produits utilisant les mêmes voies métaboliques comme la rifampicine. La protéase du VIH clive les polypeptides précurseurs permettant de générer les Protéines structurelles et enzymatiques du virion .En présence des anti- protéases, des virions immatures sont produits, lesquels sont incapables d’infecter de Nouvelles cellules. Les IP sont actifs également sur les lymphocytes T CD4 activés et sur les cellules présentatrices d’antigènes telles que les macrophages.

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