Recherche sur les Dardaniens

Recherche sur les Dardaniens

La royauté et la hiérarchisation sociale

Pendant les époques archaïque et classique les sources écrites sur la royauté et sur les Dardaniens en général sont silencieuses. Le seul moyen de connaître les différences sociales sont les données archéologiques dont l’interprétation n’est pas toujours facile. L’exemple le plus fréquent est celui des riches mobiliers des tombes tumulaires qualifiées de « princières » dont le cas le plus célèbre est celui de Trébénishte en aire illyrienne464. En Dardanie, les exemples connus sont les tumulus de Banja e Pejës et de Novi Pazar ; le mobilier de ces tombes est caractérisé par des importations grecques et des perles en ambre d’origine celtique au baltique. Cette apparition d’importations grecques dans les nécropoles tumulaire ainsi que celle des fortifications dans les habitats de la deuxième phase de l’Âge du fer sont une indication claire d’une différenciation sociale perceptible à parti du VIe siècles av. J.-C. L’imitation des formes importées dans les productions locales témoigne à son tour d’une permanence voire même d’une augmentation de la demande pour ce genre de produits. Cette différenciation sociale est donc un phénomène durable. L’organisation était de type tribal et l’on connaît grâce à Strabon le nom de deux tribus, les Galabroi et les Thunates465. Le témoignage du géographe est intéressant car il donne une vision contrastée de ces deux tribus : celle des Galabroi connaissait la vie urbaine, alors que les Thunates, frontalier des Maedes et des Thraces, sont décrits comme des peuples sauvages vivant dans des tanières. Il semble que la société dardanienne était composée de grands propriétaires disposant d’une main d’œuvre abondante composée de dépendants qui servaient aussi comme fantassins dans l’armée. On peut considérer que ceux qui détenaient les richesses constituait l’aristocratie du pays. Cette richesse provient aussi de l’exploitation des mines qui a permis l’émissions de quelques monnaies royales. En cas d’expédition militaire, il est vraisemblable que les chefs militaires choisissaient un général qui, surtout à la suite de victoires et des butins amassés, pouvait conserver le pouvoir sur le pays et apparaître dans les sources avec le titre de roi. Les sources écrites sur la royauté dardanienne sont rares et ont donné lieu à beaucoup de discussions. Généralement, les noms des rois dardaniens mentionnés comme tels sont liés les uns aux autres en tant qu’héritiers directs du trône et il y aurait donc un principe dynastique. Cette situation n’est pas attestée avant le IIIe siècle. Si les nécropoles tumulaires dites  « princières » ont continué à être utilisées, aucune nécropole nouvelle n’apparaît à cette époque et aucune nécropole proprement royale n’a pu être identifiée, de même qu’on ne connaît pas le nom d’une capitale de royaume. Il semble donc que les nouveaux héritiers étaient enterrés dans les nécropoles de leurs ancêtres, et que les « royautés » passaient d’une grande famille à une autre. Un des premiers roi connus dans les sources est Bardylis. On sait qu’il a rassemblé les tribus illyriennes contre la Macédoine, et même si les Dardaniens ne sont pas mentionnés parmi elles, la plupart des spécialistes pensent qu’ils en faisaient partie parce que Bardylis exploitait à son profit les mines de Damastion466. Il est par ailleurs intéressant de voir que la tradition fait de Bardylis à l’origine un charbonnier467, métier qui dans l’antiquité était plutôt déprécié, ce qui confirme que les ressources minières étaient sources de profit et permettaient l’ascension sociale. À noter que l’exploitation du charbon se faisait à ciel ouvert dans les plaines du Kosovo et de la Drenicë, comme c’est le cas encore aujourd’hui. Bardylis était sans aucun doute un roi illyrien, mais il pouvait avoir eu les Dardaniens sous son autorité, surtout après la conquête de Bylazora et les guerres que Philippe avait menées contre les Dardaniens468. Toutefois, cette idée d’une hégémonie illyrienne sur les dardaniens n’est pas acceptée de tous les historiens469 . La royauté dardanienne d’après les sources littéraires a connu quatre rois et une princesse. Le premier roi est mentionné par Justin dans un contexte qui se situe en 279 av. J.-C. Malheureusement Justin ne donne pas son nom, mais d’après son témoignage il est clair que le roi dispose des forces armées et conduit la diplomatie de son pays0 . Le fait que ce roi considère le roi de Macédoine Ptolémée Kéraunos comme jeune et sans expérience, laisse à penser que lui-même avait quelque expérience et exerçait la royauté depuis quelque temps au moins depuis l’époque de Lysimaque qui avait comme contemporain Monounios roi des Illyriens (290-270 av. J.-C.). Pour Hammond et Wilkes ce Monounios était aussi ce roi des Dardaniens connu des sources de Justin1 mais cette hypothèse n’est pas retenue par d’autres historiens2 car Monounios était en guerre contre Ptolémée Kéraunos3. Toutefois, le rôle de Monounios dans cette guerre était secondaire car il y avait été invité par Ptolémée Épigone qui revendiquait le trône de Macédoine occupé par Ptolémée Kéraunos, et donc l’argumentation de Papazoglou reste fragile. N. Ceka offre peut-être le meilleur argument pour prouver que Monounios n’était pas Dardanien ; en effet il a été le premier roi illyrien à frapper des monnaies à Dyrrhachion, à partir de lingots qui provenaient vraisemblablement de Dardanie, mais ces frappes ne sont pas attestées en Dardanie ce qui serait surprenant si le roi avait été dardanien4 . Comme pour Bardylis, il vaut donc mieux admettre que Monounios n’était pas dardanien mais reste intéressant le fait qu’il frappait monnaie avec de l’argent provenant de Dardanie, ce qui suppose des relations étroites et amicales avec les autorités de ce pays. Les premiers noms connus de rois dardanien sont Longaros (231–206 av. J.-C.) et son fils Bato (206-176 av. J.-C.), mentionnés dans un seul passage de Tite-Live5. Les dates de règne de Longaros sont établies d’après la guerre qu’il a menée contre Démétrios le père de Philippe. Le début du règne de Bato est aussi lié à ce contexte mais il est possible qu’il fût au pouvoir avant. Ce témoignage de Tite Live, confirme l’aspect héréditaire de la monarchie dardanienne. Le dernier roi connu est Monounios avec sa fille Etuta aussi connue comme Etleva6, qui fut donnée en mariage au roi Illyrien Genthios7. Le bruit courut que ce projet de mariage entraina la jalousie de Plator, le fils de Genthios, comme si, par ces noces, celui-ci s’attachait la nation dardanienne. C’est sans doute la raison pour laquelle Genthios élimina son frère. Ce mariage eut lieu probablement en 169 av. J.-C., un an avant la défaite de Genthios dans sa ville de Scodra face aux Romains8. On ne connaît pas la capitale des rois dardaniens Si on considère les tombes princières de Banja e Pejës et de Nis, on peut supposer qu’elle pouvait se situer à proximité, mais rien n’est sûr et il pouvait exister plusieurs capitales en fonction de l’origine Les sources sont tout aussi rares pour ce qui touche à l’organisation sociale. Selon Agatharchide de Cnide, dans son 38ème livre de son Histoire de l’Europe480, les Dardaniens avaient, les uns mille esclaves, les autres davantage. En temps de paix, chacun d’eux cultivait la terre et en temps de guerre ils servaient sous les ordres de leur maître. Ce type d’organisation ne pouvait que renforcer la cohésion sociale du groupe. On a beaucoup discuté du statut de ces « esclaves ». Z. Mirdita les considère comme des Dardaniens libres membres d’un même clan481. E. Shukriu les compare aux prospelates des Ardiannes, aux hilotes de Sparte ou aux Pénestes thessaliens482. Il est difficile de savoir à quand remonte cette organisation qui présente des aspects plutôt archaïques. Par ailleurs, on n’a aucun moyen de vérifier si le développement des villes et du commerce a entraîné des modifications sociales, en créant par exemple une classe moyenne de commerçants indépendants. Selon Justin vers 209 av. J.-C. les Dardaniens avaient capturé 20.000 esclaves en Macédoine483. L’épisode se situe peut-être au moment de la reprise de la ville de Bylazora par les Dardaniens484. Le chiffre peut sembler exagéré mais il va dans le même sens que le témoignage d’Athénée. Sans doute ce butin de guerre était-il réparti entre les différents chefs militaires, et les victoires militaires étaient ainsi un moyen de renforcer la main d’œuvre mais aussi les forces militaires. Beaucoup d’esclaves devaient aussi être employés dans les mines. Il semble donc que le type d’organisation tribale permettait une intégration rapide des esclaves dans la société. Faut-il faire une distinction entre ces esclaves occasionnels provenant des vaincus sur les champs de bataille et les dépendants peut-être libres issus d’une ancienne tradition ? Il est difficile, fautes de sources plus précises, d’apporter une réponse. L’impression générale que l’on peut retenir de la société dardanienne est celle d’un système tribal et clanique, à structure pyramidale et à forte connotation militaire au moins à partir du IVe siècle. Il faut nuancer l’aspect sauvage des Thunates de Strabon, En effet, le même auteur signale que de tout temps les Dardaniens avaient cultivé la musique et fait usage d’instruments à vent et à cordes. Il est intéressant de rappeler qu’un ocarina remontant à l’époque néolithique, a été retrouvé à Runik dans la commune de Skenderaj. Cela pourrait aussi être un signe d’influence thrace, la patrie d’Orphée. Il faut aussi rappeler le monument funéraire de Kulina (fig. 84 a.) où trois femmes qui suivent le cortège funéraire semblent danser ce qui supposerait la présence de musiciens, mais aucun instrument n’est représenté sur la stèle. 

Une société militaire ?

L’armée dardanienne est dirigée un roi si l’on en croit le témoignage de Justin qui rapporte que Ptolémée Kéraunos, roi de Macédoine, avait refusé avec mépris l’aide de vingt mille soldats que lui avait offerte le « rex Dardanus » pour le protéger de l’attaque gauloise485 . Les Dardaniens connaissaient bien le danger que représentaient les Gaulois qui avaient déjà envahi à plusieurs reprises leur territoire, mais Ptolémée, héritier d’Alexandre le Grand qui avec son père avait plusieurs fois repoussé les attaques illyro-dardaniennes, réagit avec la superbe grecque vis-à-vis de barbares. La réponse du roi dardanien annonçant que la Macédoine allait bientôt s’écrouler à cause de la témérité d’un jeune homme sans expérience, apparaît comme une prophétie a posterori de Justin ou de sa source, mais elle donne au roi une certaine épaisseur diplomatique et montre que la Dardanie disposait d’une armée suffisamment puissante pour offrir ainsi un contingent de 20000 h. Cette place occupée par les Dardaniens dans la vie internationale se vérifie une nouvelle fois en 177-176 av. J.-C. avec l’envoi d’ambassadeurs à Rome pour exposer la situation dans cette région jugée préoccupante après l’alliance de Persée avec les Gaulois et les Bastarnes considérés comme un peuple belliqueux486. Cette pratique bien attestée d’envoi de délégations s’est conservée dans la tradition puisque le Paradoxographe du Vatican rapporte un rituel propre aux Dardaniens lié à l’envoi d’ambassades : les légats amènent avec eux un agneau et une branche d’arbre. Si leurs ennemis acceptent leurs propositions, ils leur laissent ce qu’ils ont apporté, s’ils refusent, ils repartent avec487 . Les Dardaniens sont donc capables de lever des troupes très nombreuses. Selon Végèce, comme les Grecs et les Macédoniens, ils mettent sur pied des phalanges de 8000 hommes488 . Les hommes de troupes étaient constitués par les δούλοι qui servaient en temps de guerre sous le commandement de leurs maîtres489. Selon le même témoignage d’Athénée chaque maître possédait mille esclaves, voire davantage. Le chiffre est peut-être exagéré mais il reflète une réalité qui est l’importance numérique des armées dardaniennes. De fait, avec de telles troupes facilement mobilisables, les Dardaniens pouvaient facilement entreprendre d’envahir les pays voisins, comme la Paeonie et la Macédoine, ou de disperser rapidement leurs troupes en cas de contre-attaque comme en témoigne Polybe490 . Il est vraisemblable que les Dardaniens ont profité des progrès réalisés dans l’armement et la stratégie militaire par les Macédoniens sous Philippe II et Alexandre le Grand. Toutefois, Macurdy en comparant dans certaines de ses études les Dardaniens et les Mysiens, pensent que ce sont les Macédoniens qui ont adopté les méthodes de guerre des Dardaniens qui étaient des ennemis constants à leurs frontières, ou ont partagé la tradition des combats de masse avec les Mysiens491. Macurdy fait référence à l’épithète qu’Homère puis Strabon donnent aux Dardaniens de Troade : Δάρδανοι άγχιμαχηταί492 ; vu qu’Homère ne connaissait pas les Macédoniens, les Dardaniens d’Illyrie ont pu, toujours selon Macurdy, recevoir ces traditions de combat par l’intermédiaire des Mysiens qui sont connus avec la même épithète493 . L’hypothèse est cependant fragile si les Dardaniens de Troade ne sont pas les Dardaniens d’Illyrie… 

RESSOURCES, PRODUCTIONS ET ÉCHANGES

Les principales sources pour traiter de la vie économique sont les quelques témoignages des sources littéraires et épigraphiques et les résultats des fouilles archéologiques. Selon Diodore, le voyage du héros éponyme Dardanus commence pour des raisons commerciales. Cet homme qui entreprenait de grands projets (μεγαλεπίβολος) passa le premier en Asie sur un radeau505. Ainsi, l’établissement dardanien en Troade comme le peuplement des Dardaniens « de l’autre côté de la Thrace (ὑπὲρ Θρᾴκης)», c’est-à-dire en Illyrie, ont eu lieu pour des raisons économiques si du moins le lien étiologique que le mythe établit entre l’Europe et l’Asie reflète des relations commerciales, mais il est difficile de confirmer une telle conclusion même si plusieurs spécialistes la défendent. Ainsi, selon Macurdy, il est probable que les Dardaniens aient apporté avec eux des connaissances sur les mines et le travail des métaux. La grande route commerciale inaugurée par Dardanus serait donc celle reliant les mines anatoliennes à celles illyriennes de la région de Damastion en passant par les mines thraces du Mont Pangée. Sur le plan archéologique, une telle voie économique semble exister de Nish jusqu’aux détroits dès une époque ancienne et sans interruption jusqu’à la période romaine506. Les migrations dardaniennes atteignent même la côte italienne de l’Adriatique où, sur les bords du lac de Salpi (aujourd’hui Lagune de Marguerite de Savoie) se situe une ville du nom de Dardanos d’après le témoignage de Lycophron507. Selon le commentateur de Lycophron Hornblower, les fondateurs de cette ville étaient probablement les Dardaniens d’Illyrie508 . Pour autant, les sources ne nous présentent pas les Dardaniens comme de grands marchands internationaux et leurs productions semblent plutôt liées à une économie domestique visant à l’autarcie. Toutefois, le manque des produits élémentaires, comme le sel ou l’huile, a pu les encourager à exploiter des richesses naturelles, notamment minières, comme moyen de paiement ou d’échange. Jusqu’au milieu du IVème siècle, l’absence de traces claires de production monétaire, alors que les productions artisanales vont plutôt en augmentant, suggère que les Dardaniens ont renforcé les échanges commerciaux avec les pays voisins en utilisant le troc comme moyen de paiement509. Durant cette même période, les groupes ethniques dans les parties centrales de la péninsule balkanique se différencient avec une structuration plus forte de la société aboutissant à des communautés tribales bien définies, ce qui suppose l’établissement de frontières qu’il faut protéger contre les voisins belliqueux510 ; mais cela n’empêche pas la commercialisation des produits et des biens culturelles sur une vaste aire régionale511. À partir du IVe siècle, des produits sont considérés comme spécifiques de la Dardanie et le resteront pendant toute l’époque romaine ; c’est le cas de bijoux en or, d’étoffes à la laine épaisse, de fromages, et d’une matière plus rare, le cinabre512. D’après les sources écrites de botanistes tels que le Pseudo Apulée et Dioscoridès, on apprend que les Dardaniens sont aussi connus pour leurs herbes médicinales qui ont été peut-être échangées avec le monde grec autour de Dyrrhachion. L’expansion du royaume de Bardylis et la puissance militaire de la Dardanie qui lui permet de résister aux assauts de Philippe de Macédoine et de ses successeurs sont la preuve que les ressources économiques étaient suffisantes pour permettre le développement d’un État puissant .

Table des matières

INTRODUCTION
1. Où est la Dardanie ? Le cadre géographique et le problème des frontières
2. Qui sont les Dardaniens ? Le problème des origines
3. Qu’en est-il des dardaniens ? Bilan bibliographique et état de l’art
4. Quelle problématique ?
1. HISTOIRE POLITIQUE
1.1. Les guerres contre la Macédoine
1.1.1. Les Dardaniens à l’époque de Amyntas III et Philippe II de Macédoine
1.1.2. Les Guerres d’Alexandre le Grand
1.1.3. Les invasion Celtes
1.1.4. Les Dardaniens à l’époque des Antigonides
1.1.4.1. La conquête de la Paeonie
1.1.4.2. Longaros et Bato face à Phillipe V de Macédoine
1.1.4.3. Bato roi des Dardaniens deuxième guerre de Macédoine
1.1.4.4. Monounios face à la coalition des Bastarnes, Scordisques et Thraces
1.1.4.5. Les années 171-168 : les Dardaniens pendant la dernière guerre de Macédoine
1.2. Les guerres contre Rome
2. ORGANISATION POLITIQUE ET SOCIALE
2.1. Les différents types d’habitat et leur répartition sur le territoire
2.1.1. Les données anciennes
2.1.2. Les données archéologiques
2.1.3. Les différentes types d’habitat
2.1.4. Le difficile problème de la chronologie
2.1.5. Catalogue des habitats
2.1.5.1. Les habitats de hauteur
2.1.5.2. Les habitats sur terrasse
2.1.5.3. Les habitats en plaine
2.2. La royauté et la hiérarchisation sociale
2.3. Une société militaire ?
3. RESSOURCES, PRODUCTIONS ET ÉCHANGES
3.1. Les richesses naturelles
3.1.1. Les métaux
3.1.2. Le cinabre
3.2. Une économie rurale
3.2.1. Agriculture et élevage
3.2.2 L’importance du sel
3.2.3. La bière et le vin
3.3. Les productions artisanales (non céramiques)
3.3.1. L’industrie textile
3.3.1.1. La chlamyde dardanienne
3.3.1.2. Les vêtements féminins
3.3.2. Le travail des métaux
3.3.3. Les bijoux en ambre
3.4. Les productions de vaisselle en céramique
3.4.1. La poterie de tradition locale
3.4.1.1. La vaisselle de table
3.4.1.2. Les récipients de stockage
3.4.1.3. Les vases à feu
3.4.2. Les vases d’importation
3.4.3. Les imitations locales
3.5. La production et la circulation monétaires
Annexe 1: Catalogue des monnaies
4. LA RELIGION
4.1. Les sanctuaires
4.1.1. L’observatoire de Kokino
4.1.2. Un sanctuaire à Gumnishte?
4.2. Les divinités
4.2.1. Une divinité de la médecine
4.2.2. Andio, un dieu des cours d’eau ?
4.2.3. Culte de la mère des dieux et Dea Dardanica
4.3. Les rites et croyances funéraires : le monde des tumulus
4.3.1. Traits généraux
4.3.2. Le cas unique de la stèle de Kulina
4.3.3. Les inhumations
4.3.4. Les cénotaphes
4.3.5. L’incinération
4.3.6. Les urnes cinéraires
4.3.7. Chronologie et typologie des tombes
Annexe 2 : Répertoire des nécropoles tumulaires
CONCLUSION
Tables des cartes et illustrations
Catalogue des sources littéraires
Liste des abréviations des revues locales ou institutions
Bibliographie
Résumé et mots clés

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