PLACE DES ENJEUX ENERGETIQUES DANS UN PROJET URBAIN MULTI-ECHELLES

PLACE DES ENJEUX ENERGETIQUES DANS UN PROJET URBAIN MULTI-ECHELLES

UN PROJET MULTI-ECHELLES

CONDUITE DU PROJET : INITIATION, REFLEXIONS ET PASSAGE A L’OPERATIONNEL

La délibération du Conseil de Paris du 24 et 25 juin 2002 marque le lancement du projet Paris Nord-Est, par l’identification du périmètre d’intervention de 200 hectares et des objectifs poursuivis par le projet d’aménagement (l’ensemble de ces objectifs figurent dans l’Encadré 2) mais aussi par la définition des modalités de la concertation et enfin par le lancement des études. A la suite de cette délibération, un mandat d’études préalables a été confié { la SEMAVIP. Ce mandat comprenait des études de définition globale du territoire et de ses relations à son environnement ainsi que des études sur des « périmètres plus restreints » sur lesquels des opérations pourraient être engagées suivant les bilans partiels de la concertation (Conseil de Paris, 2002). Les études globales comprennent : « une étude de marché portant sur l’analyse des potentialités de développement du site, une étude des déplacements et une étude des réseaux » et la tenue d’une consultation d’urbanisme. Cette consultation d’urbanisme s’est tenue entre octobre 2002 et juillet 2003, elle regroupait quatre équipes de maîtrise d’œuvre urbaine. La première phase de la consultation a permis de mettre en évidence des principes et orientations complémentaires aux objectifs initiaux définis par la Ville de Paris (APUR, 2004): – Former de « véritables quartiers », équipés de commerces, d’équipements, de transports, etc. ; – Créer une mixité sociale et programmatique ; – Constituer des pôles économiques aux Portes de la Villette et de La Chapelle, et un quartier mixte (activités économiques et habitats) aux alentours de la Porte d’Aubervilliers et de la future gare Eole-Evangile ; – Organiser un aménagement progressif et capable de s’adapter aux inévitables évolutions futures, avec des actions à court terme et des opérations sur les terrains rapidement maîtrisables et des utilisations provisoires des terrains dont l’aménagement est prévu { long terme. A l’issue de cette consultation, l’équipe de Dussapin-Leclercq – équipe composée de Dussapin-Leclercq architectes urbanistes, Agence TER paysagistes, Gaudriot programmation – a été retenue comme architecte coordinateur du projet Paris Nord-Est. La stratégie urbaine proposée par cette équipe permet de répondre aux objectifs de la politique de la Ville de Paris et d’assurer la création progressive de quartiers diversifiés. L’importante requalification paysagère, intégrant les infrastructures de  transports et créant de nouveaux espaces verts tels que la « forêt humide » le long du boulevard périphérique, a semblé intéressante et innovante. Toutefois certains points restaient à améliorer ou à préciser, comme par exemple le renforcement des liaisons Nord-Sud ou les modes de gestion des parcs paysagers (APUR, 2004). Le rôle de l’architecte-coordinateur { l’issue de cette consultation était de formaliser ces premières réflexions et d’assurer la mise en œuvre de sa stratégie urbaine tout au long du projet face à un contexte foncier mal maîtrisé. En 2006, les orientations d’aménagement du projet Paris Nord-Est ont été inscrites dans le PLU. Les objectifs d’aménagement étaient alors triples : – « améliorer le cadre de vie » : – « désenclaver et favoriser l’ouverture du quartier » – « soutenir les activités économiques et commerciales » Dans ce document, seuls deux secteurs d’aménagement étaient identifiés. Le premier est le secteur Claude Bernard/canal Saint Denis/ quai de la Charente. Première opération d’aménagement engagée sur ce territoire, la ZAC Claude Bernard est délimitée par le boulevard périphérique au Nord, le boulevard Macdonald au Sud, { l’Est par le canal Saint Denis et { l’Ouest par l’avenue de la Porte d’Aubervilliers (Figure 44). Les constructions se répartissent sur deux terrains, d’un côté la parcelle Claude Bernard et { l’Est l’îlot quai de la Charente. Le programme d’aménagement est mixte, il prévoit la construction de 104 000m² HON, comprenant des logements, des bureaux et des locaux d’activités, un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), une école polyvalente et une halte-garderie. Le second secteur est dénommé Macdonald/Eole Evangile. Il est constitué de l’entrepôt Macdonald et de la future gare RER Eole. L’entrepôt Macdonald est un bâtiment aux « dimensions hors normes ». Long de 600 mètres, sa structure a été conçue dès son origine pour une éventuelle surélévation. Ainsi l’entrepôt sera conservé, surélevé et reconverti de manière à réaliser des logements, des bureaux, des commerces et des équipements publics. Une partie de l’entrepôt sera néanmoins démolie pour laisser passer le tramway T3 afin de garantir l’insertion urbaine de la gare en créant un espace public relié au boulevard Macdonald. Il est acté dans le PLU, qu’en plus de ces deux opérations, d’autres secteurs feront progressivement l’objet d’une opération d’aménagement. Quatre secteurs sont pressentis : Chapelle/Entrepôt Dubois, Chapelle International Nord, Chapelle/Evangile et Gare des Mines.

IDENTIFICATION DES ECHELLES DE CONSTRUCTION DU PROJET

Ainsi, la construction du projet urbain semble interroger plusieurs échelles et fait intervenir des acteurs différents selon l’échelle. Au vu des différentes étapes d’évolution du projet énoncées précédemment, trois échelles de construction du projet Paris Nord-Est apparaissent : – Le projet urbain Paris Nord-Est, – Les opérations d’aménagement, – Le territoire du nord-est parisien. La première correspond au périmètre d’intervention établi en 2002, sur lequel l’équipe d’architectesurbanistes Dussapin&Leclercq63 a travaillé et établi sa stratégie urbaine, son plan guide. C’est { cette échelle que les grandes orientations d’aménagement, les « fondamentaux » ont été définis. Toutefois, la réalisation du projet urbain sur le territoire Paris Nord-Est a dès 2002 été envisagée de manière progressive, sous la forme de différentes opérations d’aménagements de tailles plus restreintes. Il faut attendre néanmoins 2008 et le rapport de stratégie urbaine pour que ce découpage en secteurs à aménager semble figé. Les acteurs que nous avons rencontrés justifient cette organisation en opérations d’aménagement différenciées par une volonté de se démarquer de la méthode retenue sur le projet Paris Rive Gauche démarré bien plus tôt. En effet, le projet Paris Rive Gauche a fait l’objet en 1991 d’une seule ZAC, la concession d’aménagement étant attribuée { un unique aménageur, la SEMAPA. Même si le territoire Paris Rive Gauche a été divisé en secteurs lancés { l’opérationnel successivement et dont la réalisation a été coordonnée par des architectes-urbanistes différents, les acteurs de Paris Nord-Est tiennent à distinguer les deux approches. Ce choix d’organisation du projet est lié au morcellement du foncier, { l’impossibilité de réaliser un bilan financier sur un secteur aussi vaste, et { l’importance des risques potentiels de confier le projet { un seul aménageur au regard de la loi actuelle (Sabatier, 2008, p. 50). Ces secteurs d’aménagement, plus petits, constituent la deuxième échelle de construction du projet Paris Nord-Est, celle du passage progressif { l’opérationnel. Cette organisation parait garantir une plus grande flexibilité, les opérations étant déclenchées en fonction des opportunités foncières et sous des montages juridiques variés (Figure 44). Ainsi il est plus aisé d’adapter le projet dans le temps long. Si Claude Bernard, première opération de Paris Nord-Est, a été lancée sous forme de ZAC, la reconversion de l’entrepôt Macdonald est quant { elle assurée par une Société par Actions Simplifiée (SAS) Paris Nord-Est. Le secteur Chapelle International fait lui l’objet d’un lotissement aménagé par Espaces Ferroviaires, une filiale de la SNCF. Le « rapport de stratégie urbaine » est néanmoins essentiel à la bonne conduite du projet sur le long terme. Il garantit la cohérence spatiale et temporelle du projet comme nous l’a fait remarquer un responsable du projet { la Direction de l’Urbanisme : « on était conscient qu’on était en train de constituer un territoire par morceaux de puzzle. Il fallait être certain qu’il y ait une cohérence d’ensemble, ne serait-ce que sur les tracés viaires ». A ce titre, l’architecte coordinateur de Paris Nord-Est apparait comme une figure clé. Son point de vue extérieur et sa renommée donne à François Leclercq une légitimité pour observer et conseiller, que ne pourrait pas avoir un membre de la collectivité selon un technicien de Plaine Commune : « François Leclercq est là pour garder une cohérence. Comme il est extérieur, il n’est pas administratif, il a un poids pour donner… On l’écoute. Il est garant de la cohérence du projet ». En comparaison, le projet Hyppopodamos développé depuis 1993 sur Plaine Commmune a du mal sans architecte-urbaniste 63 L’agence Dussapin&Leclercq retenue en 2004 n’existe plus aujourd’hui. C’est François Leclercq et sa nouvelle agence qui depuis 2010 poursuit le travail engagé sur PNE.associé { assurer la cohérence entre les opérations d’aménagement : « Le projet a évolué, sauf qu’il n’y a pas d’urbaniste qui est resté pour maintenir cette cohérence […] normalement, c’était { mes directeurs de le faire. Le problème, c’est qu’un directeur, face aux élus, il n’a pas le même poids qu’un urbaniste de renom ». De plus, l’urbaniste coordinateur a une position centrale, { l’interface entre les différentes parties prenantes du projet. En plus de servir de référence pour les acteurs des opérations d’aménagement du projet, il peut être amené { défendre son projet auprès des propriétaires fonciers, { le présenter aux élus ou aux citoyens, mais également échanger avec les concepteurs intervenant sur des projets riverains. Sortir du périmètre d’intervention est apparu progressivement comme une évidence pour le projet PNE. Le projet initial développé par François Leclercq se construisait autour du périphérique en considérant ce qui se passait de l’autre côté du périphérique. Puis, les réflexions sur le Grand Paris ont poussé les concepteurs à reconsidérer le projet à une plus grande échelle, à observer les interactions avec les projets de transports envisagés. Ainsi une nouvelle échelle, plus large, est apparue dans les réflexions, nous l’avons nommée « territoire du nord-est parisien ». Cependant, l’architecte coordinateur avait dès le départ prôné la nécessité des échanges entre Paris et les communes riveraines notamment pour l’opération Gare des Mines/Fillettes. La délibération du 24-25 juin 2002, fondatrice du projet, rappelait déjà la nécessité de réactiver la « mobilisation intellectuelle » initiée lors du projet d’accueil des jeux olympiques de 2008 sur ce territoire intercommunal (Conseil de Paris, 2002). C’est ce qui a pu avoir lieu en 2010 avec les ateliers d’échange. Enfin, une dernière échelle de construction du projet est celle des « objets urbains » dont la somme constitue les opérations d’aménagement. Ces objets sont les bâtiments, les voiries, les espaces publics, les jardins et espaces verts, etc. La construction du projet urbain ne se fait pas de manière linéaire passant d’une échelle { l’autre mais dans une succession d’aller-retour, d’échanges entre les acteurs, comme le dit un membre d’équipe de l’architecte-coordinateur : « on fait tout le temps des allers-retours, on fait ce plan guide, on fait des plans de secteur en parallèle et ensuite on réinterroge l’ensemble ». D’ailleurs, François Leclercq intervient { plusieurs titres et à plusieurs échelles sur PNE : en plus d’être architecte coordinateur du grand projet, il est en charge de la coordination entre les architectes sur la ZAC Claude Bernard et aussi architecte d’un bâtiment de bureaux de l’entrepôt Macdonald. Considérer le projet à ces différentes échelles permet également de mettre en perspective l’application des politiques locales. Par exemple, en matière de stationnement, regarder le projet à une plus grande échelle a permis de mettre en évidence les incohérences entre la politique parisienne et celle de Plaine Commune. Des compromis doivent donc être trouvés sans quoi les solutions mises en œuvre risqueraient de mal fonctionner.

LE PUITS DE GEOTHERMIE : UN PROJET ENERGETIQUE INDEPENDANT DU PROJET URBAIN

La compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) a profité de la création de la ligne de tramway T3 pour étendre son réseau sur l’Est parisien d’une part et du projet urbain de la Ville de Paris sur le territoire Paris Nord Est et créer une boucle d’eau chaude d’autre part. Pour répondre aux objectifs du plan climat et en vue de bénéficier de la TVA préférentielle, la compagnie recherchait à augmenter la part d’ENR&R dans son mix énergétique. C’est dans cette perspective et parce que le territoire Paris Nord Est en offrait l’opportunité, qu’elle a décidé d’y implanter un puits de géothermie profonde Partie 2. Les projets étudiés | Chapitre 7. Paris Nord Est 230 alimentant la boucle d’eau chaude. La compagnie du réseau de froid urbain, Climespace, s’est ensuite jointe { ce projet de géothermie dans l’idée de coupler la production de froid à la production de chaud et ainsi optimiser l’exploitation du doublet géothermique. Ainsi les bâtiments construits dans le cadre du projet urbain peuvent bénéficier d’un chauffage et d’un rafraichissement (réservé aux immeubles tertiaires) issus pour majorité de ressources d’ENR&R. 2.1. PRIVILEGIER LE RESEAU DE CHALEUR ALIMENTE PAR DES ENERGIES RENOUVELABLES ET DE RECUPERATION : UN OBJECTIF LOCAL ET REGIONAL La CPCU a été créée en 1927 par le Baron Empain. Comparé au chauffage individuel de l’époque au bois ou au charbon, le chauffage urbain présentait plusieurs avantages : service sans interruption, sécurité (pas de risque d’incendie, ou d’intoxication au monoxyde de carbone), plus de contrainte de livraison et de stockage des combustibles dans les immeubles (Raoult, 2008). Le premier réseau s’est développé près de la gare de Lyon, puis de nombreux bâtiments administratifs et des monuments ont fait le choix du chauffage urbain (Hôtel de Ville, Conseil d’Etat, magasins du Louvre, Palais Royal, etc.). Après la seconde guerre mondiale, la CPCU a étendu son réseau pour desservir les nouveaux logements collectifs. En 1947, la Ville de Paris est entrée au capital de l’entreprise. L’essor du réseau est considérable, puisqu’en 2010, 460 000 équivalents logements sont raccordés. Aujourd’hui, la CPCU est détenue majoritairement par Cofely du groupe GDF Suez (64,39%). La Ville de Paris est toujours actionnaire à hauteur de 33,50%64. La concession de service public dont bénéficie CPCU devait arriver à terme en 2017 mais a été récemment prolongée jusqu’en 2024. En tant que concessionnaire, la CPCU « s’engage { réaliser, financer et exploiter les installations et équipements entrants dans le domaine concédé […] et plus largement { assurer le service public de distribution de la chaleur { ses risques et périls » (Convention de concession entre la Ville de Paris et la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, Convention du 10 décembre 1927, 2012, p. 4). Comme nous l’avons vu dans le CHAPITRE 3 les concessionnaires des réseaux de chauffage urbains sont incités { diversifier leurs sources d’énergies de manière { augmenter la part de la chaleur issue d’ENR&R. Selon la loi engagement national pour le logement (ENL) de juillet 2006, un chauffage urbain utilisant 50% d’énergies renouvelables ou fatales bénéficie d’une TVA préférentielle de 5,5%. Par ailleurs, la Ville de Paris demande dans son plan climat à ce que le mix énergétique de la CPCU contienne 75% d’énergies renouvelables d’ici 2020, en exploitant notamment le potentiel géothermique parisien. La ville compte donc sur son réseau de chaleur pour accroitre sa part d’énergies renouvelables, le plan climat stipulant que les bâtiments parisiens seront raccordés en priorité au réseau de chaleur CPCU. Le schéma Régional Climat Air Energie adopté en 2012 par la Région Ile-deFrance privilégie également le recours au réseau de chaleur. 

L’EXTENSION DU RESEAU CPCU DANS LE NORD-EST PARISIEN

Le réseau de la CPCU comporte deux types de canalisation, celles transportant de la vapeur et celles transportant de l’eau chaude. Les canalisations vapeur constituent le réseau principal, structurant, alors que les boucles d’eau chaude sont déployées localement lors d’un projet d’aménagement pour desservir un nouveau quartier. Les boucles d’eau chaude sont néanmoins reliées au réseau de transport vapeur. Le développement du réseau peut se faire par extension, par densification du maillage du réseau existant ou par la création d’une nouvelle boucle d’eau chaude lors d’un projet d’aménagement urbain. Les projets de développement du réseau CPCU sont contraints par deux données temporelles. D’une part, le montant et le calendrier des investissements doivent prendre en considération le fait que la concession de service public arrivera à son terme en 2024. A cette date, les équipements et infrastructures du concessionnaire pourront être repris par la Ville pour être gérés en régie ou cédés à un nouveau concessionnaire. D’autre part, le rythme des élections municipales contraint la possibilité de réaliser des travaux sur la voie publique. En effet, il est difficile en période électorale d’obtenir les autorisations nécessaires { la réalisation de travaux sur la voie publique. Outre l’obtention des autorisations préalables, réaliser des travaux sur le domaine public parisien coûte cher66. Afin de limiter les coûts de réalisation des travaux, la CPCU cherche au maximum { les mutualiser avec d’autres interventions devant être réalisées sur les mêmes voiries. Peu présente { l’est de Paris, la CPCU cherchait depuis plusieurs années à étendre son réseau dans ce secteur. Le prolongement de la ligne de tramway T3 entre la Porte de Vincennes et la Porte de La Chapelle a donc constitué l’occasion idéale d’installer une nouvelle canalisation67. La décision d’étendre le réseau CPCU dans l’est parisien a été facilitée et accélérée par les travaux de la ligne de tramway T3b. Cette décision est entérinée dans le 9 ème avenant à la convention de concession entre la Ville de Paris et la CPCU datant de 2009. Cette nouvelle canalisation de 9 km de long passant sous les boulevards des Maréchaux permet de relier les réseaux existants du sud-est et du nord-est et rend ainsi possible la suppression de la chaufferie d’appoint au fioul lourd située { La Villette. D’autant qu’un nouveau centre de production de chaleur a été construit sur le territoire Paris Nord Est : un puits de géothermie profonde. Le terrain libéré par l’ancienne chaufferie a été rendu { la Ville de Paris. Une boucle d’eau chaude a, en complément de la nouvelle canalisation vapeur, été développée pour le territoire concerné par le projet Paris Nord Est. Alimentée en partie par le puits de géothermie, cette nouvelle boucle d’eau chaude permet de délivrer de la chaleur produite à 45% par des énergies renouvelables.

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