AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER

AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER

L’exécution du programme de contrôle des comptes doit permettre au commissaire aux comptes de réunir des éléments probants suffisants pour s’assurer que les dispositions légales et réglementaires auxquelles est soumise l’entreprise sont bien respectées. Il s’agit, en particulier, des règles de présentation et d’évaluation édictées par la loi sur les obligations comptables des commerçants, le plan comptable général et les plans comptables professionnels. Il sera particulièrement attentif dans ses divers contrôles sur les comptes au respect des sept principes comptables édictés par le code général de normalisation comptable, à savoir :Le commissaire aux comptes obtient tout au long de sa mission les éléments probants suffisants et appropriés pour fonder l’assurance raisonnable lui permettant de délivrer sa certification. 1. Définition et principes généraux : Les « éléments probants » désignent les informations obtenues par l’auditeur pour aboutir à des conclusions sur lesquelles son opinion est fondée. Ces informations sont constituées de documents justificatifs et de documents comptables supportant les états financiers et qui corroborent des informations provenant d’autres sources. Les éléments probants sont obtenus à partir d’une combinaison adéquate des tests de procédures et des contrôles substantifs. Les contrôles substantifs ou contrôles de substance désignent les procédures visant à obtenir des éléments probants afin de détecter des anomalies significatives dans les états financiers.

Pour collecter les éléments nécessaires dans le cadre du contrôle des comptes, l’auditeur pourra faire appel aux techniques suivantes : Les procédures analytiques. L’inspection des enregistrements ou des documents, qui consiste à examiner des enregistrements ou des documents, soit internes soit externes, sous forme papier, sous forme électronique ou autres supports. La réexécution de contrôles, qui porte sur des contrôles réalisés à l’origine par l’entité. La demande de confirmation des tiers, qui consiste à obtenir de la part d’un tiers une déclaration directement adressée à l’auditeur concernant une ou plusieurs informations et permettant notamment des recoupements. L’observation physique, qui consiste à examiner la façon dont une procédure est exécutée au sein de l’entité. L’inspection des actifs corporels, qui correspond à un contrôle physique des actifs corporels. Les informations verbales obtenues des dirigeants et salariés de l’entreprise. L’examen des documents reçus par l’entreprise et qui servent de justificatifs à l’enregistrement des opérations ou à leur contrôle : factures fournisseurs, relevés bancaires par exemple. L’examen des documents créés par l’entreprise : copie de factures clients, comptes, balances, rapprochements. Certains de ces documents peuvent avoir un caractère plus probant que d’autres. La vérification d’un calcul. Chacune de ces techniques est mise en œuvre selon une intensité qui varie en fonction de l’objectif visé.

Le commissaire aux comptes doit choisir celles qui lui apportent la valeur probante suffisante dans les meilleures conditions de temps. Son choix dépendra notamment :Ces techniques de contrôle peuvent s’utiliser seules ou en combinaison, à tous les stades de l’audit des comptes. Elles peuvent être notamment effectuées par sondages ou en recourant aux travaux d’un autre auditeur. Les éléments collectés apportent à l’auditeur des éléments de preuve ou des présomptions quant au respect d’une ou plusieurs des assertions concernant les flux d’opération et les évènements survenus au cours de la période, les assertions concernant les soldes des comptes en fin de période et les assertions concernant la présentation des comptes et les informations fournies dans l’ETIC.L’examen analytique consiste à analyser des tendances et des ratios significatifs et à obtenir les explications justifiant la cohérence des informations financières des états de synthèse et les variations significatives. B. Portée de l’examen analytique: L’examen analytique reste l’outil déterminant pour : Identifier les éléments significatifs de l’entreprise en raison de leur poids ou de leur nature, en raison de leur apparition ou leur évolution. Vérifier la régularité et la sincérité de certains éléments constitutifs des comptes : il permet de vérifier certains comptes présentant un caractère théorique de stabilité. Vérifier la cohérence de l’ensemble des états de synthèse : il intervient en particulier lorsque des redressements ou reclassements ont été sollicités sur les comptes contrôlés (afin de s’assurer qu’après ces corrections, d’autres anomalies n’apparaissent pas). il intervient sous cette forme lors de la revue de cohérence d’ensemble des états financiers en phase finale de l’audit.Ces procédures, consistent pour l’auditeur à reprendre le travail effectué par l’entreprise et à analyser chaque opération enregistrée. Cette procédure très lourde, ne s’applique en fait que lorsque la nature du poste contrôlé implique des difficultés de comptabilisation, d’erreur fréquente quant au contenu ou des risques de fraude.

 

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