CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE ET PRESENTATION GENERALE DE THIES

CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE ET PRESENTATION GENERALE DE THIES

Une recherche documentaire à permis d’explorer les ouvrages et revus sur la gestion des déchets auprès des bibliothèques. De nombreuses recherches ont été effectuées sur ce sujet. Des ONG comme ENDA PACTE ou encore IAGU se sont investis dans la recherche produisant des documents qui nous été très utiles. Il faut aussi noter l’apport des nombreux travaux effectués dans ce domaine au sein de l’ISE. Des enquêtes ont été menées auprès des ménages afin de recueillir leurs avis sur les modes de gestion des ordures à Thiès. Ces enquêtes avaient pour but de mesurer l’implication ainsi que le niveau de connaissance des populations sur la gestion des déchets au niveau de la ville. Des entretiens semi structurés ont été menés auprès des structures qui interviennent dans ce domaine et un guide d’entretien a été administré aux OCB intervenant dans la collecte des déchets dans la ville de Thiès par des séances structurées et semi structurés .

Les hypothèses de recherche

L’échantillonnage est l’opération de sélection de l’échantillon d’enquête. Le choix de la taille d’échantillon constitue d’abord un arbitrage entre le budget mobilisable et le degré de précision souhaité pour les analyses. Mais il constitue aussi un arbitrage entre la précision statistique et la maîtrise souhaitée de la qualité de l’information recueillie. Dans le cadre de l’étude sur les déchets, nous avons utilisé comme base de sondage le découpage Administratif des quartiers par collectivité locale. Pour chaque collectivité locale, nous proposons la méthode de choix résonné qui consiste à déterminer un nombre bien déterminé de ménage à enquêter. Nous proposons ainsi un nombre de ménage à enquêter par quartier et communes d’arrondissement, compris entre 20 et 25 ménages d’où un total de 330 ménages à enquêter dans réparties en 14 quartiers. Pour les besoins de l’enquête auprès des charretiers et celle menée dans les lieux de forte production tels que les marchés, la méthode utilisée sera celle de la boule de neige qui consiste en l’utilisation de personnes comme source d’identification d’unités additionnelles. Cette méthode nous permettra de pouvoir atteindre plus facilement nos cibles qui, pour la plupart, travaillent en réseau.

Pour le cas de charretiers, par exemple, qui sont dispersés dans la ville pour les besoin de la collecte, l’utilisation de la boule de neige permettra d’accéder plus facilement aux personnes ressources. Située à 70 km à l’Est de Dakar (Capitale du Sénégal), la région de Thiès (Figure1) est limitée au Nord par la région de Louga, au Sud par la région de Fatick, à l’Est par les régions de Diourbel et Fatick, à l’Ouest par la région de Dakar et l’Océan Atlantique. La superficie de la commune de Thiès est de 6822 ha. Elle est ceinturée par la communauté rurale de Fandéne et est se situe entre la latitude 14° 47′ Nord et la longitude 16° 55′ Ouest. La ville de Thiès occupe une position stratégique car elle est un carrefour qui relie Dakar au reste du pays, voire de l’Afrique. Les deux autres départements de la région sont Mbour et Tivaoune.

Le relief de la ville de Thiès est relativement plat. Les principaux types de sols rencontrés sont les sols « dior » (70 % des superficies cultivables), les sols « deck » et « deck dior » (25 %), les sols de bas-fonds (3 à 5 %). La prédominance des sols latéritiques et l’existence de quelques cuvettes sont à l’origine des difficultés à assainir cette ville. La ville de Thiès repose sur un plateau légèrement incliné vers l’Est et culminant à 137 m au Nord-Ouest avec des pentes dominantes orientées vers l’Est et le Sud. Ce qui fait que Thiès soit un réceptacle des eaux de pluies. Sa morphologie fait converger la plupart des eaux de ruissellement vers un point bas proche de la voie ferrée, à la limite entre les quartiers d’Escale, de Keur Mame El Hadji et de Ballabey créant ainsi des inondations momentanées dans ces zones. La végétation est composée d’une strate arborée, d’une strate arbustive et d’une strate herbacée. Les espèces végétales les plus rencontrées sont : khaya senegalensis (caïcédrat), Adansonia digitata (baobab), Borassus aethiopum (rônier) et le Faidherbia albida (kadd). La zone est caractérisée par un climat sahélien et la saison des pluies dure 3 à 4 mois, de juillet à octobre avec une moyenne pluviométrique comprise entre 300 et 500 mm. L’eau de la ville est relativement de bonne qualité (salinité inférieure à 0,3 g / l) mais contient un excès de fer. La région possède d’importantes nappes souterraines (celle des sables du littoral Nord et celle du Paléocène) et superficielles.

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