Représentations sociales de la sexualité des adultes handicapés cérébraux vivant en institution, pour une éducation pour la santé

LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES : UNE « QUESTION SOCIALEMENT VIVE »

Rappelons la définition d’une « question socialement vive » (QSV), donnée par Alain Legardez et Laurence Simonneaux (2006, p. 179) : « Les questions socialement vives font l’objet de controverses entre spécialistes des champs disciplinaires et/ou entre les producteurs de savoirs non académiques (professionnels, associations, consommateurs…). Elles sont empreintes d’incertitudes, dans les savoirs de référence comme dans les implications sociales » ; ainsi, la QSV est :
vive dans la société : l’institution de formation est bien questionnée ; la question de la sexualité et du handicap suscite des disputes ou conflits (voir Bachelot et Chossy par exemple) ;
vive dans les savoirs de référence : puisqu’il existe des débats (des controverses aux polémiques) entre différents champs disciplinaires (éthique, politique, philosophique, etc.), comme nous allons l’approcher ; vive dans les savoirs de formation : puisque beaucoup croient en une formation à l’éducation de la sexualité des personnes handicapées cérébrales, comme à la formation des professionnels du « prendre soin » pour l’accompagnement de la sexualité de ces personnes. Enfin et surtout, à l’éducation pour la santé sexuelle.
La sexualité des personnes handicapées cérébrales est un sujet qui passionne autant qu’il gêne (et semble mettre en difficulté) notre société depuis quelques années.
En premier lieu, notons que plusieurs champs disciplinaires tentent d’apporter des réponses à cette problématique : politique, éthique, philosophie, psychologie sociale et sociologie, sciences de l’éducation, etc. Est-ce pour autant que la sexualité des personnes handicapées cérébrales peut être considérée de fait, comme une « question socialement vive » ? En second lieu, nous estimons que cette question ne peut pas être abordée sans côtoyer les notions et la théorie relative aux représentations sociales, quand ces dernières jouent un rôle important dans l’approche de la sexualité en général et de la sexualité des personnes handicapées cérébrales en particulier. Quand la représentation sociale est composée d’un savoir naturel, d’un savoir naïf, d’un savoir de sens commun, c’est aussi «l’ensemble organisé d’opinions, d’attitudes et de croyances, se rapportant à un objet, auprès d’une population donnée et contextualisée (donc dans un contexte donné)». Alors elle est une grille de lecture des situations, en se construisant par les interactions sociales (que sont les échanges suscités par les objets de la vie quotidienne), pour un groupe identifié.

SEXUALITÉ ET « ANTIDISCIPLINARITÉ »

Nous devons certainement faire une distinction entre la sexualité des PH physiques et celle des PH mentales car en ce qui concerne cette dernière, il faut tenir compte de plusieurs paramètres tels que la qualité de vie affective (dont dépend directement le désir sexuel), l’essentialité de la relation au corps, la prise en compte des différences tout en ne reniant pas les similitudes. Car « c’est précisément la mémoire de [la] perfection supposée perdue, qui fait la différence entre l’homme et le reste de la création. Désirer surmonter l’opposition entre l’Image et l’Être […] » (Gianni Vattimo: 1985, p. 34).
À ce stade, plusieurs définitions de la sexualité peuvent être abordées selon le champ disciplinaire étudié ; même si la transdisciplinarité telle qu’avancée par Max Van Manen (2001) invite à la comprendre comme une opportunité d’acquisition de nouveaux savoirs, creusant plus loin que des théories, des concepts et des méthodologies disciplinaires, dont ils sont néanmoins majoritairement issus et comme une potentielle traverse entre des disciplines – traverse due au mélange des visions face à un même sujet d’étude (p. 851) – nous émergeons tout de même du principe que « l’antidisciplinarité » paraît plus adaptée à une recherche en sciences humaines. Elle incite à transgresser les bornages parfois préétablis par certaines disciplines scientifiques telles que la psychologie, la sociologie, l’ethnologie, la philosophie, etc.
Ainsi, « La problématique du handicap concerne et interroge tous les domaines du savoir, toutes les spécialités scientifiques » (G. Vattimo : Ibid., p. 127),
d’un point de vue physio-biologique, la sexualité est l’ensemble des mécanismes physiologiques et psychologiques qui concourent au rapprochement des sexes et à la reproduction de l’espèce. Au regard des naturalistes, c’est l’ensemble des tendances et des activités qui, à travers le rapprochement des corps, l’union des sexes (généralement accompagnés d’un échange psychoaffectif) recherchent le plaisir charnel, l’accomplissement global de la personnalité. En psychanalyse (et notamment avec Sigmund Freud48 en 1905), la sexualité est traduite par l’ensemble des pulsions et des actes qui dès la première enfance tendent à obtenir des satisfactions sensuelles (autres que celles des besoins d’autoconservation), en débordant la simple génitalité et en investissant toutes les zones érogènes. La traduction psychanalytique ramène donc toujours le rapport à sa propre histoire ou à celle de son cercle familial proche, cherchant quel est le niveau, le rapport de souffrance par rapport à la sexualité des PHC, de leurs protégés, de leur propre sexualité ? « II s’agit de savoir si nous réussissons à vivre […] dans un monde où il est clair qu’il n’y a pas de structures fixes, garanties, essentielles, mais seulement, au fond, des ajustements » (Vattimo : Op. cit. p. 188).
Jacques Ardoino (1983, p. 20) invite à aborder la sexualité selon un type d’implication appréhendée au regard du système social au sein duquel elle prend place. Mais attention au fait qu’ »implication » et  »engagement » sont souvent confondus, alors qu’Ardoino explique que « l’engagement est lui, explicitement de type volontariste, là où l’implication est toujours subie passivement […]. L’engagement crée l’illusion qu’on  n’était pas impliqué avant de s’engager » (1992, p. 4). Aussi, l’implication est-elle de l’ordre du flou à soi-même (comme non véritablement choisie, non véritablement analysée, non véritablement assumée).
La didactique – discipline jeune – serait susceptible d’inviter les professionnels en demande de formation sur la sexualité des PHC, à faire bouger leurs représentations sociales par l’intermédiaire de la transposition didactique.
La sociologie enfin, perçoit la sexualité comme assujettissant ses protagonistes – mais également l’entourage et les professionnels – à l’institution.

SURVOL HISTORIQUE DE LA SEXUALITÉ ET DU HANDICAP MENTAL

Chaque période de l’Histoire de nos civilisations a oscillé entre différentes visions et interprétations de la sexualité en général :
Les premiers préservatifs (appelés « pessaires » et qui n’étaient autres que des vessies de porc) sont retrouvés à la lecture de hiéroglyphes égyptiens. L’Égypte d’Isis et Osiris prévaut par l’inceste (puisqu’ils étaient frère et sœur). La période grecque invite les hommes à la bisexualité pour paraître plus virils. En outre, le multipartenariat est de rigueur, tant pour les hommes que pour les femmes.
L’Égypte de Cléopâtre convie à l’homo-sensualité féminine, au saphisme et au multipartenariat. C’est également une fervente adepte de la fellation.
Sous l’Antiquité et le Moyen-Âge, l’homosexualité est un crime passible de la peine de mort. Les homosexuels sont exilés, condamnés ou envoyés au bûcher. Afin de lutter contre ce crime (anticonformiste à l’ordre naturel défini par Dieu), les religieux chrétiens les exorcisent, pensant qu’ils sont possédés par des démons.
La période grecque ne rend pas incompatible un mariage hétérosexuel, pour une personne homosexuelle. À partir du siècle des lumières, le caractère anormal de l’homosexualité est remis en doute par Voltaire et Montesquieu.
En 1789, le crime de sodomie est supprimé du Code de l’Instruction Criminelle et en 1791, la France est le premier pays à dépénaliser totalement l’homosexualité.
Le XVIIIème siècle voit s’épanouir la sexualité des femmes nanties (bourgeoisie) extérieure au couple parental car ce dernier n’est utile qu’à la procréation pour assurer la descendance et la transmission du patrimoine et du nom (d’ailleurs, les enfants légitimes sont mis en nourrice). Malgré ces avancées, au milieu du XIXème siècle l’homosexualité est mondialement considérée comme une maladie mentale par la Médecine.
L’époque de la seconde guerre mondiale n’ira pas dans le sens d’une amélioration de leur situation puisque les homosexuels vont être déportés dans les camps nazis et l’homosexualité sera pénalisée sous le régime de Vichy, par la loi du 6 août 1942.
En 1960, l’homosexualité est officiellement considérée comme un fléau social contre lequel il faut lutter et pour cela la loi du 25 novembre 1960 double la peine encourue par les homosexuels pour outrage public à la pudeur. De plus à cette époque, les homosexuels sont souvent assimilés à des pédophiles et donc condamnés comme tels.
Ceci est confirmé en 1968 pour la France, qui fait rentrer l’homosexualité dans la liste des maladies mentales. Elle ne reviendra sur cet état de fait qu’en 1981.
Les années 70 invitent à une forme de liberté sexuelle, avec la naissance de la contraception orale (pilule contraceptive).
Une loi du 4 août 1981 (n° 81-736) amnistie les outrages publics à la pudeur qui étaient aggravés pour les homosexuels.
La loi n° 82-683 du 4 août 1982 dépénalise finalement l’homosexualité, ce qui va conduire à un début de protection juridique des homosexuels, notamment par la création de lois anti homophobes.
1990 est marquée par la suppression mondiale de l’étiquette de « maladie mentale » pour l’homosexualité, grâce à l’Organisation Mondiale de la Santé.
1999 voit naître en France le PACS (PActe Civil de Solidarité), seconde forme d’union civile (avec le mariage civil) du Droit français (Loi n° 99-944 du 15 novembre 1999, Art. 515-1 du Code Civil). Il permet aux couples, notamment de même sexe, de conclure un partenariat contractuel entre deux personnes majeures, visant à organiser leur vie commune en établissant entre eux des droits et des devoirs en termes de soutien matériel, de logement, de patrimoine, d’impôts et de droits sociaux.
La fonction « paternante » n’est pas une fonction « maternante-bis » : la fonction maternante est le portage et le nourrissage, tandis que la fonction paternante relève de l’autorité et de la séparation ; et cela peut ne pas être lié au sexe génital. Ainsi, le XXème siècle autorise le congé parental pour les pères.
2013 légalise en France, le mariage homosexuel (masculin et féminin), pudiquement appelé «mariage pour tous» (Loi no2013-404 du 17 mai 2013, Art. du Code Civil).

LA « JUSTE » DISTANCE THÉRAPEUTIQUE

La distance thérapeutique (appelée aussi distance professionnelle) se définirait comme la distance que le professionnel du soin serait capable de respecter pour que son investissement auprès du soigné soit uniquement d’ordre professionnel ; il doit user d’empathie sans mettre d’affect démesuré. Il peut « souffrir de la souffrance de l’Autre » mais pas « souffrir sa souffrance ». Hélène Dionne (2007) explique que la place de l’intimité dans la relation soignant-soigné a évolué au cours du siècle dernier.
Dans son manuel publié en 1938, Tracy décrivait les soins infirmiers comme un art et une science qui exigent d’établir une relation professionnelle avec le malade en gardant une distance et une neutralité. Ces postures permettaient d’éviter de sexualiser la relation soignant-soigné. [Aujourd’hui] le personnel infirmier est encouragé à se rapprocher et s’engager auprès du malade, car il doit tenir compte non seulement des besoins physiques mais également psychologiques (p. 140).
Claude Duménieu (1981) tente de démontrer que la distance thérapeutique entre le professionnel et le sujet de soins s’appuie d’emblée sur les notions que « l’un a une étiquette de soignant, l’autre de malade. Il y a gros à parier que chacun s’adressera à son interlocuteur en tenant compte de ces statuts respectifs » (p. 125). Et c’est pour cela que cette distance thérapeutique prend une connotation négative : elle n’incite pas de prime abord à être désignée comme « thérapeutique », bien qu’elle ne doive pas développer d’indifférence, d’inattention, de dédain vis-à-vis du soigné censé en bénéficier. Alexandre Jollien (1999) interroge cette posture soignante : « comment confier ce qui touche, ce qui est intime, à une personne qui affiche une telle distance ? […] Ces personnes représentaient à mes yeux des techniciens, des spécialistes, alors que j’avais expressément besoin d’une écoute amicale, d’une proximité bienfaisante qui stimulât une recherche commune des solutions » (p. 63). La distance thérapeutique devrait être utile comme moyen d’équilibrer la relation. Afin qu’elle retrouve une philosophie positive, elle doit s’inscrire dans un registre de prolongement et de stabilité du rapport à l’Autre – cette distance thérapeutique qui pourrait être renommée « proximité thérapeutique » tant elle rapproche tout en séparant, tant elle sépare tout en rapprochant. Selon Elke Mollen, l’Homme n’est pas fait pour vivre seul (il est d’instinct tribal). Par conséquent, la communication avec autrui permet d’être perceptible par l’Autre ; «la bonne distance doit donc permettre une bonne communication» (2005, p. 22). L’auteure va plus loin en précisant que distance et souffrance peuvent parfois être étroitement liées, notamment lorsque les besoins des patients ou des résidents ne peuvent plus être pris en charge de manière satisfaisante ; la souffrance émerge alors chez le soignant. Mais elle a une fonction indispensable au « cœur de métier » de soignant car elle permet d’avancer, de s’interroger sur ses pratiques et parfois d’agir en conséquence selon les situations. Pour être considérée comme « juste » ou « bonne », elle doit trouver son équité, sa probité, sa valeur. Mais aux yeux de qui ? Sur quels critères s’appuie cette justesse? Car elle est en perpétuelle évolution comme peut l’être la relation elle-même. Modulable, adaptable, elle varie en fonction de l’état clinique du soigné, de l’intimité qui peut exister entre lui et le soignant, de la pathologie prise en soins, du contexte, etc.

LA NOTION DE DIGNITÉ

Deux droits fondamentaux existent dans le Préambule de la Constitution Française (du 4 octobre 1958) : La protection de la santé (10ème §, du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946). Le respect de la dignité (Article VI, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789). «La dignité de la personne réside dans sa nature raisonnable» : Saint-Thomas d’Aquin. Étymologiquement, le mot «dignité» vient du latin dignitas, qui désigne une « qualité imminente, une valeur particulière dont est porteur le sujet/objet » (une personne ou une chose). Ainsi désigné, il est propre à susciter un respect ou à valoir un mérite particulier.
Par conséquent, le terme « dignité » est employé pour : signifier la valeur intrinsèque de l’être humain, désigner toute autre forme d’excellence, notamment en termes de position et de responsabilités sociales. La dignité est en dehors de toute valeur marchande : « ce qui a un prix peut aussi bien être remplacé par quelque chose d’équivalent ; au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité […] » (Zivia Klein : 1968, p. 23). C’est une capacité à être la cause libre et responsable de ses actes qui fonde l’obligation de respecter en soi comme en autrui la même capacité ; pour A. Altavilla (2013), la dignité: se réfère toujours à une valeur particulière, une éminence, une perfection, dans les choses ou dans les Hommes ;
est présente en tout Homme, quels que soient sa race, sa religion, sa culture, ses conditions de vie et même ses choix. Oblige au respect et demande à chacun de respecter, en l’Autre, son humanité d’abord. Est liée à chaque être humain, par essence, du fait-même qu’il possède la nature humaine et fonde alors tous les devoirs qui s’imposent à chacun (caractère universel).
Est rattachée à un certain nombre de droits concrets, ancrés dans la vie quotidienne que les législateurs doivent se soucier d’inscrire dans les lois.
La personne humaine est unique et singulière et possède une «dignité essentielle» telle que «quelque chose est dû à l’être humain du fait qu’il est humain» (Paul Ricœur : 1988, p. 236). Elle doit être respectée, quel que soit son état physique, mental ou social. « La dignité d’une personne humaine est indépendante de ses conditions de vie ou de sa conduite » (Michel Caillol: 2014, p. 6). Ainsi, malades en état végétatif permanent (EVP), en état pauci-relationnel (EPR), vieillards séniles ou atteints de la Maladie d’Alzheimer, personnes handicapées moteurs ou cérébrolésés, nourrissons, etc., tous restent dignes. En outre, la dignité est une qualité attachée à la personne humaine, opposable par l’Homme à des tiers : cela présuppose l’égalité entre les personnes humaines titulaires de la protection qu’offre la dignité et implique l’idée générale de respect dû par les tiers à toute personne. La dignité est donc une qualité opposable à l’Homme par des tiers : les obligations générales qui incombent à tout individu quel qu’il soit, sont en tant qu’il appartient au genre humain, de respecter une certaine représentation de ce qu’est l’humanité digne.

Table des matières

1. INTRODUCTION
1.1. MOTIVATION DU CHOIX DU THÈME
1.2. ORIENTATION DU CHAMP THÉORIQUE
1.3. LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES : UNE  »QUESTION SOCIALEMENT VIVE »
1.4. PROBLÉMATISATION DU SUJET
1.5. LES REPRÉSENTATIONS SOCIALES
1.6. THÉORIES DES SOINS INFIRMIERS ET PRISES EN CHARGE
1.7. POSITIONNEMENT DU CHERCHEUR
1.8. SEXUALITÉ ET  »ANTIDISCIPLINARITÉ »
1.9. SURVOL HISTORIQUE DE LA SEXUALITÉ ET DU HANDICAP MENTAL
2. CADRE CONTEXTUEL DE LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES
CÉRÉBRALES
2.1. LA  »JUSTE » DISTANCE THÉRAPEUTIQUE
2.2. LA NOTION DE DIGNITÉ
2.3. LE NOUVEAU CODE DE DÉONTOLOGIE INFIRMIER
2.4. LA NOTION D’INTIMITÉ
2.5. SEXUALITÉ ET SOINS INFIRMIERS
2.6. CONTEXTE JURIDIQUE DE LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES EN CONTEXTE SCOLAIRE
2.6.1. Sexualité et handicap
2.6.2. La position des associations
2.6.3. Le droit à la vie
2.6.4. Une légitimité juridique ?
3. SEXUALITÉ, HANDICAP ET POLITIQUE
3.1. LA SEXUALITÉ HUMAINE
3.1.1. Généralités
3.1.2. Point de vue politique
3.2. L’ASSISTANCE SEXUELLE
3.2.1. Le profil des assistant(e)s sexuel(le)s
3.2.2. La formation suisse
3.3. LES ÉLÉMENTS DU DÉBAT SUR LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES
CÉRÉBRALES
3.4. L’EXCEPTION FRANÇAISE
4. LE CAS DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES : TRAUMATISMES CRÂNIENS ET INFIRMITÉS MOTRICES D’ORIGINE CÉRÉBRALE
4.1. LE TRAUMATISME CRÂNIEN : LE HANDICAP INVISIBLE ACQUIS
4.1.1. Introduction du traumatisme crânien
4.1.2. Conséquences du traumatisme crânien sur la sexualité 1
4.1.3. L’identité traumatisée crânienne
4.2. L’INFIRMITÉ MOTRICE D’ORIGINE CÉRÉBRALE (IMOC)
4.2.1. Introduction à l’Infirmité Motrice d’origine Cérébrale (IMOC)
4.2.2. Conséquences de l’Infirmité Motrice d’Origine Cérébrale sur la sexualité
4.2.3. L’identité cérébrolésée congénitale
5. LES ÉTABLISSEMENTS MÉDICOSOCIAUX ET LA SEXUALITÉ DES PERSONNES
HANDICAPÉES CÉRÉBRALES
5.1. L’ENTOURAGE DE LA PERSONNE HANDICAPÉE CÉRÉBRALE-TRAUMATISÉE
CRÂNIENNE ET L’INSTITUTION
5.1.1. La personne handicapée cérébrale-traumatisée crânienne en nouveau lieu de vie
5.1.2. La personne handicapée cérébrale-traumatisée crânienne : handicapé social
5.2. L’ENTOURAGE DE LA PERSONNE HANDICAPÉE CÉRÉBRALE-IMOC ET L’INSTITUTION
5.2.1. La personne handicapée cérébrale-IMOC en lieu de vie
5.2.2. La personne handicapée cérébrale-IMOC : handicapé social
5.3. ET LEUR SEXUALITÉ ALORS ?
6. L’ÉDUCATION POUR LA SANTÉ
6.1. INTRODUCTION
6.2. REPRÉSENTATIONS VARIÉES DES CONCEPTS EN ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT CHEZ LES PROFESSIONNELS DE SOINS DE SANTÉ
6.2.1. Diplôme d’État Infirmier : le référentiel de compétences
6.2.2. Référentiel de compétences en éducation pour la santé
6.2.2.1. L’éducation pour la santé (EPS)
6.2.2.2. L’éducation thérapeutique du patient (ETP)
7. LES REPRÉSENTATIONS SOCIALES AUTOUR DES NOTIONS DE SEXUALITÉ ET
DE HANDICAP CÉRÉBRAL
7.1. LA THÉORIE DES REPRÉSENTATIONS SOCIALES
7.1.1. Noyau central et système périphérique
7.1.2. « La zone muette »
7.2. LE HANDICAP, LA SEXUALITÉ ET LA SOCIÉTÉ
7.3. LA CONCURRENCE DES TABOUS
7.4. REPRÉSENTATIONS DE LA SEXUALITÉ DES ÉQUIPES SOIGNANTES
7.4.1. Représentations sociales des soignants, sur la sexualité
7.4.2. Représentations sociales des soignants, sur le handicap mental acquis
(traumatisme crânien)
7.4.3. Représentations sociales des soignants, sur la sexualité des handicapés mentaux traumatisés crâniens
7.4.4. Synthèse des représentations sociales recueillies
8. APPROCHE PHILOSOPHIQUE DE LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES
8.1. L’ÉTHIQUE SELON LEVINAS
8.2. LA NOTION D’ÉTHIQUE
8.2.1. Les quatre piliers de l’éthique dans les soins
8.2.2. Éthique et éthique professionnelle
8.2.3. De quelle éthique peut-il s’agir ?
8.2.4. La visée éthique de Paul Ricœur
8.2.5. L’éthique professionnelle de Jean-Philippe Melchior
8.2.6. Synthèse éthique
8.3. QUALITÉ DE VIE DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES EN INSTITUTION
9. APPROCHE THÉOLOGIQUE DE LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES
9.1. LE CHRISTIANNISME
9.1.1. Le Catholicisme
9.1.2. Le Protestantisme
9.1.3. L’Orthodoxie (Grecque, Russe, Arménienne, Bulgare, Roumaine ou Géorgienne)
9.2. LE JUDAÏSME
9.3. L’ISLAM
9.4. LE BOUDDHISME TIBÉTAIN
9.5. CONCLUSION THÉOLOGIQUE
10. LES REPRÉSENTATIONS SOCIALES DES « Trois A », DES PROFESSIONNELS
SOIGNANTS SUR LA SEXUALITÉ DES PHC INSTITUTIONNALISÉES ET DES RÉSIDANTS EUX-MÊMES
10.1. LA POPULATION CIBLÉE
10.2. LES OUTILS DE RECUEIL DES DONNÉES
10.2.1.  »L’Association Libre »
10.2.2. Les  »Cartes Émotionnelles »
10.2.3. Le recueil des données
10.3. SYNTHÈSE DES DONNÉES
10.4. ANALYSE DES DONNÉES
10.4.1. À propos des PHC-IMOC
10.4.1.1. Les PHC-IMOC
10.4.1.2. Les soignants intervenant principalement auprès des PHC-IMOC
10.4.1.3. Les « Trois A » accompagnant des PHC-IMOC
10.4.2. À propos des PHC-TC
10.4.2.1. Les PHC-TC
10.4.2.2. Les soignants intervenant principalement auprès des PHC-TC
10.4.2.3. Les « Trois A » accompagnant des PHC-TC
10.5. TABLEAUX DES SYNTHÈSES GÉNÉRALES DES VERBATIM NOTIONNELS
10.6. TABLEAUX DES SYNTHÈSES GÉNÉRALES DES CARTES ÉMOTIONNELLES
10.7. SYNTHÈSE DE L’ENQUÊTE
11. HYPOTHÈSES ÉVOCATRICES DU DÉNI DE LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES EN INSTITUTION
11.1. POUR LES PROFESSIONNELS DU SOIN
11.1.1. Les carences en formation(s) professionnelle(s) initiale(s)
11.1.1.1. Formation infirmière (IDE)
11.1.1.2. Formation des Aides Médico-Psychologiques (AMP)
11.1.2. Les carences en formation(s) professionnelle(s) continue(s)
11.1.2.1. La pluridisciplinarité
11.1.2.2. La formation continue andragogique
11.1.3. Le transfert en psychologie
11.2. POUR LES « Trois A »
11.2.1. Le paradoxe des familles
11.2.2. Le consentement
11.3. POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES INSTITUTIONNALISÉES ELLES-MÊMES
11.3.1. Pour les PHC congénitales : les IMOC
11.3.2. Pour les PHC acquises : les TC
12. PROPOSITIONS
12.1. FORMATION DES PROFESSIONNELS ET DES « Trois A », À LA SEXUALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES
12.1.1. Déconstruire pour reconstruire
12.1.2. Désapprendre pour réapprendre
12.1.3. Contenu et format de la formation aux professionnels et « Trois A »
12.1.4. Moyen de rechercher le consentement
12.2. ÉDUCATION DES PERSONNES HANDICAPÉES CÉRÉBRALES POUR LA SANTÉ SEXUELLE
12.3. LA CYBERSEXUALITÉ SPÉCIALISÉE
12.4. L’AGENCE MATRIMONIALE POUR PERSONNES HANDICAPÉES
12.5. LE DROIT À LA LIBERTÉ
12.6. LES TRAITEMENTS PSYCHO-MÉDICO-CHIRURGICAUX
13. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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