Aide mémoire en pdf de mécanique des sols

Cours et aide mémoire en pdf de mécanique des sols, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

PROPRIÉTÉS COLLOÏDALES DES SOLS FINS

On appelle sol fin un sol comportant au moins 50 % (en poids) de grains de dimension inférieure à 80 µm. Le comportement d’un sol fin est très lié à sa teneur en eau, mais aussi à sa structure cristalline et à sa composition minéralogique. Rôle de l’eau : plus un sol est fin, plus la surface spécifique des grains est grande et plus l’eau, molécule polarisée, a un rôle important en étant à l’origine de forces d’attraction électrique entre les grains. L’eau adsorbée est de l’eau attirée par polarité par les particules d’argiles. Elle constitue une fine pellicule qui entoure le grain, et qui peut être éliminée totalement, seulement par un chauffage très intense (200 à 300°). Cette eau, très visqueuse, joue le rôle de lubrifiant des grains. L’eau libre, qui circule librement entre les grains, et que l’on peut éliminer à l’étuve à 100° environ crée des attractions dues au phénomène de capillarité. En laboratoire, ce rôle de l’eau est couramment apprécié par des essais qui mesurent les teneurs en eau de changement d’état liquide, plastique, solide, aussi appelées limites d’Atterberg : wL = limite de liquidité, wP = limite de plasticité. On appelle indice de plasticité la valeur IP = wL – wP. Un essai, moins courant, mesure wS = limite de retrait qui permet de distinguer l’état solide sans retrait où l’eau capillaire est présente et un état solide avec retrait où l’eau capillaire est en partie éliminée. L’élimination de l’eau capillaire entraîne une diminution de volume (fentes de retrait). Ce phénomène de retrait, plus ou moins sensible selon les argiles, a une importance fondamentale dans les problèmes d’étanchéité des bassins : un bassin étanché par un sol argileux peut voir son étanchéité compromise par les fentes de retrait s’il est maintenu vide pendant une certaine période, surtout par climat chaud.

MATIÈRES ORGANIQUES

Certains sols, issus de dépôts géologiquement récents, peuvent contenir de la matière organique. On les identifie in situ à leur couleur grise à noire, à la présence de débris végétaux et à leur odeur. Au laboratoire, la teneur globale en matière organique se mesure sur le résidu passant à 0,4 mm, préalablement séché à 65°, que l’on fait réagir à l’eau oxygénée. Un deuxième étuvage permet par différence de connaître le poids et donc la teneur en matière organique. Au-delà de 2 à 3 % de matière organique, l’utilisation des sols en remblais peut engendrer des problèmes de tassements à long terme. Les sols contenant plus de 5 % de matière organique sont à proscrire.

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