Structure et composition floristique des lianes

Collecte des données

Dispositif et méthode d’inventaire

Le dispositif d’inventaire est un transect long de 3 Km (3000m) et orienté Nord-Est 45° le long duquel toutes les lianes ont été comptées et mesurés individuellement dans 20 placettes de 0.25 ha chacune disposées de part et d’autre du transect. Cette méthodologie a été appliquée également par LEJOLY(1994), GESNOT et al (1994), par LOMBA (2007), pour les études de la biodiversité et conservation des forêts d’Afrique centrale.

Mensuration

La mesure des lianes et leur dénombrement ont été faits par placette de 0,25 ha et chaque pied marqué a été ensuite enregistré dans la fiche d’inventaire en précisent les coordonnes X,Y de toutes les espèces lianescentes inventoriées. Nous avons mesuré toutes les lianes à dbh ≥5 cm (15,7 cm de circonférence). Les diamètres des lianes ont été mesures à l’aide d’un dbh – mètre à 130cm au-dessus du sol.

Identification des lianes

L’identification des lianes a été réalisée en utilisant les caractères végétatifs ci-après :  La texture de l’écorce.  L’odeur.  L’exsudation.  La couleur de l’entaille
La détermination des espèces a été réalisée soit directement sur le terrain, soit en comparaison avec les échantillons qui sont à l’Herbarium de la faculté des sciences de l’Université de Kisangani. Ces spécimens récoltés sont mis en herbiers et gardés à l’Herbarium de la Faculté des sciences de l’université de Kisangani et constituent la collection ALUKULE 2014.

Tempéraments des lianes étudiées

Le tempérament d’une essence forestière traduit l’évolution de ses besoins en lumière au cours de son développement. La lumière favorise la croissance rapide en hauteur et en diamètre des espèces végétales. Les trouées, chablis et clairières favorisent la pénétration dans les forêts ombrophiles pour permettre la régénération des espèces héliophiles. La classification proposée par EVRARD(1968) montre comment les espèces vivent à différent degré de lumière :  Espèces héliophiles (Hel)=plantes du dôme de formation forestière jouissant du plain éclairement.  Espèces hémi –héliophiles (H-Hel) : plantes se régénérant sous-bois et pouvant vivre en lumière diffuse (50 à 75 de la lumière).  Espèces hémi sciaphiles (H -Sci) : plantes des strates du sous-bois jouissant d’un éclairement de 5 à 50 de la lumière.
 espèces sciaphiles (Sci) : plantes des strates du sous-bois jouissant d’un éclairement limitant 1 à 5 de la lumière.

Mécanismes d’accrochage

Nous distinguons ici 5 mécanismes sur lesquels les lianes s’accrochent à leurs supports : a. Lianes à tiges érigées :  Lianes sarmenteuses.  Lianes à crochet.  Lianes grappinantes. b. Lianes à vrilles. c. Lianes volubiles.

Analyse des données

Enfin de procéder à une bonne analyse de la composition floristique des peuplements étudié, nous avons eu recourt aux indices ou paramètre ci-après (LEJOLY 1993, DOUCET 2003 et BOYEMBA 2006).
Richesse spécifique C’est l’une de mesures les plus communes de la biodiversité. Elle indique les nombres d’espèces recensées par unité de surface (LOMBA, 2007).
Surface terrière Elle est définie comme la surface occupée par le tronc à la hauteur de la poitrine ou 1,30m au-dessus du sol. Elle a été calculé pour chaque individu à partir de la formule (GOUNOT, 1969)
Densité relative d’un taxon La densité ou l’abondance relative d’un taxon est obtenue par la connaissance du nombre d’individus d’un taxon Elle se calcule par le rapport du nombre d’individus d’une espèce ou d’une famille au nombre total d’individus dans l’échantillonnage. Elle s’exprime en pourcentage.

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