Quota des énergies renouvelables

 Quota des énergies renouvelables

INTRODUCTION GENERALE

L’énergie est directement identifiée comme faisant partie des priorités pour le développement de notre pays. Le premier axe du Cadre de Lutte Stratégique contre la Pauvreté (CSLP) vise à accélérer la croissance économique qui est la base de toute réduction de la pauvreté, à améliorer la compétitivité de l’économie et à réduire sa dépendance vis à vis des facteurs exogènes ; Le Deuxième axe vise à valoriser le potentiel de croissance et de productivité des pauvres et le troisième axe vise le développement des ressources humaines et l’accès aux services de base.Ces trois premiers axes du CSLP peuvent donc être au moins indirectement, ou même directement liés à l’énergie et notamment la promotion des énergies renouvelables dans le pays.Processus de maîtrise de l’énergie dès l’aube de l’histoire ;l’Homme a connu l’énergie et en devient dépendant pour sa survie[1].Jusqu’au moyen âge la force musculaire de l’Homme et de l’animal constituaient la source principale d’énergie, l’invention de l’arc pour la chasse constitue un progrès dans la maîtrise de cette énergie ; il est possible d’emmagasiner celle-ci en tirant sur la corde et la libérer brutalement en la lâchant. L’énergie du vent est progressivement utilisée pour voyager sur des bateaux à voiles, pour moudre le grain (moulins à vent, puis à eau) ; le bois et le charbon permettent quant à eux de se réchauffer. Après avoir exploité les forces précédentes, l’Homme a appris à exploiter les énergies contenues dans la nature et capable de lui fournir une quantité,croissante de travail mécanique par l’emploi de machines (machine-outil, chaudières et moteurs) ; l’énergie est alors fournie par un carburant ou énergie fossile. Cependant la demande énergétique connaît depuis plus d’un siècle une croissance continue liée au développement économique (développement industriel, l’augmentation des parcs automobiles et la multiplication des équipements domestiques) et à la croissance de la population (plus de bouches à nourrir, à vêtir, à transporter). Cette croissance de la demande à été majoritairement couverte par les sources d’énergies conventionnelles (énergie fossile, énergie nucléaire), motivée par des considérations purement économiques et qui s’avèrent incompatibles avec un développement durable.

HYDROÉLECTRICITÉ

Nous commencerons par l’hydroélectricité :La Mauritanie bénéficie de ressources hydrauliques potentielles intéressantes. Les principalesressources sont liées au fleuve Sénégal.La Mauritanie est membre de l’Organisation de Mise en Valeur du fleuve Sénégal l’OMVS depuis sa création en 1972 et à ce titre participe aux projets réalisés et planifiés dans ce cadre.Au sein de l’OMVS, la Mauritanie a notamment participé à la construction et mise en valeur du barrage de Manantali (entré en service en 2001) et de Félou (entré en service en 2013). Elle dispose d’un droit de tirage respectif de 15% et 30% dans ces ouvrages. La clé de répartition des barrages projetés est passée à 25% à égalité avec les 3 autres pays de l’OMVS.Nous montrons la courbe d’évolution du quota mauritanien au sein de cette organisation[5].(OMVS) installée disponible pour la Mauritanie(MW)Les deux principaux ouvrages actuellement en service sont le barrage de Manantali, pour lequel la Mauritanie bénéficie de 30 MW sur les 200 MW de capacité disponible et celui de Felou pour lequel le pays bénéficie d’une capacité disponible de 18 MW[6]. La Mauritanie doit bénéficier auprès de 217 MW sur un peu moins de 690 MW de capacité prévue pour la totalité des projets de l’OMVS prévus. En dehors de Manantali et de Felou, les barrages de Gouina et Gourbassi sont ceux qui devraient être réalisés à plus court terme, d’ici 2020. Ces projets sont couplés à des projets d’interconnexion électrique permettant de distribuer l’énergie produite sur les pays participants.En dehors des projets de grandes tailles prévues dans le cadre de l’OMVS, la Mauritanie des ressources hydrauliques limitées, dans le sud du pays, qui pourraient cependant être exploitées.Ces ressources sont pour l’instant mal connues, mais pourraient donner lieu à une exploitation conjointe pour de l’irrigation et de la production d’électricité[7].

 BIOMASSE

Nous passons maintenant à la biomasse avec ces trois composantes :

Bois énergie

La consommation d’énergie primaire de la Mauritanie est assurée à 67% par de la biomasse traditionnelle (bois et charbon de bois). Malgré son climat globalement désertique, une partie significative de la consommation d’énergie du pays est actuellement assurée par de la biomasse.L’on peut constater une baisse de la consommation de bois et une augmentation de celle du charbon de bois. Ces deux ressources restent une source privilégiée pour la cuisson des aliments mais la consommation de biomasse traditionnelle combinée aux effets de sécheresses et d’incendies a fortement dégradé la couverture végétale du pays. Ces ressources sont donc menacées par une combinaison de facteurs et font aujourd’hui l’objet de programmes conséquents de re-végétalisation dont les résultats doivent encore être évalués[9].D’autre part, les résidus d’agriculture fournissent précédemment un peu plus de 500 000 t de déchets par an, correspondant à un potentiel énergétique d’à peu près 3,7 GWh Finalement, il faut noter deux ressources potentielles supplémentaires. L’une, le Jatropha, est mentionnée comme pouvant aider à lutter contre la désertification et potentiellement pour la production de biocarburants. Étant une plante pérenne et peu consommatrice d’eau, le Jatropha pourrait effectivement servir dans le cadre du programme Mauritanien de re-végétalisation. Par contre, la plante nécessite une quantité d’eau suffisante pour être productive en graines (base de la production de biocarburants), ce qui risque de limiter sa productivité. L’autre, le Typha,pourrait faire l’objet d’une exploitation plus limitée —pour remplacer le charbon de bois dans la cuisson— et d’une double utilité puisque son exploitation permettrait de lutter contre l’invasion du Typha dans les fleuves et rivières, facteur de réduction de la richesse du biotope local[10].

 Incinérateur des déchets solides

À Nouakchott un projet Canadien d’incinérateur pour la valorisation des déchets solides (voirfigure ci dessous) sera bientôt mis en œuvre: solution à la fois aux problèmes des déchets (en les éliminant) et au déficit de la production d’électricité (la centrale aura une capacité nette minimale de 10 MW).

Biocarburant

Il existe aussi un projet de production de sucre à Foum Gleita. Celui-ci, à travers l’utilisation de la Bagasse pourrait permettre une production électrique atteignant 18 MW ainsi que 10 millions de litres d’éthanol par an[11]. 

EOLIENNE

C’est maintenant le tour de l’énergie éolienne : La Mauritanie bénéficie de ressources éoliennes potentielles intéressantes. Les ressources les plus intéressantes, comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, sont concentrées sur certaines zones. Ces données, étant principalement interprétées à partir de mesures satellite qui restent globales et doivent être confirmées par des campagnes de mesure spécifiques dans le pays.

Table des matières

 Liste des figures et tableaux
Introduction Géneral 
conculsion
Chapitre I : panorma des énergies renouvelables exploitées en mauritanie
II-1 l’hydroelectricite 
II-2 la biomasse 
II-2-1 boisenergie
II-2-2 Incinerateur des dechets solid
II-2-3 biocarburant
II-3
l’eolien
II-4
l’energie solaire 
Chapitre II : cas particulier de la ville de Nouakchott
II-1-1 Description de la central
II-1-2 les modules solaires
II-1-2-1
les support des panneaux
II-1-2-2
le cablage des panneaux 
II-1-3
les boites de combinaison
II-1-4
les chambres 
II-1-4-1 les onduleurs
II-1-4-2 les transformateurs 
II-2 Exploitation des données
II-3 Idées pour la recherché
Chapitre III : l’offre et la Demande d’énergie en Mauritan 
III-1 la production
III-2 la demande
Conclusion Géneral 
Annexes
Etude bibliographique
Bibliographique
Webographie

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