STRATEGIES DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES RESSOURCES NATURELLES

STRATEGIES DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES RESSOURCES NATURELLES

Les températures

Les températures aussi suivent le rythme des saisons. Leur évolution et leur distribution dans la région résultent de la conjonction des facteurs cosmiques, météorologiques et géographiques. Pour l’année 2011 les minima thermiques sont atteints pendant les mois de Janvier (34,3°C) et de septembre (33,40°C) et les maxima au mois d’avril (39,4°C) et au mois de novembre (37,4°C). L’évolution des températures est bimodale avec deux maxima et deux minima. Les maxima sont obtenus à l’approche et à la fin de la saison des pluies. Cette situation s’illustre par la figure cidessous sur l’évolution des températures maximales de 1991 à 2010 laissant apparaître deux maxima et deux minima. L’évolution des températures de Fatick de 1991 à 2010 est bimodale. On a deux maxima au mois d’Avril avec 39,2°C et au mois de Novembre avec 36,7°C. Au mois d’Avril, la saison sèche tire vers sa fin, une bonne partie des réserves d’eaux sont épuisées et les processus d’évaporation sont intenses. Quant au mois de Novembre, il coïncide avec la fin de la saison des pluies avec la mousson qui commence à se retirer de la région expliquant une élévation des températures durant cette période. Les minima sont obtenus aux mois de Janvier qui correspond au solstice d’hiver avec 33,9°C et au mois d’Aout 32,9°C, période pendant laquelle les précipitations sont très intenses dans la région de Fatick. Durant cette période le ciel est couvert de nuage ce qui fait que le rayonnement solaire est très faible entrainant une baisse très forte des températures.A l’inverse des températures maximales, les minima ont une évolution unimodale avec un seul minimum des minima au mois de janvier avec 16,9°C et un seul maximum qui est intervenu au mois de juillet avec 24,9°C. L’analyse de ce graphique montre une évolution homogène des températures de la région de Fatick. Les Températures maximales interviennent toujours dans les mois de Mai et d’Avril correspondant à l’approche de la saison des pluies. Et les minima sont obtenus au mois d’Août et de Septembre ; période pendant laquelle le ciel se couvre toujours de nuage et l’atmosphère est saturée. A partir du mois d’Octobre les températures augmentent avec le retrait des masses humides apportées par la mousson marquant la fin de l’hivernage. Au mois de Janvier, elles rabaissent avec l’hiver boréal. 

 L’humidité relative 

L’humidité relative est définie selon Pierre George (2006) par le pourcentage entre la teneur réelle de l’air en vapeur d’eau et la teneur maximale que l’air pourrait contenir dans les mêmes conditions de température et de pression.L’humidité relative minimale que maximale atteint ses valeurs les plus importantes pendant les mois d’Août et de Septembre. En 2002 l’humidité maximale était de 100% au mois de Septembre et de 98% en Octobre. Cette situation s’explique par le fait que le maximum des précipitations atteint la région de Fatick pendant cette période. Les valeurs les plus faibles sont enregistrées aux mois de Février et de Mars période pendant laquelle la grande partie de l’humidité est emporté par l’évaporation.

L’évaporation

 Elle correspond à la transformation de l’eau liquide en vapeur d’eau. Elle varie fortement suivant l’importance des températures et des précipitations ; plus il fait chaud plus elle est importante et plus les précipitations sont importantes plus elle est faible. Elle évolue dans l’inverse par rapport à l’humidité relative qui atteint ses valeurs maximales en Août et Septembre.L’analyse de cette courbe montre que le maximum d’évaporation de Fatick arrive au mois de Mars avec 314 contre 67,1 le mois de septembre correspondant à la valeur la plus faible. A partir du mois d’Octobre, elle commence à augmenter avec la réduction des précipitations et l’élévation des températures. Cette évolution varie aussi avec l’ensoleillement.

L’insolation 

Elle correspond à la durée pendant laquelle le soleil brille dans cette localité. Dans les régions tropicales, le soleil brille durant toutes les périodes de l’année ; mais le maximum intervient toujours pendant la saison sèche. Ce graphique montre que le maximum d’ensoleillement intervient au mois d’Avril et le minimum au mois d’Août. La période de Juillet, Août et Septembre enregistre les valeurs les plus faibles ; ce qui s’explique par l’importance de la nébulosité en ce moment. L’analyse comparée de l’évaporation, de l’ensoleillement et des températures montre que plus l’insolation est importante plus l’évaporation et les températures sont importantes et plus l’insolation diminue plus l’évaporation le sui. L’analyse de ces différents paramètres climatiques nous a permis de mieux comprendre la nature et l’évolution du climat dans cette localité et d’avoir une idée sur ses ressources en eaux.

Les ressources hydriques

Le réseau hydrographique de la région du Log est composé des eaux pérennes qui sont constituées des ramifications du Saloum et du Bagal qui entourent cette région ; et des eaux temporaires qui sont les marigots et les mares remplis durant la saison des pluies. Cependant il y’a les nappes souterraines du Maachtrichienne, du Continental Terminal et de la nappe phréatique qui est la moins profonde. I.III.II. Les eaux souterraines  La nappe maachtrichienne : elle est située entre 100 et 350metres. C’est la nappe la plus profonde. Elle alimente les forages de Mbam, Mbassis et Thiaré.  La nappe du Continental Terminal : elle est rencontrée entre 30 et 70m de profondeur et les débits obtenus par l’hydraulique font 30 à 75m3/h. (Sy 2003). Cette dernière alimente traditionnellement une bonne partie des puits de cette localité rurale, mais elle a commencé à être envahie par les eaux salées.  La nappe Phréatique : Elle est la nappe la moins profonde. D’après nos enquêtes ; elle est rencontrée à des profondeurs différentes suivant les localités de la région. A Thiaré elle peut atteindre 12m dans les cordons, mais elle est obtenue entre 2 et 3m dans les bas-fonds, à Mbassis elle varie entre 6 et 10m. A Rofangué et à Mbaouth, elle est obtenue à 2m mais l’eau est salée. Cette nappe est envahie par le sel partout dans le Log. A la question y’a-t-il des puits abandonnés pour cause de salinité ? 87% des personnes interrogées ont répondu par oui. A Rofangué par exemple se pose le problème d’eau potable, le village ne dispose plus de puits d’eaux douces. La nappe phréatique est entièrement atteinte par la salinité qui a gagné l’ensemble du paysage de ce village. C’est dans ce contexte que l’Action-Aide a fourni une citerne d’eau à l’école du village.  

Table des matières

Avant Propos
Sigles et abréviations
Introduction
Problématique
Méthodologie
Première Partie: Présentation du milieu
Chapitre I : Le cadre physique
Chapitre II: Le cadre humain
Chapitre III : les activités économiques
Deuxieme Partie : Facteurs et impacts de la degradation
Chapitre I: Les facteurs de la dégradation
Chapitre II: Les impacts de la dégradation des ressources
Troisième Partie : La problématique de la conservation des ressources naturelles
Chapitre I: Les méthodes de conservation
Chapitre II: Les difficultés liées à la conservation
Conclusion générale
Bibliographie

 

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