Modèles de tableaux de financement

Modèles de tableaux de financement

Le tableau pluriannuel des flux financiers (le TPFF)

  Synthèse entre le compte de résultat et le tableau de financement, il présente l’évolution des flux de fonds sur 3 à 5 exercices.  Précurseur du tableau des flux de trésorerie, il met en évidence la trésorerie d’exploitation comme clé de voûte de l’équilibre financier et l’analyse pluriannuelle comme outil de compréhension de la stratégie de l’entreprise et de ses modalités de financement.  La première présentation, et la plus connue, a été formalisée par Geoffroy de Murard en 1977 ; deux modèles : Le TPFF L’EBE est l’élément central du premier modèle du TPFF : ETE = EBE – D stocks – D créances d’exploitation + D dettes d’exploitation ETE = EBE – D BFRE – investissements 1 – Solde économique E ou DAFIC (disponible après financement interne de la croissance) 2 – Solde financier F : endettement net à long, moyen et court terme 3 – Solde courant G = E + F  ± les éléments hors exploitation, exceptionnels, hétérogènes = variation du disponible Le TPFF L’ESO (excédent sur opérations) est l’élément central du second modèle du TPFF : ESO = EBE – D stocks (CI) – Var. en-cours commercial (D BFRE sans D stocks) = ETE – Investissements = SOLDE E (solde économique ou DAFIC) La suite est identique au premier modèle, avec une particularité : dans le calcul du solde F, on ajoute le gain monétaire résultant de l’inflation. Le gain monétaire est le produit de la dette financière moyenne au cours de l’exercice par le taux moyen de l’inflation au cours du même exercice. En période d’inflation, les frais financiers se trouvent ainsi diminués du gain monétaire correspondant

Interprétation du tableau pluriannuel des flux financiers 

Trois catégories d’opérations : – les opérations de production conduisant au solde économique E (DAFIC) – les opérations de financement par endettement aboutissant au solde financier F – les opérations résiduelles, toutes les autres, qui, avec E + F, donnent la variation du disponible Interprétation du tableau pluriannuel des flux financiers Les objectifs de la stratégie de l’entreprise sont les suivants : – un solde économique E (DAFIC) légèrement positif, pour une croissance équilibrée (dans quelle mesure l’ETE finance les investissements corporels ?) DAFIC = ETE – investissements corporels Le DAFIC est un indicateur de l’autofinancement de l’investissement. – un solde financier F légèrement négatif, pour un endettement équilibré, – un solde courant G = E + F voisin de zéro. Interprétation du tableau pluriannuel des flux financiers Typologie du déséquilibre financier : G = E + F > 0 : l’entreprise dispose des moyens pour sa croissance G = E + F < 0 : déficit de liquidité (à combler soit par le désinvestissement, soit par l’augmentation de capital) G = E + F = 0 ; deux cas : – E > 0 et F < 0 : l’entreprise pourrait accroître ses possibilités de croissance en s’endettant plus – E < 0 et F > 0 : rentabilité insuffisante de l’outil de production et l’entreprise s’endette pour combler le déficit

Mis en évidence de la vulnérabilité d’une entreprise  

Incidence de la récession sur la trésorerie : « le coup de bélier » – Le ralentissement des commandes entraîne d’abord une augmentation des stocks. Pour éviter de réduire sa production l’entreprise est tentée d’accorder de plus longs délais de règlement à ses clients. Le retournement conjoncturel se poursuivant, la firme est amenée à ralentir sa production et à diminuer ses achats. Survient alors une baisse automatique du crédit fournisseurs. Cette conjonction conduit la firme à de sérieuses difficultés de trésorerie.  Incidence de la croissance sur la trésorerie : « l’effet ciseaux » – Une augmentation de la capacité de production ou même simplement l’apparition d’un nouveau marché, entraîne obligatoirement le gonflement des besoins d’exploitation : stocks supplémentaires, crédit-clients accru, accroissement des frais de personnel, etc. Si un financement correspondant et adapté n’a pas été prévu, l’entreprise connaîtra immanquablement une crise de trésorerie. Les tableaux de flux de trésorerie Relation entre flux de trésorerie et flux de fonds – Rappel : Ventes encaissées en N = ventes N – D ct clients Achats décaissés en N = achats N – D ct fournisseurs  D’une manière générale : flux de trésorerie = flux de fonds – décalages de paiement 

Les tableaux de flux de trésorerie  

Structure des tableaux de flux de trésorerie : Décrire comment les différentes opérations de l’entreprise engendrent ou nécessitent de la trésorerie. On distingue : – les opérations d’exploitation, – les opérations d’investissement, – les opérations de financement, – la variation de la trésorerie.  Deux modèles emblématiques : – le tableau de flux de trésorerie de la Centrale des bilans de la Banque de France, – le tableau de flux de trésorerie de l’Ordre des expertscomptables. Les tableaux de flux de trésorerie  Le tableau de flux de trésorerie de la Centrale des bilans de la Banque de France. Voir dossier « les tableaux de flux .

Cours gratuitTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *