ADDUCTION D’EAU POTABLE ET PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE

ADDUCTION D’EAU POTABLE ET PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE

Cadrages méthodologiques et définition des mots-clé

 Dans cette première section, nous allons évoquer les étapes de la recherche qui se doit être scientifique. Elle commence par la détermination de la rubrique épistémologique et puis déterminer les sources d’informations disponibles tout au long de la recherche. Ensuite, l’observation est aussi cruciale pour une imprégnation sur le terrain et pour la compréhension de la réalité sociale. Par ailleurs, une pré-enquête a été faite afin de reformuler les hypothèses et la problématique. Et enfin, nous évoquerons les techniques appliquées et l’échantillonnage de nos enquêtés.

Champs de recherche 

Comme cadre de notre recherche, nous optons pour la sociologie rurale par le biais de l’observation et par l’analyse de l’organisation, de l’évolution des problèmes dans un milieu particulier. Ainsi, nous en tant qu’acteur de la vie en société, nous propose à éclaircir et à comprendre les individus dans le monde rural. Néanmoins, le milieu rural fait partie intégrante d’un ensemble plus vaste que la société globale ; la sociologie rurale s’intéresse aussi à l’étude de la société globale, ce qui permet de mieux comprendre le milieu rural tel qu’il est. Par ailleurs, nous entamerons aussi le développement de l’approche participative en tant que méthodologie d’intervention dans le milieu rural. Cette approche répond au souci des divers gouvernements et sous-région d’associer étroitement les populations à la restauration du milieu et à la gestion des ressources naturelles et forestières. Certes, cette volonté politique  encourage la participation des populations rurales aux diverses actions de restauration et de gestion du milieu qui rentre déjà dans le changement d’attitude des responsables et des décideurs vis-à-vis du rôle précis que doivent jouer les populations. Mais cela est de pair avec l’implication des décideurs car l’exemple vient d’en haut. Ce changement d’attitude fait suite au constat d’échec des actions de grande envergure menées dans le passé dans le cadre notamment de la lutte contre la désertification. 

Recueil documentaire

 Le recueil documentaire s’est effectué au sein de différentes institutions à savoir : l’institut sanitaire CSB II, l’institut scolaire, l’institut Communale et du Fokontany. Aussi, faut-il souligner l’apport considérable d’internet qui nous a permis de disposer d’ouvrages de théories. Premièrement, le recueil documentaire nous a permis de voir si le sujet n’avait pas été l’objet d’étude. Elle a servi à circonscrire le sujet de recherche, à connaître les concepts essentiels et à aller sur le terrain avec un ensemble de connaissance. Dans cette perspective, les mémoires, les thèses et articles récoltés dans le CSB II, le FKT, auprès du responsable de l’éducation, et auprès de certains organismes nous ont été d’un apport considérable. Ensuite, la lecture d’ouvrages scientifiques nous a permis d’élaborer la problématique et de construire les objectifs et les hypothèses. Par documents scientifiques, les œuvres des auteurs scientifiques qui ont abordé des sujets relatives aux problèmes de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement. En plus de ce qui précède, les œuvres de portées scientifiques ont permis d’enrichir nos connaissances théoriques. Ces recherches concernent la documentation auprès du centre de recherche et d’études en sociologie du département de la sociologie, les documents disponibles dans la Commune Rurale tels que le PCD, dans le Fokontany ou aussi des documentations sur internet. Enfin, nous avons parcouru des documents administratifs et techniques afin de disposer des données statistiques. Ces documents nous ont permis d’avoir des informations précises sur les investissements effectués au niveau national, sur la situation actuelle de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement dans la commune rurale et sur les types d’ouvrages réalisés. Cette étape a eu lieu tout au long de notre étude, c’est-à-dire avant et pendant la recherche et durant notre rédaction.

L’observation directe 

L’observation directe est un processus dynamique qui, à la différence du regard oisif ou passif, permet d’apprécier qualitativement les faits. Elle a permis d’observer sur le terrain, les modes de gestion des déchets humains, des ordures ménagers, des eaux usées, des abords de lagune et de l’école primaire et d’apprécier les attitudes et les comportements des jeunes, des femmes et de la génération dirigeante de la population cible. 

La pré-enquête 

Le pré-enquête a permis d’entrer en contact avec toutes les personnes qui, de près ou de loin s’intéressent ou sont intéressées par la question en matière de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement. Partant de là, nous avons rencontré de façon informelle, un responsable du Fokontany, et coordonnateur du projet FIKRIFAMA pour de plus amples informations. Ensuite, nous avons séjourné pendant des semaines dans la Commune Rurale d’Imerintsiatosika et dans le Fokontany de Fiantsonana pour voir de près les pratiques en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement. Ce séjour a permis aussi d’actualiser et de préciser la formulation de notre problématique, de nos objectifs et de nos hypothèses. Également, cette pré-enquête a facilité les tests de pertinence de nos outils d’enquête et de préparer l’enquête de terrain par la construction de l’échantillon d’étude.

Technique de collecte et d’échantillonnage 

Notre étude porte à la fois sur une recherche quantitative qui est une étude auprès des ménages et sur une recherche qualitative qu’est l’observation de l’individu, c’est-à-dire, une approche individuelle. Quant à la technique d’échantillonnage, nous avons deux techniques en sciences sociales qui nous permettent de remplir l’aspect quantitatif et qualitatif. On parle ici de l’approche probabiliste et de l’approche par quota. Pour un souci de qualité, nous allons recourir à l’approche probabiliste qui est une démarche très adoptée dans les rapports qualitatifs. En réalité, elle est objective et non partiale, et elle présente des risques à la représentativité de l’échantillon. Nous avons choisi l’approche par quotas pour avoir des données précises par la population. Ce dernier prend en compte les différentes catégories de personnes, par exemple en fonction de leurs catégories socioprofessionnelles (CSP). Le nombre des enquêtés est au nombre de 50. D’où, notre population statistique est constituée par les ménages, les individus 23 et les responsables enquêtés dans la commune rurale d’Imerintsiatosika, plus précisément dans le Fokontany de Fiantsonana

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
SOMMAIRE
PARTIE I : GENERALITE ET METHODOLOGIE
Chapitre 1 : Présentation du terrain
Chapitre 2 : Cadrage théorique
Chapitre 3 : Démarches et cadres méthodologiques
PARTIE II : REALITES SOCIALES EN MATIERE D’APPROVISIONNEMENT EN
EAU POTABLE ET PARTICIPATION VILLAGEOISE DANS LE FOKONTANY DE
FIANTSONANA
Chapitre 3 : Réalités sociales en matière d’hygiène et d’approvisionnement en eau
potable dans le Fokontany de Fiantsonana
Chapitre 4 : Pratiques villageoises et participation communautaire
Chapitre 5 : Intervention des ONG en matière d’eau potable dans le Fokontany de
Fiantsonana
PARTIE III : APPROCHES PROSPECTIVES ET PISTES DE REFLEXIONS EN VUE
D’UNE SENSIBILISATION COMMUNAUTAIRE
Chapitre 6 : Approches prospectives
Chapitre 7 : Pistes de réflexions en vue d’une sensibilisation communautaire
CONCLUSION GENERALE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHES
LISTE DES PHOTOS
ANNEXES
RESUME

projet fin d'etude

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