Activité antioxydante des extraits des graines de Nigella sativa

Introduction générale
1.REVUE BIBIOGRAPHIQUE
I.1. STRESS OXYDANT CELLULAIRE
I.1.1. Les espèces oxygénées réactives (EOR)
I.1.2. Nature et sources cellulaires des EOR
I.1.2.1 Le radical anion superoxyde
I.1.2.2 Le peroxyde d’hydrogène
I.1.2.3. Le radical hydroxyle
I.1.2.4. Le monoxyde d’azote
I.1.2.5. L’oxygène singulier
I.1.3. Stress oxydant et ses conséquences biologiques
I.1.3.1. Les lipides
I.1.3.2. Les protéines
I.1.3.3. Les acides nucléiques
I.1.4.Implications pathologiques des ROS
I.1.5. Systèmes de défenses antioxydants
I.1.5.1. Systèmes enzymatiques
I.1.5.2. Systèmes non enzymatiques
I.2. LES FLAVONOIDES COMME ANTIOXYDANTS
I.2.1. Structure et classification des flavonoïdes
I.2.2. Localisation, distribution et biodisponibilité des flavonoïdes
I.2.3. Effets biologiques et pharmacologiques des flavonoïdes
I.2.4. Activité antioxydante des flavonoïdes
I.2.4.1. Piégeage direct des radicaux libres
I.2.4.2. Chélation des ions métalliques
I.2.4.3. Inhibition enzymatique
I.3. LA PLANTE Nigella sativa L
I.3.1. Généralités
I.3.2. Aspect botanique de Nigella sativa L
I.3.3. Composition chimique des graines de Nigella sativa
I.3.4. Propriétés pharmacologiques des graines de Nigella sativa
I.3.5. Activité antioxydante
I.3.5.1. Activité antioxydante in vitro
I.3.5.2. Activité antioxydante in vivo
II. MATÉRIEL ET METHODES
II.1 MATERIEL
II.1.1.Matériel biologique
II.1.1.1.Choix des animaux
II.1.1.2. Les graines de Nigella sativa L
II.1.2. Réactifs chimiques
II.2. METHODES
II.2.1. Préparation de l’extrait brut
II.2.2. Fractionnement de l’extrait brut
II.2.3. Analyse des extraits des graines de Nigella sativa
II.2.3.1. Dosage des composés phénoliques
II.2.3.2. Dosage des flavonoïdes
II.2.3.3.Chromatographie sur couche mince (CCM)
II.2.4. Tests, in vitro, de l’activité antioxydante
III.2.4.1. Effet scavenger du radical DPPH
II.2.4.2. Effet scavenger de l’anion superoxyde (PMS-NADH-NBT)
II.2.4.3. Chélation du fer ferreux
II.2.4.4. Test de blanchissement du β-carotène
II.2.4.5. Test, in vitro, de la résistance des globules rouges humains prétraités par les extraits des graines Nigella sativa à l’attaque radicalaire
II.2.5.. Etude, in vivo, de l’activité antioxydante de l’extrait brut méthanolique et de l’huile fixe commerciale des graines de Nigella sativa
II.2.5.1. Evaluation de l’effet de l’extrait brut méthanolique et de l’huile fixe des graines Nigella sativa sur la capacité antioxydante totale du sang chez la souris
II.2.5.2. Evaluation de l’effet de l’extrait brut méthanolique et de l’huile fixe des graines de Nigella sativa sur la capacité antioxydante plasmatique vis-à-vis du radical DPPH
II.2.6 Analyses statistiques
III. RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. PREPARATION DES EXTRAITS A PARTIR DES GRAINES DE Nigella sativa
III.2. ANALYSE DES EXTRAITS DES GRAINES DE Nigella sativa
III.2.1. Dosage des polyphénols totaux et flavonoïdes.
III.2.2. Chromatographie sur couches minces (CCM)
III.3. TESTS, IN VITRO, DE L’ACTIVITE ANTIOXYDANTE
III.3.1. Effet scavenger du radical DPPH
III.3.2. Effet scavenger de l’anion superoxyde (PMS-NADH-NBT)
III.3.3. Chélation du fer ferreux
III.3.4. Test de blanchissement du β-carotène
III.3.5. Test, in vitro, de la résistance des globules rouges humaine prétraités par les extraits des graines de Nigella sativa à l’attaque radicalaire
III.4. ETUDE, IN VIVO, DE L’ACTIVITE ANTIOXYDANTE DE L’EXTRAIT BRUT METHANOLIQUE ET DE L’HUILE FIXE COMMERCIALE DES GRAINES DE Nigella sativa
III.4.1. Effet sur la capacité antioxydante totale du sang
III.4.2. Effet sur la capacité antioxydante plasmatique vis-à-vis du radical DPPH
Conclusion et perspectives
Références bibliographiques

REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
STRESS OXYDANT CELLULAIRE
Les espèces oxygénées réactives (EOR)
L’appellation espèces oxygénées réactives (EOR) inclut les radicaux libres de l’oxygène (radical superoxyde, radical hydroxyle, monoxyde d’azote, etc…) mais aussi certains dérivés réactives non radicalaires dont la toxicité est plus importante tels que le peroxyde d’hydrogène et le peroxynitrite (Bartosz, 2003. Halliwell et Whiteman 2004) (Tableau 1).
Tableau 1. Les principales espèces oxygénées réactives générées dans les systèmes biologiques (D’après Bartosz, 2003)
Les radicaux libres sont des espèces chimiques, atomiques ou moléculaires, contenant un ou plusieurs électron(s) libre(s) non apparié(s) sur leurs couches externes (Lehucher-Michel et al, 2001). Cet état leur confère une instabilité énergétique et cinétique. Ils apparaissent soit au cours de la rupture symétrique d’une liaison covalente (fission homolytique) pendant laquelle chaque atome conserve son électron soit au cours d’une réaction redox avec perte ou gain d’un électron à partir d’un composé non radical (Kocchilin-Ramonatxo, 2006).
Du fait de leur caractère très électrophile, les espèces radicalaires vont tenter de rapparier leurs électrons célibataires en agressant toute molécule susceptible de se faire arracher un électron (Lehucher-Michel et al., 2001). L’espèce agressée devient à son tour radicalaire initiant de cette façon un processus de réaction en chaîne (Kocchilin-Ramonatxo, 2006) qui se caractérise par trois étapes ; (i) initiation, (ii) propagation et (iii) terminaison provoquant enfin une perturbation de la cellule vivante.
L’instabilité des EOR rend difficile leur mise en évidence au niveau des différents milieux biologiques. Leurs constantes de vitesse réactionnelle varient selon leurs natures, elles sont très élevées et peuvent aller de 10 5 à 10 10 mol-1l S1- (Bonnefont-Rousselot et al., 2003). La durée de vie des EOR est extrêmement très courte de la nano à la milli seconde (Lehucher-Michel et al., 2001).
En effet, la toxicité des EOR n’est pas nécessairement corrélée avec leur réactivité, dans plusieurs cas des espèces peu réactives peuvent être à l’origine d’une grande toxicité en raison de leur demie vie longue qui leur permet de se diffuser et gagner des locations sensitives où elles peuvent interagir et causer des dommages à longue distance de leurs sites de production (Kohen et nyska., 2002).
Nature et sources cellulaires des EOR
Les EOR se forment de façon parasitaire dans toutes les réactions biochimiques comportant le transfert d’électrons ou la participation de l’oxygène. Divers types cellulaires et tissus donnent naissance aux EOR par des réactions enzymatiques ou par auto-oxydation au cours de leur métabolisme normale et parfois en réponse à un stimuli spécifique. Dans ce contexte, plusieurs exemples peuvent être cités. (Figure 1).

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