Question relative à la perception de la RSE

Le mode d’analyse retenue

Un traitement informatique a été choisi. Les questionnaires ont été vérifiés et codifiés pour constituer une banque de données à partir de laquelle des analyses statistiques ont pu être opérées avec l‟aide du logiciel Microsoft EXCEL. Quant à l‟analyse des données, elle a d‟abord consisté à calculer les fréquences, les moyennes et les pourcentages d‟erreur et, ensuite, on s‟est focalisé sur une analyse descriptive, en de profiter la complémentarité de la démarche quantitative et qualitative. 4-Concernant la question relative à l‟ancienneté dans l‟entreprise, nous remarquons que la grande partie des questionnés n‟ont pas beaucoup d‟ancienneté dans l‟entreprise. Cela rejoint les résultats obtenus dans la question qui concerne la tranche d‟âge. 1-En réponse à la première question, relative à la perception de la RSE, presque la moitié des questionnés déclarent connaître un peu le terme „RSE‟. Ce qui laisse croire à une non maitrise de ce terme et de son application. Cela pourrait être du à la nouveauté du domaine de la RSE, mais peut être aussi au manque d‟expérience de l‟échantillon questionné. 2-Sur la deuxième question, qui donne le sens de la RSE, 67% des personnes interrogées pensent que la RSE est une obligation imposée par la loi (réponse 1) tandis  que 27% pensent que c‟est un processus volontaire (réponse 2) et 7% ignorent ce qu‟est la RSE (réponse 3). Alors que la RSE est connue comme étant un processus volontaire, ces résultats confirment ceux obtenus dans la première question qui concerne le sens de la RSE. 3-Dans la troisième question qui concerne l‟importance donnée par l‟entreprise aux parties prenantes, les individus interrogés affirment que leur entreprise donne de l‟importance :

– ISR : 16 % des questionnés assurent que l‟ISR est une norme volontaire, 53 % que c‟est une norme imposée par la loi et 31 % qui ne l‟appliquent pas ; – Certification sociale : pour 23 % des personnes interrogées, la certification sociale est une norme volontaire, pour 62 % c‟est une norme imposée par la loi alors que pour 15 %, elle n‟est pas appliquée ; – Audit social : pour 21 % de l‟échantillon interrogé, l‟audit social est une norme volontaire, pour 64 %, elle est imposée par la loi et pour 15 %, elle est non appliquée ; – Gestion des plaintes : 21% des cadres questionnées affirment que la gestion des plaintes est une norme volontaire, 72% qu‟elle est imposée par la loi et pour 7% elle n‟est pas appliquée. -Code de conduite : pour 36% des individus interrogés, le code de conduite est une norme volontaire, pour 50% elle est imposée par la loi et pour 14% elle n‟est pas appliquée. -Participation des parties prenantes : 28% de l‟échantillon affirment que la participation des parties prenantes est une norme volontaire, 50% qu‟elle est imposée par la loi et 22% elle n‟est pas appliquée. -Respect des droits de l‟homme : pour 64% des personnes interrogées le respect des droits de l‟homme est une norme volontaire, pour 21% elle est imposée par la loi alors que pour 15% elle n‟est pas appliquée. -Publication d‟informations non financières : 38% de l‟échantillon attestent que la publication d‟informations non financières est une norme volontaire tandis que 62% déclarent qu‟elle est imposée par la loi.

Nous constatons que ma majorité des cadres interrogés, déclarent que ces normes sont imposées par la loi, ceci traduit leur manque de connaissance en matière de RSE. Nous remarquons aussi que plusieurs cadres interrogés déclarent que leur entreprise n‟applique pas ces normes ce qui fait tirer la sonnette d‟alarme. 5-Concernant la cinquième question qui concerne la participation des parties prenantes à la définition de la RSE, 40% des cadres interrogés affirment que leur entreprise fait participer ses parties prenantes à la définition de sa RSE tandis que 20% déclarent le contraire, ceci serait peut être causé par le désir qu‟aurait l‟entreprise d‟améliorer son image aux yeux des ses parties prenantes étant donné que ces derniers influent énormément sur l‟entreprise. 6-40% des cadres interrogés déclarent que le département communication est chargé de la mise en œuvre de la politique RSE, tandis que 13% le marketing et 27% pour les ressources humaines. Peut être parce que le département communication est responsable de tout ce qui est relationnel et de ce fait des relations avec les parties prenantes. 7-Dans la septième question relative au code de conduite de l‟entreprise, 47% des personnes interrogées attestent que leur entreprise applique un code de conduite, alors que 13% ne l‟applique pas. Malgré les 47% qui suivent un code de conduite ce chiffre reste bas puisque chaque entreprise doit suivre un code de conduite.

 

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