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Madagascar face a l’intégration économique régionale

Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)

Les technologies de l’information et de la communication jouent un rôle majeur dans la distribution d’informations concernant l’accès universel à une variété des services .Elle a abattu un travail important pour mettre en place une infrastructure de type backbone. Toutefois les zones rurales échappent à la couverture de cette infrastructure même si la majorité de la population y vit .Par conséquent, la SADC doit se focaliser maintenant sur l’expansion de l’infrastructure de TIC aux zones éloignées et s’assurer que les coûts sont minima pour que les pauvres puissent en tirer profit. En outre, la SADC doit :
sensibiliser les formulateurs de sa politique au fait que le développement et la diffusion des technologies constituent un instrument majeur pour assurer la convergence macroéconomique ; renforcer les capacités des entreprises ,des PME en particulier en matière de TIC par les moyens de partenariats publics privés afin de s’assurer que les institutions et les politiques facilitent l’investissement ,l’innovation et les transferts des technologies ;
combler les sous-investissements actuels et l’absence d’engagement à accroitre les financements de projet du développement des TIC et notamment mener des projets de sensibilisations, de renforcements des capacités, de facilitation de l’accès aux TIC dans les zones rurales et de connexion des écoles ;
introduire des centres multimédia et des télé-centres communautaires par le moyen d’initiatives publiques privées dans les boutiques d’appels téléphoniques, les écoles, les bibliothèques, les centres communautaires, les commissariats et les cliniques en zone rurale ;
utiliser les TIC pour fournir aux fermiers des informations utiles sur tout un éventail des questions : soins à apporter aux cultures, élevage, engrais, intrants en matière de base, atténuation des sècheresses, lutte contre les ravageurs, irrigation, prévision climatique, approvisionnement en semences et prix du marché.

Récents croissances économiques

Après plusieurs décennies d’affrontements et de troubles politiques et militaires marquées par le déclin économique et l’instabilité sociale, la région de la SADC connait maintenant beaucoup de stabilité politique, ce qui a ouvert la voie vers un redressement et une croissance économique importante. Ces perspectives se sont récrément améliorées avec l’avènement de la paix en Angola et les développements positifs qui sont survenus en RDC et en Rwanda.
Au cours de dernières années, la région de la SADC a pu réaliser et maintenir une expansion économique accélérée. La croissance dans la région a aussi été appuyée par une expansion économique globale soutenue par des politiques macroéconomiques prudentes, un allègement de la dette ainsi qu’une demande régulière pour des produits pétrolière, et ce dans un contexte ou les denrées s’échangeaient à des prix favorable. Selon les estimations, les taux de croissance moyen PIB réel pour la région est resté inchangé à 5,5% de 2005 à 2006.Néanmoins, si l’on exclut le Zimbabwe, la croissance moyenne pour la région est passée de 6,2% en 2005 à 6% en 2006.
L’Angola, le Botswana, le Mozambique, la Tanzanie et la RDC figuraient parmi les pays ayant réalisé les meilleures performances en 2000. Ils ont chacun enregistré un taux de croissance supérieur à 6%. L’Angola et le Botswana ont en particulier atteint des taux de croissances de 20,6% et 9,2% respectivement. En outre, les taux de croissance supérieurs à 5% ont été enregistrés en Zambie et en Afrique du Sud en 2005.

Finance publique

L’équilibre financier de la SADC s’est, dans l’ensemble, considérablement améliorée en passant d’un déficit de 1,3% du PIB en 2005 à un excédent de 2,6 en 2006. Si l’an exclut le Zimbabwe, la moyenne excédentaire se chiffre à 3,2% du PIB en 2006, Maurice et la Tanzanie avaient en 2005 enregistré de déficits fiscaux supérieurs à 5% du PIB. Néanmoins, l’équilibre budgétaire des deux pays s’est considérablement amélioré en 2006. Pour être plus précis, le déficit budgétaire est descendu jusqu’à 4,3% à Maurice et à 4,8% en Tanzanie. L’équilibre budgétaire du Zimbabwe s’est détérioré en 2006 avec un déficit croissant qui passe de 3,5% à 5,5% en 2006.
Les finances publiques de la plupart des pays de la SADC se sont considérablement améliorées en 2006 en s’appuyant sur des prix soutenus à l’exploitation et dans certains cas des revenues importants provenant des droits de douane. Le Mozambique, la Maurice, la Tanzanie, la RDC et le Malawi ont affiché des déficits moindres en 2006 comparées à 2005 tandis que Madagascar, Namibie, et L’Afrique du Sud ont enregistré des excédents sur le plan fiscal en 2006 alors qu’ils étaient déficitaires l’année précédente. En particuliers, l’équilibre budgétaire de Madagascar s’est amélioré de manière importante en partant de déficit de 4,3% en 2005 pour arriver à un excédent de 37,5% en 2006, et dans ce contexte, de réduction de la dette.

L’instrumentalisation de l’organisation australe

Depuis sa renaissance, les objectifs assignés à la SADC partent du principe fondamental que l’intégration régionale (australe) ne doit pas être perçue comme une finalité ou un but à atteindre, mais plutôt comme un instrument permettant la résolution, en partie ou en totalité, des problèmes socioéconomiques régionaux et le renforcement de la productivité économique régionale. Partant de là, s’intégrer d’une manière ‘‘optimale’’ signifie créer des synergies, c’est-à-dire, unir et coordonner les efforts pour réaliser un résultat bien meilleur que séparément. C’est pourquoi, la SADC et ses Etats membres se sont engagés à agir en respectant les valeurs et les principes qui fondent l’article 4 du traité de la création de l’organisation, à savoir :
la souveraineté nationale de chaque Etats membres ; la solidarité, la paix et la sécurité régionale ; les droits de l’Homme, la démocratie et l’Etat de droit ; l’équité et la répartition égalitaire ; la résolution pacifique de conflits.
Cette ligne directrice qui résume la conduite à tenir au sein de l’organisation leur permet de ce fait d’évoluer harmonieusement sans qu’un Etat membre ne puisse contrarier l’équilibre d’un autre Etat membre. C’est dans cet esprit que les pays de la SADC, aussi hétérogènes qu’ils soient, s’accordent à créer les conditions propices à l’essor de leurs économies respectives. Mais, cette tache s’avère relativement ardue à réaliser, si l’on tient compte des enjeux et des intérêts qui ne sont pas parfois compatibles entre les Etats membres.
D’une manière générale, la démarche entreprise par la nouvelle organisation australe repose, d’une part, sur des valeurs propres à la région et, d’autre part, sur la connaissance commune.

Impacts économique sur le retrait de Madagascar de la SADC

La SADC est une organisation qui a pour but de favoriser les échanges commerciaux entre les pays membres – et c’est pourquoi le Président Marc Ravalomanana tant œuvré pour que Madagascar fasse partie de cette organisation – pour que les entreprises malgaches puissent étendre leur marché. Bien sûr, ce n’est pas qu’une porte se ferme que les entreprises Malgaches tombent en faillite – mais n’empêche que la SADC était une véritable opportunité en or pour les entreprises ambitieuses qui désirent vraiment se faire un nom à l’international. Interrogé sur le sujet, le putschiste Andry Rajoelina a déclaré que « une seule entreprise Malgache pouvait profiter des opportunités de la SADC » (sous-entendu :l’entreprise de Marc Ravalomanana) – mais pourtant, est-ce vraiment le cas ? L’entreprise de Marc Ravalomanana ne couvrait qu’un petit nombre de domaines en plus de l’agro-alimentaire – est-ce que le marché de la SADC ne concerne que ces domaines ? Bien sûr, c’est totalement faux : beaucoup d’entreprises Malgaches auraient pu bénéficier de la SADC et pas seulement l’entreprise de l’ancien Président Ravalomanana – mais le putschiste se défile en justifiant ses actes.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : LA CREATION DE LA SADC
TITRE I : LA SADC ET SES OBJECTIFS 
CHAP, 1 : STRUCTURE INSTITUTIONNELLE DE LA SADC 
Section 1 : Les différentes institutions de la SADC et étapes de l’intégration 
A- Les différentes Institution de la SADC
B- Les étapes de L’intégration régionale
Section 2 : La conception et l’institutionnalisation du processus majeur de planification et de programme
A- Les objectifs du cycle de gestion du RISDP et du SIPO
B- Schéma du cycle de mise en œuvre du RISDP
CHAP, 2 : CONDITION D’ADHESION DE LA SADC
Section 1: le respect de la démocratie et l’Etat de Droit 
A- Le respect de la démocratie
B- Le respect de l’Etat de Droit
Section 2 : Le respect de Droit de l’homme et l’application effective de bonne gouvernance
A- L’application effective de la bonne gouvernance
B- Le respect de droit de l’homme
C- L’application de droit de l’homme
CHAP, 3 : ROLE DE LA SADC 
Section 1 : Rôle économique 
A- Promotion de pools industriels
B- Compétitivité de la production
C- Le transport
D- Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)
E- Energie
F- Tourisme
Section 2 : Rôle social 
A- Investissement dans le secteur social : éducation et santé
B- Formation et développement des ressources humaines
C- La protection de l’environnement
Section 3 : Rôle politique 
TITRE II : SADC ET SES BILANS 
CHAP. 1 : BILAN ECONOMIQUE ET SOCIAL
Section 1 : Bilan positif 
A- Récents croissances économiques
B- Finance publique
C- Commerce extérieure Payements
Section 2: Bilans négatifs 
A- Difficultés de la SADC dans la réalisation de l’OMD
B- Une pauvreté aggravée par l’effet de la corruption
CHAP. 2 : BILAN POLITIQUE 
Section 1 : L’instrumentalisation de l’organisation australe
Section 2 : Evolution du respect de droit de l’homme en Afrique 
PARTIE II : MADAGASCAR ET LA SADC 
TITRE I: MADAGASCAR ET LA COOPERATION AVEC LA SADC 
CHAP. 1 : L’ADHESION DE MADAGASCAR DANS LA SADC
Section 1 : Les processus de l’adhésion de Madagascar dans la SADC 
Section 2 : L’adhésion ou protocole de la SADC auquel Madagascar a déjà adhéré
A- La mise en œuvre du Protocole sur le Commerce
B- Missions à Madagascar du Secrétariat de la SADC
C- Visite à Madagascar du Président en exercice de la SADC
Section 3 : Evolution de relation économique et commercial de Madagascar avec la SADC 
CHAP. 2 : SUSPENSION DE COOPERATION MADAGASCAR SADC 
Section 1 : Causes politiques 
A- Cause sociale
B- Le seul marché accessible
CHAP. 3 : MADAGASCAR SUSPENDU DE LA SADC
Section 1 : Impacts économique sur le retrait de Madagascar de la SADC
Section 2 : L’impact social de cette suspension 
A- Sécurité
B- Flambé du prix des produits de premières nécessités
C- Autres effets sociaux de cette crise
TITRE II : MADAGASCAR ET SADC DANS LA RECHERCHE DE SOLUTION DE LA CRISE
CHAP. 1 : LA SITUATION POLITIQUE APRES LA MISE EN PLACE DE LA TRANSITION
Section 1 : Une Transition non reconnue par l’Organisation Internationale 
Section 2 : Effet de ce non reconnaissance 
CHAP. 2 : MADAGASCAR ET SADC DANS LE CADRE DE LA RECHERCHE DE SOLUTION DE LA CRISE
Section 1 : Les processus de la résolution de la crise
Section 2 : L’aboutissement de la mise en œuvre de feuille de route 
A- La violation de feuille de route dénoncée par l’opposition
B- Appel à la raison des politiciens
CONCLUSION GENERALE 
LISTE DES ILLUSTRATIONS 
BIBLIOGRAPHIE

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