Synergie d’infestation parasitaire et des facteurs socio-écologiques

Synergie d’infestation parasitaire et des facteurs socio-écologiques, tutoriel & guide de travaux pratiques biologie en pdf.

Milieu abiotique

i. Relief
Le Parc National de Ranomafana présente un relief très accidenté avec une variation altitudinale se situant entre 1375m (ou 4509 pieds) qui est le point culminant du parc (Mont Maharira au Sud) et 400m vers la région de Sahavoemba. Cette région est formée par des collines encaissantes et des vallons très étroits (Rambinintsoa, 1999)103. Géologiquement le sol de la région de Ranomafana est constitué par des gneiss migmatitiques précambriens et des migmatites schisteuses à biotites intercalés par des micaschistes. Ces formations sont aussi traversées par des filons et des lentilles granitiques.
ii. Hydrographie
La forêt constitue le plus grand réservoir hydraulique de la région du Sud Est de Madagascar. Il y existe des grandes rivières comme le Faraony (au Sud), Namorona (au Centre), Manananonoka (au Nord). Mais c’est le Namorona qui fournit l’électricité du central hydroélectrique du Sud Est de Madagascar. Dans la forêt il existe aussi plusieurs petits cours d’eau qui tombent parfois en cascade ou forment des rivières. iii. Pédologie et géomorphologie.
Le sol du parc national de Ranomafana est très acide (pH= 3,6 à 5,0), avec une forte concentration en fer, en aluminium alors que les minéraux comme le Ca, Mg, Na, K, et le phosphore sont en faible quantité (Wright, 1999)127. Le sol est pauvre en nutriment d’où une faible fertilité. Remarquons que l’infertilité de ces sols se voit par la poussée lente des arbres et par la faible.

Milieu biotique

i. Flore et végétation
Le Parc National de Ranomafana présente dans son ensemble une végétation de type forêt pluviale malgache du Domaine de l’Est et du Centre (Nicoll et Lagrand, 1989)90. Sa diversité est étonnante par l’existence de nombreuses espèces floristiques. Environ 320 espèces de plantes y sont connues actuellement, dont la quasi-totalité sont endémiques. Les pentes accidentées sont recouvertes par des forêts primaires et de forêts secondaires où la canopée se trouve à 30m en moyenne.
Les espèces dominantes dans les forêts primaires sont le Cryptocaria spp (Tavolo), l’Ocotea spp (Varongy) tandis que les Dalbergia baroni (Voamboana) géants ont disparu, victimes d’abattage lors des exploitations excessives avant la création du parc. La forêt secondaire est caractérisée par les espèces Weinmannia retenbergi (Lalona) et Weinmannia bojeriana (Maka). Plusieurs formations secondaires dans la principale zone touristique de Talatakely sont des espèces introduites comme Psidium cattaleyanum (Goyave de Chine) et Cathariostachys madagascariensis (Bambou géant) qui ont aussi des traits proéminents. Des épiphytes, des fougères et de plantes parasites existent aussi bien dans la forêt primaire que dans la forêt secondaire. L’espèce Dypsis thermarum (Lafa) est la seule espèce de palmier qui existe dans le Parc National de Ranomafana. Cependant, il existe quelques espèces caducifoliées qui font l’exception, comme Dalbergia baroni (Voamboana), Ficus tilifolia (Voara) et Psorospermum spp (Fanerana).

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