CARACTERISTIQUES GENERALES DU CORPUS (1996-2019)

ANALYSE QUANTITATIVE DU CORPUS

PRÉSENTATION DES QUANTITÉS DE RÉSULTATS RELATIVES À DIFFÉRENTS SEGMENTS DE L’ÉQUATION DE RECHERCHE

Les analyses présentées ici ont été réalisées avec l’équation de recherche présentée dans la première partie du rapport, à partir des résultats fournis par Scopus mais à des dates différentes. Comme la base de données qu’interroge le moteur de recherche Scopus est amendée quotidiennement (outre des corrections qui peuvent être faites sur les métadonnées, de nouvelles notices bibliographiques y sont associées chaque jour), les analyses présentées dans la partie 2 portent donc sur des corpus légèrement différents de celui qui est analysé dans les parties suivantes (3, 4 et 5). Le tableau présenté ci-dessous récapitule cela, et montre que la différence entre ces corpus, estimée ici à partir de la quantité de notices bibliographiques qui les composent, est très réduite, puisqu’elle représente tout au plus 6% du volume du corpus analysé avec CorText. Le tableau et le diagramme suivants présentent les quantités de résultats correspondant à différents segments de l’équation de recherche, opérée le 20/06/2019 sur Scopus9. Ils visent à quantifier les augmentations et les réductions de volumes de résultats qu’induisent les différents segments de l’équation, articulés entre eux à travers les opérateurs OR et AND et à travers la condition d’intersection (évoquée ci-avant) entre des termes recherchés à la fois dans les titres, les résumés et les mots-clefs et certains termes particuliers recherchés spécifiquement dans les mots-clefs associés aux documents.

CARACTERISTIQUES GENERALES DU CORPUS (1996-2019)

Les analyses présentées dans cette section sont directement issues de l’outil fourni par Scopus pour analyser les résultats d’une équation de recherche donnée (outil « Analyze results », à partir de la page de présentation des résultats d’une requête, sur Scopus.com). Elles ont été réalisées le 31/01/2020 et portent sur l’ensemble de la période 1996-201910. A cette date, l’équation de recherche renvoyait 27 659 notices. Si les données de cette analyse complémentaire ont été relevées après avoir constitué le corpus analysé dans les parties 3, 4, et 5 (analyses avec CorText Manager, basées sur un corpus téléchargé le 06/05/2019 via Scopus), la différence entre les quantités de résultats de la requête finale à ces deux dates différentes n’est que de 0,8%. Lorsqu’elle est opérée sur une base de données comme celles auxquelles donnent accès les moteurs de recherche Scopus et WOS, une équation de recherche renvoie un ensemble de résultats (un corpus), qui correspond en fait à un ensemble de notices bibliographiques, correspondant elles-mêmes à des « documents ». Ces documents peuvent être des articles publiés dans des revues scientifiques, des communications présentées dans des congrès ou colloques (« conference papers »), des éditoriaux de revues scientifiques, des chapitres d’ouvrages scientifiques, etc. La notice correspondant à un document contient quant à elle de nombreuses informations sur ce document, et notamment son/ses auteur(s), son titre, son résumé, les mots-clefs qui y ont été associés (par les auteurs, par la revue dans laquelle il a été publié, ou encore par un portail de recherche bibliographique comme Pubmed…), les références bibliographiques citées dans ce document, etc.

Ces données de distribution temporelle montrent que la production scientifique annuelle dans ce champ de recherche sur les radiofréquences augmente de manière régulière tout le long de la période étudiée : entre 1995 et 2000, il y a environ 500 publications par an. A partir de 2000, la production scientifique annuelle augmente chaque année de 10% environ. La régularité de la croissance des publications laisse à penser qu’il n’y a pas de biais créé par la politique d’indexation de Scopus (qui ferait sinon apparaître des paliers plus nets, comme par exemple le choix d’inclure, à partir d’une certaine date, les conference papers). Deux autres observations peuvent être faites : le taux de croissance du nombre de publications n’est pas particulièrement élevé. Il ne correspond pas à la croissance que connait un champ de recherche qui serait dans la phase exponentielle de croissance, suivant la courbe en S typique du développement des champs de recherche (modèle de Price : démarrage lent, croissance exponentielle, puis déclin progressif11). On peut noter, par ailleurs, que de ce point de vue quantitatif, on ne peut distinguer de « moments » ou de phases dans la production scientifique, liés par exemple à l’arrivée successive de nouvelles générations de technologies de télécommunication.

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