CARACTERISTIQUES GENERALES DES EXPLOITATIONS

CARACTERISTIQUES GENERALES DES EXPLOITATIONS

GERANCE

Les propriétaires des fermes sont repartis en quatre groupes socio-professionnels à savoir les fonctionnaires d’Etat (51%), les artisans (11,1%), les commerçants (16,7%) et les diplômés sans emploi (21,1%). Toutes les fermes enquêtées ont un statut privé. Par ailleurs, 5,5% des propriétaires sont des femmes. Quant à la gérance des fermes, 75,6% sont gérées par les propriétaires contre 24,4% par des tiers. Le niveau d’instruction des gérants est le primaire dans 51,11% des cas, le secondaire (28,88%) et le niveau universitaire (13,33%). Le nombre moyen d’ouvriers est de 6,5. Ces derniers sont dans leur quasi- totalité des analphabètes. Trois souches de pondeuses sont exploitées à savoir la souche Isabrown exploitée à 97,8%, la Ponte rouge exploitée à 1,1% et Hissex exploitée à 1,1%. L’élevage des pondeuses est associé à celui des bovins et des petits ruminants (40%). Une proportion importante d’éleveurs pratique la production végétale ; les surfaces moyennes emblavées étant de 25,745 hectares.

Les bâtiments sont conçus en fonction des exigences de l’élevage. La toiture est couverte en tôles galvanisées dans 98,9% des fermes contre 1,1% en bâche avec une pente de 5 à 10%. Quant aux parois latérales à demi- ouverture, les grillages à petites et grosses mailles et les bâches sont utilisés pour l’aération. Les dimensions des batteries sont de 45 cm de largeur, 50 cm de profondeur et 40 cm de hauteur. Les mangeoires utilisées sont pour la plupart artisanales alors que les abreuvoirs sont en plastique et de type siphoïde. Les abreuvoirs à remplissage automatique se retrouvent seulement dans l’élevage en batterie. La proportion d’élevage ayant respecté les normes recommandées est de 64% pour les mangeoires et 67% pour les abreuvoirs.

CONDUITE DE L’ELEVAGE

Deux types d’élevage sont pratiqués dans la zone à savoir l’élevage au sol (98,1%) et l’élevage en batterie (1,1%). Les stades d’élevage pratiqués dans les fermes sont les mêmes à savoir l’élevage des poulettes de 0 à 20 semaines et des pondeuses à partir de 20 semaines. Les éleveurs démarrent eux-mêmes les poussins dans les bâtiments d’élevage à l’intérieur desquels ils aménagent des poussinières en carton. Dans d’autres cas, les poussins ont été démarrés par les fournisseurs avant d’être livrés aux éleveurs. Cette dernière observation est faite dans 4% des élevages.

La mise en place des lunettes fait suite au débecage au moment de l’entrée en ponte. Elle se fait également à des stades différents selon les éleveurs : 84 élevages (93,3%) l’effectuent à 5 mois, 5,6% à 4 mois et 1,1% à 6 mois. Au cours de la croissance des poules, un tri est effectué consistant à enlever du ou des lots, toute poule non performante (soit malade, soit ne pondant pas). La densité moyenne est de 4,23 sujets/m2. Elle est inférieure aux normes recommandées dans 30% des élevages.  L’entrée en ponte des volailles se situe à 176,6 jours. Le programme lumineux pour pondeuse est seulement pratiqué pendant 3 à 6 heures dans 21 élevages (23,3%). L’éclairement est à base de la lumière naturelle dans les autres élevages.

APPROVISIONNEMENT, QUALITE ET DISTRIBUTION DES ALIMENTS

Seuls 8,88% des éleveurs fabriquent leur propre aliment. Les autres éleveurss’approvisionnent auprès des provendiers au nombre de huit dont les quatre les plus importants détiennent 80% du marché des aliments. Le tableau II montre les valeurs bromatologiques des échantillons prélevés chez le plus grand provendier. Les taux de protéines sont proches des apports recommandés alors que les teneurs en Ca et P sont insuffisants. L’eau est distribuée de façon continue et à volonté. Les sources d’approvisionnement en eau sont le puits ordinaire, le forage et le robinet dans les proportions suivantes : 41,1 % utilisent l’eau de puits, 32,2% l’eau de forage, 13,3% l’eau de robinet, 5,6% le puits et le forage, 3,3% le puits et le robinet et 4,4% le forage et le robinet. L’eau est distribuée de façon continue et à volonté. Les sources d’approvisionnement en eau sont le puits ordinaire, le forage et le robinet dans les proportions suivantes : 41,1 % utilisent l’eau de puits, 32,2% l’eau de forage, 13,3% l’eau de robinet, 5,6% le puits et le forage, 3,3% le puits et le robinet et 4,4% le forage et le robinet.

Les maladies les plus couramment rencontrées dans les élevages enquêtés sont représentées par la coccidiose (53%), la salmonellose (34%), la maladie de Newcastle (9%) et la maladie de Gumboro (4%). des fournisseurs de poussins. Le programme le plus couramment utilisé est celui du centre avicole de Kahèré qui est le plus grand fournisseur de poussins dans la zone d’étude. A ce programme s’ajoutent celui de SEDIMA du Sénégal et le programme chinois de SIGUICODA. Ces actions de prophylaxie sont mises en œuvre par des vétérinaires soit de façon continue (16,7%) soit de façon ponctuelle (55,6%). Une proportion assez importante d’éleveurs (27,3%) ne reçoit aucune assistance vétérinaire.

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