Projet de creation et d’exploitation d’un cyberbus

La mission de notre mémoire qui est la mise en place d’un parc de cybercafé mobile ou « Cyberbus » à Antananarivo est à la fois d’encourager l’excellence, de promouvoir l’innovation dans l’enseignement et l’apprentissage médiatisés, de concevoir et produire des produits éducatifs et multimédiatisés et de développer des stratégies afin d’intégrer les technologies dans le processus de enseignement et l’apprentissage dans les Universités, les Ecoles et ainsi dans le reste de toutes activités à entreprendre quotidiennement.

Historiquement, les télécommunications connaissent un bouleversement majeur après 100 ans de monopole sur la prestation d’un « service unique » : le téléphone. Cette mutation conjugue l’ouverture à la concurrence et la multiplication des services, le spectaculaire essor des mobiles et la mise en place d’un réseau mondial d’information : l’Internet. Mais l’Internet est aussi utilisé pour accéder à de multiples serveurs d’informations et à des bases de données. Il permet d’acquérir des logiciels, de parler en ligne, ainsi que de d’avoir accès à d’autres services et à d’autres applications dans le domaine du divertissement.

L’Internet est actuellement le plus grand réseau informatique sur la planète. Il peut être considéré comme le réseau des réseaux. Les espaces cyber sont considérés comme étant : la découverte, une initiation à Internet et au multimédia, un lieu d’accès en libre service, un espace de rencontres et d’échanges. Les EPM sont pour l’accès au multimédia aussi essentiels que les bibliothèques pour l’accès de tous aux livres. Les ordinateurs en réseau y remplacent les rayons de livres, les animateurs jouant le quadruple rôle de bibliothécaire, de professeur des écoles faisant découvrir le cyberespace, de technicien informatique et de médiateur au service de l’expression individuelle ou collective.

PRESENTATION DU PROJET 

HISTORIQUE

Il est né en 1969, lorsque le département Américain de la défense (DoD) décida d’investir des fonds pour développer un réseau expérimental permettant l’échange d’information entre des sites éloignés de recherche et de développement et pouvant fonctionner sans interruption, même en cas de destruction partielle du réseau. Le réseau ARPANET (Advanced Reseach Projects Agency NETwork) est alors né.

Mais le temps passe et l’histoire s’avance, l’Internet se développe de plus en plus. Durant les années 1970, le protocole TCP/IP est devenu le protocole de communication standard du réseau ARPANET. Il a été développé par l’InterNetwork Working Group mais nous le verrons plus tard. En ce temps-là, le nombre d’utilisateurs, provenant principalement du gouvernement (chercheurs, militaires, contractuels pour la défense, etc.) et du milieu universitaire, n’a pas cessé d’augmenter.

Au milieu des années 1980, les différents réseaux de recherche américains ont reliés entre eux (avec le protocole TCP/IP) pour former le réseau NSFnet (National Science Fondation Network) et remplacer le réseau ARPANET. La partie militaire du réseau fut mise à part et forma MILNET. En 1989 au Canada, les réseaux NetNorth et CDNN, issus des milieux gouvernementaux et universitaires, ont fourni les bases nécessaires pour le développement de l’équivalent canadien de NSFN : le réseau CA*net (ce dernier étant relié au NSFN). A ce moment, pour être connecté, les frais annuels étaient de l’ordre de 125 000 F. Dans les autres pays, des structures semblables ont été développées, et finalement, le regroupement de tous ces réseaux à base de TCP/IP forma l’Internet dans les années 90.

En 1992, c’est l’apparition du WWW (World Wide Web), développé par CERN, qui, nous le verrons plus loin, a donné à l’Internet sa convivialité grâce à la navigation par Hyperliens. Cela a largement contribué à l’augmentation soudaine du nombre de personnes sur le réseau et en particulier des « non-initiés ».

Les différents services (Mail, Chat, FTP, …) dont on fera une description détaillée plus loin, sont apparus et se sont développés parallèlement. L’Internet est géré (standardisation des protocoles…) par l’ISOC : Internet SOCIETY qui est une organisation indépendante, à but non lucratif, ouverte à tout internaute quel qu’il soit.

Les temps sont écoulés rapidement tandis qu’il a fait son apparition au début des années 1980, il y avait seulement 283 serveurs (ordinateurs qui fournissent des services en réseaux) enregistrés. En février 1986, il y en avait 2 308. Aujourd’hui, grâce à une croissance absolument phénoménale, l’Internet comprend plusieurs millions de postes repartis sur toute la planète. Vingt ans d’améliorations technologiques ont abouti à une multiplication par 20 de vitesse des lignes et à un accroissement des performances des ordinateurs composant le réseau.

En outre, l’Internet ne se limite plus aux usagers traditionnels : gouvernements et universités. Les particuliers peuvent maintenant se joindre à l’Internet. Selon des statistiques du février 1995, 13.5 millions de personnes ont la possibilité d’utiliser ses services.

Les applications commerciales sont également de plus en plus répandues et les transactions sont de plus en plus sécurisées.

Avec le développement des mondes virtuels nous découvrons le Cybermonde, monde lointain situé dans le cyberspace qui recouvre un espace aussi grand que notre imagination. Certains l’appellent actuellement : « Cybercafé » cette appellation est dérivée d’un geste d’initiation à l’exploration d’Internet autour d’un verre, mais avec des copains situés au fin fond de l’Alaska ou de la forêt équatoriale à des milliers de kilomètres de là.

A Madagascar, les premiers cybercafés furent apparus au début de ce nouveau millénaire ; et malgré l’évolution de cette activité dans le pays, spécialement à la capital, une part de marché en encore considérable, en tenant compte de l’augmentation des utilisateurs potentiels de plus en plus jeunes, et vu le nombre incessant des nouveaux services disponibles sur le Net ; car il faut préciser que dans le commerce de l’Internet, comme dans n’importe quel commerce, il faut toujours être à mesure d’offrir aux utilisateurs le dernier-né des services fournis. Parmi ces services, on parlera de deux grands types, à savoir : les services interactifs, i.e ceux qui nécessitent une connexion effective entre la machine locale et la machine distante au moment de la requête, et les services non interactifs, ceux qui n’exigent pas de connexion réelle, parmi les plus courants, on citera les News, les mailservers, les courriers électroniques,…

CARACTERISTIQUE DU PROJET

Principes de base du fonctionnement de l’Internet

L’accessibilité
L’accessibilité est un des principes moteurs du développement de l’Internet. C’est en accord avec ce premier principe que la décision a été prise de brancher l’ensemble des établissements d’enseignements du Québec. L’accès élargi au plus grand nombre fait partie des priorités des groupes qui influencent l’Internet, notamment Internet Society.

L’utilité publique
Les promoteurs d’Internet visent certainement à ce qu’il devienne une utilité publique pleinement accessible et contrôlée publiquement. Une des caractéristiques principales de l’Internet est que son développement correspond généralement aux besoins réels des usagers ; cette caractéristique est, pour plusieurs, à préserver. Conséquemment, les institutions publiques devraient s’efforcer d’en offrir l’accès, et les coûts de son maintien et de son développement devraient être partagés équitablement.

Le respect des règles de conduites et d’éthique
Les usagers doivent graduellement apprendre le code éthique qui régit l’utilisateur de l’Internet. Comme c’est un code no écrit, il est difficile à apprendre sans le concours de l’expérience. C’est pourquoi il est important de poser des questions et de bien s’informer afin éviter de provoquer des réactions de la part des internautes chevronnés. Les questions sur le fonctionnement, sur les règles internes ainsi que sur les codes éthique sont généralement bien reçues. Il vaut mieux questionner que se faire « flamber » (en anglais, on dit « flame » pour identifier un message insultant ou des critiques sévères ou virulents).

Les solutions techniques appropriées
Afin que ces principes puissent se matérialiser, tout un « arsenal » technique a dû être pensé, créé et utilisé. Par cet aspect, l’Internet a été un véritable catalyseur qui favorise l’innovation technologique et scientifique. C’est pourquoi, l’Internet task force* fut créé, afin de s’assurer que les besoins des usagers dans le domaine des nouvelles technologies soient satisfaits.

Table des matières

INTRODUCTION
1ERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1. – Historique
Section 2. – Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1. – Description du marché
Section 2. – Analyse de l’offre
Section 3. – Analyse de la demande
Section 4. – Concurrence
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES
D’EVALUATION
Section 1. – Outils d’Evaluation du projet
Section 2. – Les critères d’évaluation du projet
2EME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1. – Identification des materiels
Section 2. – Technique de production envisagée
CHAPITRE II : CAPACITE DE LA PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1. – Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée
Section 2. – Différents facteurs de production
Mémoire de Fin d’études
Annick LALAHARIJAONA
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1. – Organigramme des différentes structures de l’organisation
Section 2. – Organisation du travail
3EME PARTIE : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 1. – Coût des investissements et compte de gestion
Section 2. – Tableau et calcul d’amortissement
Section 3. – Plan de financement
Section 4. – Plan de remboursement des dettes
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1. – Compte de resultat prévisionnel
Section 2. – Plan de trésorerie
Section 3. – Tableau de grandeurs caracteristiques de gestion
Section 4. – Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1. – Evaluation sociale
Section 2. – Evaluaton economique
Section 3. – Evaluation financiere
CONCLUSION GENERALE

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