CARACTERISATION DES PLACES ET JARDINS PUBLICS

L’ARBRE DANS LES PLACES ET JARDINS PUBLICS

La ville de Dakar 

Situation géographique et administrative La ville ou commune de Dakar, en position extrême dans la presqu’île du Cap vert, est la partie la plus occidentale du bassin sénégalo-mauritanien (figure 1). Limitée par la commune de Pikine à l’est et par l’océan atlantique à l’ouest, au nord et au sud (Diagne, 1989 ), elle forme avec les communes de Pikine et de Rufisque-Bargny l’agglomération dakaroise encore appelée la région de Dakar (Capitale économique du Sénégal). Figure 1 : Ville de Dakar : carte de situation Avec une superficie de 82,2 km2 , soit 14,4 % de celle de la région et 0,04% de celle du pays (Anonyme, 2001), la ville compte actuellement 19 communes d’arrondissement (tableau 1). Le tableau 1 indique une forte variation des paramètres : populations, superficies et densités dans les différentes communes d’arrondissement. En effet la population la plus importante est observée dans la commune de Grand Yoff avec 98 519 habitants c’est pourtant la troisième commune en considérant les superficies. La commune la plus vaste est celle de Hann (17,58km²) mais elle est peu peuplée (40 016 habitants). Superficies populations ne varient donc pas dans le même sens. Les densités des populations sont tout aussi fortes et varient selon les communes. Les densités les plus élevées sont enregistrées dans les communes d’arrondissement de Biscuiterie, Grand Dakar, Médina, Dieupeul Derklé et Colobane avec respectivement : 9 41807,4 ; 35 116 ; 32 311 ; 30 654 et 30 311 habitants au km². La plus faible est celle de Ngor (2 006 habitants au km²). 

Caractéristiques climatiques

L’analyse porte sur la série de données (pluviosités, températures et humidités relatives moyennes mensuelles) de la station de Dakar Yoff qui sont collectées de 1960 à 2002 (Figure 2). Figure 2 : Evolution de la pluviosité Le climat de la ville de Dakar est de type intertropical à saison sèche et à tendance contrastée (Gaye, 1986). Il est caractérisé par une longue saison sèche de 7 mois et une 10 période humide relativement courte de 5 mois. Des pluies hors saison ou pluies de heug sont également observées en saison sèche ; elles sont généralement rares et faibles. Les valeurs moyennes mensuelles des températures minimale et maximale sont respectivement 21,08°C pour le mois le plus froid (février) et 27,7°C pour le mois le plus chaud (octobre) tandis que la valeur de la température moyenne annuelle est de 24,5°C. L’écart des températures moyennes mensuelles minimale et maximale est faible (6,62°C) par rapport à ceux des autres villes du Sénégal, en raison de la position avancée de Dakar vers l’océan atlantique. En effet cette situation apporte des modifications dues aux régimes des vents. D’après Ndiaye (1992) les alizés qui soufflent au Nord-Est dès la fin du mois de novembre se chargent d’humidité au contact de l’océan, viennent balayer la bande côtière de quelque dizaine de kilomètre de large dans laquelle se trouve la ville de Dakar et abaissent les températures. Ces vents empêchent généralement l’arrivée de l’harmattan sur la presqu’île. Cependant lorsqu’il arrive, il provoque un saut brutal de la température. Au rôle modérateur des alizés, s’ajoute l’action froide du courant des Canaries qui longe la côte Nord (Guéye, 1990). La saison des pluies commence en juin et se termine en octobre (figure 3). Les mois de juillet, août et septembre qui totalisent 91,25% des précipitations constituent les mois biologiquement humides correspondant à la période où la pluviométrie moyenne mensuelle est supérieure ou égale à 30 mm (Akpo, 1993). Figure 3 : Diagramme ombrothermique La pluviométrie moyenne de la station de référence (Dakar Yoff) pour la série de données pluviométriques de 1960 à 2002 (figure 2) est de 393 mm avec un coefficient de variation de 40,5%. La variabilité des précipitations annuelles permet d’identifier trois périodes caractéristiques : – une période humide de 1960 à 1969 caractérisée par une pluviométrie moyenne (Pm) de 583,1mm ; – une succession d’années déficitaires de 1970 à 1984 avec un Pm égale à 299,9 mm ; – et une dernière période marquée par une alternance de série d’années sèches et d’années humides avec une prédominance des années sèches de 1985 à nos jours.(Pm = 367,4 mm).  La période qui va de 1970 à nos jours est caractérisée par une diminution de la pluviométrie annuelle. Selon Akpo et al (1993), une année est sèche lorsque P est inférieure à Pm – IC, elle est humide lorsque P est supérieure à Pm + IC, les années à pluviométrie comprise entre P – IC et P + IC sont dites années normales, (P = pluviométrie enregistrée, Pm = pluviométrie moyenne interannualle et IC intervalle de confiance). Dans notre série nous avons 21 années sèches (p < 366 mm), 17 années humides (P > 420 mm) et 4 années normales (366 < P > 420 mm) soit respectivement 50%, 40,4% et 9,6%. l’année 1967 est la plus humide avec 894,6 mm de pluie et celle de 1972 la plus sèche (116,7 mm). L’humidité relative est élevée et varie de 85 à 93%. Elle traduit également l’influence de la mer.

Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre 1. MATERIEL ET METHODES
1.1. LA VILLE DE DAKAR
1.1.1 Situation géographique et administrative
1.1.2 Caractéristiques climatiques
1.1.3 Cadre géologique
1.1.4 Sols
1.1.5 Milieu humain
1.2 LES METHODES UTILISEES
1.3 TRAITEMENT DES DONNEES
Chapitre 2. RESULTATS
2.1 CARACTERISATION DES PLACES ET JARDINS PUBLICS
2.2 ETAT DU PEUPLEMENT LIGNEUX
2.2.1 La flore
2.2.1.1 Importance des familles et genres
2.2.1.2 Distribution des effectifs entre les espèces
2.2.1.3 Importance écologique des espèces
2.2.2 Structure du peuplement
2.2.2.1 Répartition selon la grosseur
2.2.2.2 Répartition selon la hauteur
2.3 Définition de groupes de places
2.3.1 Recherche de groupe de places
2.3.2 Caractéristiques des groupes
2.3.2.1 Composition floristique des groupes
2.3.2.2 Indices de diversité
2.3.2 3 Importance écologique des espèces
2.3.2 4 Structure des groupes
2.3.2.4.1 Répartition selon la grosseur
2.3.2.4.2 Répartition selon la hauteur
2.3 2.5 Structure de quelques espèces dominantes
2.3.2.5.1 Répartition selon la grosseur
2.3.2.5.2 Répartition selon la hauteur
CHAPITRE 3. DISCUSSION ET CONCLUSION
REFERENCES

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