APPLICATION DES SGDT AUX SAGT MISE EN PLACE D’UNE NOMENCLATURE COMMUNE

APPLICATION DES SGDT AUX SAGT MISE EN PLACE D’UNE NOMENCLATURE COMMUNE

Ce référentiel commun devra bien évidemment être complété à l’intérieur de chaque projet, pour y inclure les éléments particuliers. Aujourd’hui, une nomenclature commune existe plus ou moins au ministère de l’Équipement en ce qui concerne le modèle d’échange routier inter-urbain (MERIU) et le dictionnaire d’événements routiers (DATEX) ; les autres types de données utiles à un référentiel ne sont pas (encore) standardisés. Cette étape doit avant tout de permettre de disposer d’une terminologie commune aux différents projets, qu’ils soient associés à un même SAGT ou répartis sur plusieurs CIGT. Il s’agit ensuite d’obtenir une présentation du modèle de données, basée surtout sur la description des éléments pouvant être mis en commun, à savoir la description du réseau terrain, des équipements et des événements.Après avoir identifié les éléments futurs du référentiel pour chacune des trois catégories (réseau terrain, équipements, événements), il sera important de déterminer une nomenclature type : la structure du référentiel doit être détaillée sur plusieurs niveaux, d’abord les objets, ensuite la structure des objets. Par exemple pour un SAGT, un site de coupure est un ensemble d’équipements, chacun d’eux étant lui-même constitué de plusieurs modules, chaque modules étant défini par des propriétés.

définition du cœur de gamme

Une fois cette définition faite, il faudra étudier la manière dont les applications existantes vont modifier leur référentiel propre pour tendre vers le modèle proposé par le référentiel commun. Les mécanismes de scission et de fusion cités précédemment seront éventuellement appliqués. Les points qui poseront plus de problèmes seront la définition des principes de gestion du référentiel. Il faudra déterminer qui gère le référentiel, et surtout quelles sont les règles d’évolution à mettre en place. Dans le cadre de projets inter-CIGT, ce point risque d’être le plus délicat, compte tenu du nombre d’acteurs concernés et de leurs différents intérêts. Pour gérer les applications (programmes exécutables) informatiques en exploitation, il suffit de disposer d’une application simple accédant à une petite base de données (de type Access), permettant de tracer l’évolution de la mise en exploitation des versions successives d’une application. Un descriptif doit être associé à chaque nouvelle version, identifiant les différences entre une version et la précédente, et indiquant quelle est la procédure de mise en exploitation. Grâce à cette base de données, il devient possible de tracer l’évolution d’une application et d’en identifier l’historique. Pour gérer les données de l’application, c’est à dire la configuration spécifique du SAGT (équipements, réseau, seuils exploitation …), une application spécifique est souvent fournie par la société réalisatrice, qui inclut des fonctionnalités de configuration dans son application. Il est cependant beaucoup plus intéressant qu’une application spécifique de gestion du référentiel soit développée, de telle façon qu’elle puisse être partagée par l’ensemble des applications du SAGT, permettant ainsi l’évaluer et de minimiser les impacts de modification de référentiel (Cf. parties suivantes de l’étude).

Après une première analyse, les SGDT semblent difficiles à implanter, coûteux et peut-être trop complexes ou luxueux par rapport aux besoins des SAGT. Le besoin d’outils subsiste donc bien pour les SAGT. La gestion des liens et l’évaluation d’impact sont importants, non seulement pour la gestion de configuration mais aussi pour la gestion de maintenance (autre axe de réflexion qui pourrait être mené … dans une prochaine étude). Un certain nombre de sites caractéristiques pour la problématique de la gestion de référentiel a été identifié. Des entretiens ont été planifiés pour recueillir les besoins et les problèmes pratiques rencontrés par ces CIGT. Les CRICR n’ont pas été interrogés puisque l’étude a surtout porté sur les aspects autoroutiers et urbains, ils peuvent cependant être concernés par la même problématique de gestion de référentiels. La mise à jour des versions des 50 applications sur ces 4 sites est d’une grande complexité. D’autre part, la modification d’un élément de la configuration (station de comptage par exemple) doit être diffusé sur chacune des applications concernées sur chacun des sites. Une dizaine de bases de données de référence (exploitation et technique) sont utilisées par les applications. Une procédure particulièrement complexe et délicate permet de faire évoluer le référentiel du SIER, son bon fonctionnement est assuré par l’expérience des personnes se chargeant de l’opération.Le système MARIUS est associé à un référentiel géographique (GéoMarius), lui servant de base pour la représentation sur synoptiques, la localisation terrain et la caractérisation de tous les équipements. Le référentiel géographique est mis en place autour d’un produit SIG (Géoconcept). C’est également le cas d’ERATO à Toulouse.

 

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