Atteinte de la valve aortique

Atteinte de la valve aortique

Insuffisance aortique 

Aspects cliniques Circonstances de découverte

L’insuffisance aortique est le plus souvent découverte lors d’un examen systématique en raison de sa bonne tolérance [86]. Les signes fonctionnels, notamment une dyspnée d’effort ou de décubitus, un angor fonctionnel volontiers nocturne et prolongé, et une dyspnée paroxystique, témoignent déjà d’une insuffisance aortique importante [11, 86]. 4.2.1.1.2. Clinique La palpation peut retrouver un choc de pointe violent en dôme de Bard parfois dévié en bas et à gauche et plus rarement, un frémissement diastolique. L’auscultation révèle un souffle diastolique de timbre doux, aspiratif, d’intensité décroissante, souvent mieux perçu le long du bord gauche du sternum. Il peut s’accompagner d’un bruit de galop gauche et d’un souffle systolique éjectionnel irradiant vers les vaisseaux du cou [11, 86]. L’examen physique peut également révéler des signes artériels périphériques comme un élargissement de la différentielle, un pouls ample et bondissant ou un double souffle crural [85, 86].

Paraclinique 

Radiographie du thorax de face Elle peut révéler selon l’importance et l’ancienneté de la fuite, une augmentation de l’index cardio-thoracique, des signes de stase pulmonaire. L’arc supérieur droit est augmenté en cas de dilatation de l’aorte ascendante [85, 86]. Ecg Il peut mettre en évidence des signes d’hypertrophie ventriculaire gauche, des troubles conductifs auriculo-ventriculaire ou intraventriculaire [85, 86].  Echocardiographie doppler Elle pose le diagnostic en montrant un flux diastolique de l’aorte dans le ventricule gauche et des sigmoïdes épaissis ou calcifiés. Elle apprécie le retentissement par la taille et la fonction du ventricule gauche et la présence d’hypertension artérielle pulmonaire. Elle recherche une valvulopathie associée et peut guider le choix opératoire [86]. Exploration hémodynamique Elle n’est pas systématique. On peut effectuer le cathétérisme droit et gauche, l’aortographie et la coronarographie [86].

Rétrécissement aortique 

Aspects cliniques  Circonstances de découverte Le rétrécissement aortique est parfois découvert au cours d’un examen systématique. Souvent il se révèle par des signes fonctionnels tels : un angor d’effort, une syncope d’effort, une dyspnée d’effort. Ces symptômes témoignent du caractère serré de la sténose [86]. Clinique L’auscultation cardiaque révèle un souffle systolique éjectionnel d’intensité forte, maximale au foyer aortique, irradiant aux vaisseaux du cou, de timbre rude, râpeux. Il peut s’accompagner d’un clic proto-diastolique [86]. . Paraclinique [86].  Radiographie thoracique de face Elle peut objectiver un ICT modérément augmenté, une aorte ascendante initiale dilatée. Ecg Il est rarement normal. Il révèle souvent une hypertrophie ventriculaire gauche et des troubles de la conduction.  Echocardiographie doppler Elle objective des sigmoïdes aortiques calcifiés dont l’amplitude d’ouverture est diminuée, une hypertrophie des parois du ventricule gauche, une fonction du ventricule gauche longtemps conservée. Elle permet d’estimer la surface aortique (inférieur ou égale à 0.75 cm2 ou 0.5 cm2 par mètre carré de surface corporelle en cas de sténose serrée). Exploration hémodynamique Le cathétérisme gauche est rarement indiqué. La coronarographie peut être effectuée chez les sujets porteurs de facteurs de risque cardio-vasculaire. Maladie aortique Elle réalise l’association de rétrécissement aortique et d’insuffisance aortique. Elle est de constatation fréquente dans le RAA. Seulement le souffle systolique de sténose aortique peut prêter à confusion avec le souffle d’accompagnement dans l’insuffisance aortique pure. L’échocardiographie redresse le diagnostic.

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