Notion des mouvements citoyens

NOTION DES MOUVEMENTS CITOYENS

Pour obtenir l’amélioration de leur condition de vie, les citoyens mènent certaines actions dans le souci de recherche des conditions adéquates à leurs revendications, ou satisfactions de besoins auxquels ils sont confrontés. Ainsi le mouvement citoyen ou social se définit comme étant « une organisation nettement structurée et identifiable, ayant pour but explicite de grouper des membres en vue de la défense ou de la promotion de certains objectifs généralement à connotation social ». Le mouvement citoyen ou social est caractérisé par plusieurs traits :
➤ Le mouvement citoyen est revendicateur, c’est-à-dire lutte pour l’amélioration des conditions de vie des membres d’un ou plusieurs groupes, la résolution de leurs problèmes ou la situation de leurs besoins. Le mouvement social a une identité, c’est-à-dire il dit au nom de qui il se présente, de quel groupe global ou particulier il est le porte-parole ;
➤ Le mouvement social agit au nom de certaines valeurs supérieures, de grands idéaux. D’une certaine philosophie à caractère universel, c’est-à-dire reconnu par tous les membres de la collectivité.

SYSTEME ÉLECTORAL CONGOLAIS

Le système électoral congolais, selon lesquels les gouvernés choisissent les gouvernants, varient selon qu’on est dans les pays à régime politique multipartisme. Dans les pays à régime politique multipartisme, les gouvernants sont choisis par les gouvernés électeurs selon trois systèmes électoraux principaux : le scrutin majoritaire, le système de représentation proportionnelle et le système mixte.

Le système majoritaire est cette forme de système électoral où élu celui qui obtient la majorité des voix. Il peut se présenter soit sous forme de scrutin majoritaire à un tout, soit sous celle de scrutin majoritaire à deux tours, soit encore sous celle de scrutin majoritaire plurinominal. Le système à un tour est la forme de système majoritaire où le vote se fait en un tour. Et dans ce cas, est élu celui qui obtient le plus grand nombre de voix, quel que soit le total des voix obtenus par les autres candidats.

Le système à deux tours est la forme de système majoritaire où celui qui obtient la majorité absolue des voix exprimées est élu, c’est-à-dire la moitié plus une voix au moins. Et lorsqu’aucun candidat n’est élu au premier tour, on organise le deuxième tour pour départager les deux candidats qui ont eu le plus des voix au premier tour. Le système majoritaire uninominal est la forme de système majoritaire où un seul candidat est élu par circonscription électorale. Le système majoritaire plurinominal est la forme de système majoritaire où plusieurs candidats sont élus dans une circonscription électorale. Le système de représentation proportionnelle est la forme de système électoral où les candidats se présentent au choix des électeurs par listes qui obtiennent chacune le nombre d’élus proportionnel au nombre de voix obtenues.

Le système mixte est la forme du système électoral où on recourt tout à la fois au système de majoritaire et au système de représentation proportionnelle.

L’ENCADREMENT JURIDIQUE DES ELECTIONS

LES BESOINS ELECTORALES

Conçue par les gouvernants, la loi électorale définit les litiges, la durée d’un mandat, la dimension des circonscriptions électorales, le nombre de siège à pouvoir, la manière de comptabiliser les voix pour proclamer le ou les vainqueurs. Il existe plusieurs lois électorales dont les plus importantes sont :
– La loi électorale présidentielle ;
– La loi électorale législative ;
– La loi électorale provinciale ;
– La loi électorale municipale.

LA COMMISSION ELECTORALE NATIONALE ET INDÉPENDANTE 

La commission électorale est un organe qui supervise les élections afin d’assurer leur bon déroulement jusqu’à la proclamation des résultats. Sa composition varie d’une élection à l’autre, d’un pays à l’autre et dans un même pays d’une époque à une autre. Pour remplir correctement ses fonctions, la commission électorale doit être indépendante. Pour cela, elle doit être composée des personnalités compétentes, honnêtes et ayant beaucoup de personnalité. La constitution établit la CENI, conjointement avec le conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), en tant qu’institution d’appui à la Démocratie. La loi électorale de 2010 modifiée en 2013 décrit la composition, la structure, le mandat, et le fonctionnement de l’instance électorale. Selon la loi, la CENI est un organe public, permanent, et neutre doté dela personnalité juridique. Il jouit d’une autonomie administrative et financière, avec son personnel et son budget. Dans l’accomplissement de sa mission, la CENI jouit d’une indépendance par rapport aux autres institutions, même si elle bénéficie de la collaboration. La CENI a pour mission : d’organiser des élections libres, Démocratiques et transparentes en toute indépendance, neutralité et impartialité.

LES ORGANES CHARGES DE GERER LES LITIGES ELECTORAUX

Ces organes sont permanents dans certains pays, tandis qu’ils sont constitués ponctuellement dans d’autres pays. Dans le premier cas, ils sont constitués des cours et tribunaux qui, en plus de leurs fonctions classiques, statuent sur les litiges qui naissent des élections. Dans le deuxième cas, ils sont créés pour gérer les litiges électoraux.

LA CAMPAGNE ELECTORALE
Elle vise d’abord à faire connaître aux électeurs un candidat, ses idées et ses actions, ensuite à le faire aimer lui, ses idées et ses actions, enfin à le faire préférer lui, ses idées et ses actions autres candidats, à leurs idées et à leurs actions. Il s’agit en fait d’influencer les électeurs afin de les amener à voter pour un candidat.

LE VOTE
Le vote est une opinion exprimée par les personnes appelées à se prononcer sur une question, à élire un candidat.

LA FRAUDE ELECTORALE
La fraude électorale est un phénomène universel dans ce sens qu’on le trouve dans tous les pays, mais sous des formes et à des taux variables. La fraude électorale peut porter sur l’aménagement ou le découpage des circonscriptions électorales, sur les résultats du recensement, sur la condamnation des candidats concurrent à des peines les empêchant de participer à l’élection, sur le fait de voter doublement et également sur le système de comptage.

SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE
La RDC, pays d’Afrique centrale est à cheval sur l’équateur. Le pays est entouré au Nord par la R2publique Centrafricaine et le Soudan, à l’Est par l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la République Unie de Tanzanie, au Sud par la Zambie et l’Angola et à l’Ouest par l’Océan atlantique, l’enclave de Cabinda et la République du Congo. Vaste pays aux dimensions continentales (2345.409 Km2 ), la RDC a un relief à majorité plat. Au centre se trouve une cuvette dont l’altitude moyenne est de 230 m, couverte par la forêt équatoriale et traversée par de nombreuses étendues marécageuses. La cuvette centrale est sol volcanique dont l’altitude moyenne dépasse 1.000 m. Traversée par l’équateur, la RDC connait un climat chaud et humide (25° C en moyenne) et des pluies abondantes et régulières. La pluviométrie et la température s’abaissent au fur et à mesure qu’on s’approche de l’Est. Deux saisons se partagent l’année : une saison sèche et près de quatre mois et une longue saison de pluies.

La RDC possède un réseau hydrographique très important. Le fleuve Congo, long de 4.700km, deuxième du monde après l’amazone, traverse le pays du Sud-Est au nord-Ouest avant de se jeter dans l’océan atlantique. Le fleuve est alimenté par plusieurs rivières et est navigable sur la majeure partie. Le sol et le sous-sol regorge de ressources agricoles et minières importantes et variées. Estimée à 12.768.705 habitants en 1946, la population congolaise est passée de 14.106.666 habitants en 1960 à 20.700.500 habitants au recensement administratif de 1970 et à 30.731.000 habitants au recensement scientifique du premier juillet 1984.

Table des matières

INTRODUCTION
1. PRESENTATION DU SUJET
2. Choix et intérêt du sujet
3. DELIMITATION
3.1. Délimitation temporelle
3.2. Délimitation spatiale
4. ETAT DE LA QUESTION
5. PROBLEMATIQUE
6. HYPOTHESE
7. METHODES ET TECHNIQUES
7.1. Méthodes
7.2. Techniques
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
CHAPITRE I : LES CONSIDERATIONS GENERALES RELATIVES AUX CONCEPTS DE BASES
SECTION 1. LES MOUVEMENTS CITOYENS
I. 1 NOTION DES MOUVEMENTS CITOYENS
I. 2 SYSTEME ÉLECTORAL CONGOLAIS
1. L’ENCADREMENT JURIDIQUE DES ELECTIONS
4. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE
5. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE
6. SITUATION HISTORIQUE ET POLITIQUE
SECTION 1 : LES MOUVEMENTS CITOYENS
II.1 NOTION DE MOUVEMENT CITOYEN
II.2 LES MODES D’ACTION DES MOUVEMENTS SOCIAUX
LA STRATEGIE DU GLISSEMENT
SECTION 2 : UNE JEUNESSE EN COLERE ; LES NOUVEAUX MOUVEMENTS CITOYENS
1. Lucha (Lutte pour les changement)
2. FILIMBI : MOUVEMENT CITOYEN
SECTION 3 : STRUCTURATION INTERNE : LE ROLE DE CES MOUVEMENTS DANS LE FRONT CITOYEN ET ÉLECTIONS EN RDC
SECTION 1 : L’APPORT DE MOUVEMENT CITOYEN LUCHA
SECTION 2 : LES ACTIONS DU MOUVEMENT CITOYEN LUCHA
SECTION 3 : LES ÉLECTIONS DE 2018 EN RDC
1. MODE DE SCRUTIN
2. L’ORGANISATION DES ÉLECTIONS
3. LES CANDIDATS AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE DE 2018.. 35
4. LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
5. RÉSULTATS DES ÉLECTIONS EN RDC 2018
6. LES CONTENTIEUX ÉLECTORAUX
CONCLUSION

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