Une localisation privilégiée permettant un tourisme annuel

Un environnement naturel atypique, riche et varié

Son titre de commune lui est attribué le 9 avril 1900, se construisant ainsi une niche de 1249 hectares entre les territoires de La Baule et de Saint-Nazaire. Pornichet tient son nom de la fusion des mots « port » et « niché » qui font sa principale caractéristique : un port niché dans une baie. En effet, cette commune accueille toujours ce port qui s’est agrandi et qui comprend maintenant un port en eau profonde et également d’échouage.
La richesse naturelle de cette station repose sur ses choix de développement qui ont été fait tout au long de son évolution. En effet, c’est ce port qui a servi de point de départ au XVIIIème siècle. Juché à l’une des extrémités d’une baie déserte de sable fin, ce modeste port de pêche va trouver une tout autre fonction dès les années 1899 : le tourisme balnéaire.
Sa transformation va de paire avec l’autre extrémité de la baie et le port du Pouliguen, qui subit la même métamorphose. Des aménageurs, des bâtisseurs et même des personnalités littéraires et artistiques, vont permettre l’émergence de nouvelles idées et faire construire les premières villas. Un microclimat s’installe sur la presqu’île et fait naître, de cet endroit privilégié entre sable et forêt, trois stations balnéaires exceptionnelles : Pornichet, La Baule et Le Pouliguen. Le chemin de fer viendra ensuite renforcer le flux de touristes qui s’y rend, notamment attirés par les bains de mer. Même si elles sont toutes trois différentes, ces trois stations sont surtout complémentaires. Offrant une grande diversité de cadre et de style de vie, elles ont su satisfaire les attentes multiples des résidents comme des estivants et amener beaucoup de notoriété à cette baie qui sera baptisé : baie de la Côte d’Amour en 1913.
La crise économique de 1929, et les deux guerres mondiales, engendrent un phénomène de démolition des villas et de reconstruction d’immeubles élevées, plus adaptés à la demande croissante de touristes. On ne fait plus attention aux espaces de verdure, ni au charme atypique de la station. Mais ceci est très vite rattrapé par une prise de conscience du potentiel du territoire. En effet, une nouvelle politique de conservation de l’originalité, et d’harmonisation de la baie est mise en place et permettra aux stations, comme Pornichet, de bénéficier encore aujourd’hui de son environnement naturel riche et diversifié.
Contrairement aux stations touristiques telles que la Grande Motte ou encore le Cap d’Agde, créées de toute pièce, la station balnéaire de Pornichet, elle, possède de nombreux atouts naturels qu’elle a su conserver et mettre en valeur, ce qui lui confère tout son charme et toute son authenticité. Attirée par la douceur du microclimat et la qualité de vie qui s’y trouve, sa population tend à se sédentariser.

Vers un changement d’intercommunalité ?

Au niveau son organisation administrative, la commune fait partie de la communauté d’agglomération de la région nazairienne et de l’estuaire (CARENE). Cela peut paraître étrange puisque, comme nous venons de le dire, Pornichet s’est développée en cohérence avec les territoires de la Baule, Guérande et du Pouliguen, qui eux font partis d’une autre intercommunalité : CAP ATLANTIQUE.
Le 5 février dernier, Mr le Maire a donc consulté la population par référendum pour un éventuel changement d’intercommunalité, de la CARENE vers CAP ATLANTIQUE. CAP ATLANTIQUE est un périmètre communautaire comprenant actuellement 15 communes qui participe entre autres au développement économique, à l’aménagement de l’espace ou encore à l’équilibre social de l’habitat. A l’issue du référendum « Le oui l’a emporté largement avec 62,92 %, pour que Pornichet revienne à son territoire naturel de la presqu’île guérandaise, où les grands projets sont plus touristiques qu’industriels » analyse Mr le Maire. C’est le préfet, jouant le rôle d’arbitre qui décidera prochainement si ce changement aura lieu.

Une facilité d’accès permettant une activité permanente

On le constate de plus en plus dans la commune de Pornichet : les touristes et les résidents secondaires n’affluent pas exclusivement pendant la saison estivale, mais tendent à se ruer vers la station durant d’autres périodes telles que les petites vacances scolaires ou les week-ends.
On peut expliquer cela par le fait que la commune a su mettre en place de nombreuses possibilités d’accès, facilitant ainsi le flux de touristes :
• En voiture : Un accès direct par la voie express, permet de relier rapidement Nantes à Pornichet en seulement 50 minutes.
• En train : Pornichet dispose d’une gare TGV/TER située en plein centre ville, jouxtant ainsi les commerces et les hébergements. C’est un véritable atout pour permettre le flux de voyageurs quotidien.
• En avion : L’aéroport international de Nantes Atlantique, à 50 min, et l’aérodrome de La Baule – Pornichet, permettent également de desservir cette station balnéaire à condition, pour le premier, de prendre une navette à l’aéroport ou de continuer le trajet en voiture. Avec les compagnies Low Cost telles que Rayanair ou Aer Arann, c’est encore plus simple et économique de se rendre à Pornichet.
• En bateau : La commune dispose également de deux ports, un d’eau profonde et un d’échouage, il est possible d’y venir en bateau, en se renseignant auparavant sur les horaires des marées et les places disponibles auprès de la capitainerie.
A titre d’exemple, une liaison quotidienne en TGV permet de relier Paris à Pornichet en seulement 3h30, contre 4h30 en utilisant la voiture. Un trajet Rennes – Pornichet se fera, lui, en 1h50.
La facilité de déserte par le TGV, la densification du maillage autoroutier, et la proximité immédiate des aéroports et des ports, font de Pornichet une station très bien desservie. L’accès à la commune n’est pas une barrière mais au contraire un atout qui permettre un flux de touristes quasi permanent. De ce fait, il faut également prendre en compte les nombreux touristes, qui, comme nous venons de le voir, participent continuellement à la vie de la station tout au long de l’année. Il faut penser la station avec eux pour les simples et bonnes raisons qu’ils sont de plus en plus présents sur la commune et qu’ils se mêlent aux habitants en partageant, avec eux, les activités et équipements mis à leur disposition.

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