Population cible, échantillonnage et passation

Données sociodémographiques générales

Comme énoncé précédemment, notre échantillon total se compose de 117 répondants volontaires sur les 162 possibles dont 71 hommes et 46 femmes (Annexe B, tableau 1 général). Parmi eux, 74 aspirants fonctionnaires représentant la majorité de notre échantillon sont âgés entre 18 – 25 ans, 37 ont entre 26 – 35 ans ce qui constitue le second groupe le plus important au sein de notre étude, 5 ont entre 36 – 45 ans et 1 personne est âgée de minimum 46 ans (Annexe B, tableau 2 général). L’origine des répondants est essentiellement belge, excepté pour 6 aspirants, qui sont d’origines allemande (1), française (1), italienne (2), luxembourgeoise (1) et roumaine (1). Concernant les localités actuelles des aspirants, nous relevons 5 provinces de Belgique représentées (Province de Liège, Province du Luxembourg, Province du Hainaut, Province du Brabant-Wallon et Province du Brabant-Flamand) malgré les 2 provinces de Belgique identifiées comme l’emplacement des Académies de Police. Celle de Mons étant située dans la Province du Hainaut et celle de Seraing dans la Province de Liège. Nous remarquons que le niveau d’étude le plus élevé est en grande partie le CESS (76% de l’effectif) puis le Bachelier (anciennement « Graduat ») (20% de l’effectif) et enfin le Master (anciennement « Licence ») (4% de l’effectif).

Aucun aspirant fonctionnaire ne détient le niveau d’étude de Doctorat (Annexe B, tableau 3 général). Le parcours professionnel (métier) avant de rejoindre l’Académie de Police est représenté d’abord par le secteur Privé (42% de l’effectif) suivi de la catégorie Autres (16% de l’effectif) puis le secteur Public (13% de l’effectif) en continuant par le secteur de l’Horeca (7% de l’effectif) et l’enseignement (4% de l’effectif) en terminant par le métier de la construction (2% de l’effectif) (Annexe B, tableau 4 général). En lien avec cette question, les raisons qui ont poussé les aspirants fonctionnaires à quitter leur emploi sont celles d’un métier qui ne correspond plus à leurs attentes (45%) suivies de la catégorie Autres raisons (40%), suivies par une mauvaise ambiance de travail (8%) également pour des raisons économiques et financières (4%) et terminées par un horaire surchargé (2%) et situation de stress (1%). 16% de répondants n’avaient pas d’emploi auparavant. (Annexe B, tableau 5 général). Ces raisons suivent le modèle de l’Académie de Mons (Annexe B, tableau 5.1) et se distinguent de celui de l’Académie de Seraing (Annexe B, tableau 5.2) où la catégorie Autres raisons domine le classement devant le métier ne correspond plus à mes attentes et la mauvaise ambiance de travail. Enfin, la dernière question de la partie 1 interroge quant à l’importance globale que les aspirants fonctionnaires attribuent aux caractéristiques d’accès à l’emploi préétablies (Annexe B, tableau 6 général). En mentionnant les majorités, nous obtenons 74 d’entre eux qui ont répondu « Tout à fait d’accord » concernant l’opportunité d’évolution (63% de l’effectif), 68 sont « Tout à fait d’accord » vis-à-vis de la sécurité d’emploi (58% de l’effectif), 53 sont « Plutôt d’accord » par rapport au fait de travailler de manière autonome (45% de l’effectif), 66 sont « Plutôt d’accord » quant à un emploi satisfaisant financièrement (56% de l’effectif), 94 sont « Tout à fait d’accord » quant à un emploi utile à la société (80% de l’effectif), 40 sont « Tout à fait d’accord » concernant un horaire flexible (34% de l’effectif) et 48 sont « Neutres » à propos d’avoir du pouvoir/prestige (41% de l’effectif).

Motivations et attentes générales

La partie 2 débute avec un classement général relevant les 7 caractéristiques de la fonctionnalité policière classées par ordre de préférence selon les aspirants fonctionnaires volontaires à l’enquête (Annexe B, tableau 7 général). A la première place, nous retrouvons l’intervention pour une moyenne de 23,60% des répondants. En seconde place, il s’agit des enquêtes et recherches pour 17,30% de l’effectif. Le maintien de l’ordre public complète la fin du podium pour 14,10% des aspirants fonctionnaires. Les autres fonctionnalités policières arrivent les unes à la suite des autres suivant cet ordre : en 4ème place, la circulation pour une moyenne de 13,40% des répondants; en 5ème place, le travail de quartier se positionne avec une moyenne de 13% parmi les répondants; à l’avant-dernière place, nous retrouvons l’assistance policière aux victimes pour 12% des aspirants et en dernière position, il s’agit de l’accueil choisi pour 6,60% d’entre eux. Ce classement général ressemble à celui de l’Académie de Mons (Annexe B, tableau 7.1) mais il se distingue, toutefois, aux positions 3 et 4. Effectivement, les aspirants ont respectivement choisi la circulation suivie du maintien de l’ordre public. Concernant l’Académie de Seraing, les aspirants ont un classement des 7 fonctionnalités policières plus distingué (Annexe B, tableau 7.2).

Les deux premières places restent inchangées contrairement aux 3ème, 4ème, 5ème et 6ème places. Suivant cet ordre, nous remarquons une préférence pour le travail de quartier, l’assistance policière aux victimes, le maintien de l’ordre public et la circulation. De plus, la majorité d’entre eux souhaitent s’orienter plutôt vers la Police Locale (67% de l’effectif) que vers la Police Fédérale (33% de l’effectif) (Annexe B, tableau 8 général). Quant au choix de la zone de travail, ils ont tendance à vouloir évoluer dans une ville moyenne (53% de l’effectif) puis dans une grande ville (36% de l’effectif) et enfin au sein d’une zone rurale (11% de l’effectif) (Annexe B, tableau 9 général). Ces choix sont différents selon que les aspirants fassent partie de l’une ou l’autre Académie de Police. Celle de Mons voit une zone de travail préférée dans une ville moyenne (65% de son effectif) puis dans une grande ville (23% de son effectif) et enfin vers une zone rurale (12% de son effectif) (Annexe B, tableau 9.1). Celle de Seraing inverse cette tendance puisque les aspirants souhaitent évoluer dans une grande ville (54% de son effectif) puis dans une ville moyenne (35% de son effectif) et enfin vers une zone rurale (11% de son effectif) (Annexe B, tableau 9.2). Ensuite, les aspirants fonctionnaires ont été invités à cocher la mesure selon laquelle les personnes proposées les ont encouragés à rejoindre les forces de l’ordre (Annexe B, tableau 10 général). Dans le cercle familial proche, la mère a « Tout à fait encouragé » 42% des répondants, 23% d’entre eux ont été « Plutôt encouragés », 26% de l’échantillon n’ont eu ni encouragement ni aucun découragement. Seulement 4% des aspirants ont été « Plutôt découragés » et 5% signalent n’être « Pas du tout encouragés ». Quant au père, il a « Tout à fait encouragé » 38% des répondants et « Plutôt encouragé » 26% des participants.

29% d’entre eux n’ont reçu ni des encouragements ni des découragements. Toutefois, 4% ont été « Plutôt découragés » et 3% « Pas du tout encouragés ». Les dernières personnes proches mentionnées sont les frères et soeurs. 35% des aspirants signalent qu’ils ont été « Tout à fait encouragés » par leurs frères ou soeurs, 24% ont été « Plutôt encouragés », 35% n’ont eu ni encouragement ni découragement. A peine 3% ont été « Plutôt découragés » et également 3% « Pas du tout encouragés ». En dehors du cercle familial, nous retrouvons les « Amis » via lesquels 46% des aspirants ont été « Tout à fait encouragés » et 32% de l’effectif ont été « Plutôt encouragés ». 17% de notre échantillon n’ont reçu ni encouragement ni découragement. Uniquement 2% ont été « Plutôt découragés » et 1% a été « Tout à fait découragé ». Via les « Professeur(s)/Conseiller(s) Pédagogique(s) », les aspirants ont été 28% à être « Tout à fait encouragés » et 19% « Plutôt encouragés ». Ils ont été majoritairement 49% à ne recevoir aucun encouragement ni découragement. 2% d’entre eux ont été « Plutôt découragés » ainsi que 2% « Pas du tout encouragés ». L’avant dernière catégorie est celle des « Policiers de votre entourage » par lesquels 51% de notre échantillon ont été « Tout à fait encouragés » et 21% ont été « Plutôt encouragés ». 18% d’entre eux dévoilent n’avoir reçu ni encouragement ni découragement.

Enfin, 7% des interrogés ont été « Plutôt découragés » et 3% « Pas du tout encouragés ». La dernière catégorie « Autres » rassemble les personnes qui peuvent être considérées comme faisant partie du cercle familial ou en dehors de celui-ci selon les avis des répondants (par exemples : les conjoints, oncles et tantes, etc.). 47% des aspirants affirment être « Tout à fait encouragés » par ceux-ci et 30% ont été « Plutôt encouragés ». 16% d’entre eux n’ont reçu ni encouragement ni découragement. Pour finir, 5% des aspirants ont été « Plutôt découragés » et 2% « Pas du tout encouragés ». En lien avec cette question, les aspirants fonctionnaires ont été invités à cocher la mesure selon laquelle ces mêmes personnes les ont encouragés à choisir une autre carrière que la Police (Annexe B, tableau 11 général). Concernant le cercle familial, nous retrouvons la mère via laquelle 11% de l’effectif ont été « Tout à fait encouragés » et 13% « Plutôt encouragés ». La majorité établit à 51%, signale n’avoir reçu ni encouragement ni découragement. 8% affirment être « Plutôt découragés » et 16% déclarent n’être « Pas du tout encouragés ». Par leur père, 6% des aspirants sont « Tout à fait encouragés » et 10% sont « Plutôt encouragés ». La plus grande partie de l’effectif (61%) énonce n’avoir reçu ni encouragement ni découragement. 7% ont été « Plutôt découragés » et 16% n’ont été « Pas du tout encouragés ».

A travers la catégorie « Frère(s)/Soeur(s) », les aspirants ont été 3% à être « Tout à fait encouragés » contre 5% à être « Plutôt encouragés ». Le plus grand nombre des répondants (67%) ont été ni encouragés ni découragés. 8% ont été « Plutôt découragés » et 17% « Pas du tout encouragés ». En dehors du cercle familial, nous reprenons la catégorie « Amis » par lesquels 8% des répondants ont été « Tout à fait encouragés » et 10% ont été « Plutôt encouragés ». La plupart des participants (54%) dévoilent n’avoir obtenu ni encouragement ni découragement. 8% ont été « Plutôt découragés » et 19% « Pas du tout encouragés ». Par un (des) « Professeur(s)/Conseiller(s) Pédagogique(s) », 7% de notre échantillon signalent avoir été « Tout à fait encouragés » et 6% avoir été « Plutôt encouragés ». Avec le pourcentage des répondants le plus élevé, 69% témoignent n’avoir reçu ni encouragement ni découragement. 5% ont été « Plutôt découragés » et 13% « Pas du tout encouragés ». L’avant dernière catégorie est celle des « Policiers de votre entourage » via lesquels 9% des aspirants ont été « Tout à fait encouragés » et 4% ont été « Plutôt encouragés ». La majorité (51%) relève n’avoir obtenu ni encouragement ni découragement. 13% signalent avoir été « Plutôt découragés » et 22% « Pas du tout encouragés ». La dernière catégorie « Autres » suscite pour 9% de l’effectif d’avoir été « Tout à fait encouragés » et pour 6% d’avoir été « Plutôt encouragés ». Le plus grand nombre des aspirants (45%) déclarent n’avoir obtenu aucun encouragement ni découragement. 17% ont été « Plutôt découragés » et 22% « Pas du tout encouragés ».

Table des matières

Remerciements
Résumé
Abstract
Introduction
1. Corpus théorique et questions de recherches
2. Méthodologie
2.1. Objectifs de la recherche
2.2. Population cible, échantillonnage et passation
2.3. L’outil de récolte
2.3.1. Données sociodémographiques
2.3.2. Motivations et attentes
2.3.3. Représentations
3. Résultats
3.1. Stratégie d’analyse
3.2. Données sociodémographiques générales
3.3. Motivations et attentes générales
3.3.1. Questions ouvertes
3.4. Représentations
3.5. Résultats statistiques
4. Discussions
4.1. Forces et faiblesses de l’étude
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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