COMPLICATIONS INFECTIEUSESCHEZ LES HEMODIALYSES CHRONIQUES

COMPLICATIONS INFECTIEUSES CHEZ LES HEMODIALYSES CHRONIQUES

Abord vasculaire 

La réalisation de l’hémodialyse nécessite une circulation extracorporelle ; on doit avoir un débit sanguin élevé. On doit avoir un « accès vasculaire » qui devra permettre de pomper puis de réinjecter environ 50 à 60 litres de sang 

 Fistule artério-veineuse 

La fistule est créée chirurgicalement en connectant une artère et une veine du bras. La veine (superficielle, facilement accessible) sera ainsi artérialisée, son débit 12 augmentera, son calibre également et elle pourra supporter la ponction par les aiguilles de dialyse. Cette modalité est aisément utilisable pour des ponctions répétées donc elle convient à des séances d’hémodialyse prolongées. Il est préférable qu’elle soit située dans le bras « non-dominant » (c’est à dire le bras gauche pour les droitiers et réciproquement). 

 Pontages avec greffon veineux 

Cette modalité est utilisée si les tentatives de création d’une FAV échouent. Les greffons veineux utilisés sont soit une saphène interne prélevée au triangle de Scarpa, soit des homogreffes de saphène prélevée à l’occasion des interventions pour varice . 

 Pontages avec greffons prothétiques

 Ces pontages peuvent être utilisés également lorsqu’on n’arrive pas à créer une FAV. On utilise des prothèses synthétiques en polytétrafluoroéthylène qui sont disponibles en toute longueur et en tous calibres à adapter à chaque patient . 

 Cathétérisme veineux central

 Il s’agit d’un tube creux et flexible, introduit par la veine jugulaire ou sousclavière jusqu’à l’oreillette droite du cœur. Il peut également être placé dans la veine fémorale (29). Un cathéter est en général utilisé de manière temporaire (quelques semaines ou quelques mois), lorsque la dialyse doit être débutée avant que la FAV n’ait pu être créée ou si elle n’est pas suffisamment développée ou encore défaillante. Le débit sanguin 13 obtenu est en général moins bon que celui d’une fistule, ce qui conduit à une dialyse moins efficace (29). Schéma 2: Cathéter jugulaire(29) Schéma 3 : Cathéter sous clavier(29) II.4.5. Cathéter tunnelisé de Canaud Cette modalité peut être utilisée aussi bien à titre temporaire que comme abord vasculaire permanent. Elle est indiquée chez les hémodialysés ayant épuisé leur capital veineux par thromboses itératives de nombreuses FAV confectionnées (31). 

 Indications de l’hémodialyse 

 Indications éléctives 

Dans le cadre de l’IRC, le critère de prise en charge en hémodialyse est la valeur de la clearance de la créatinine. Lorsque celle-ci descend en-dessous de 10 ml/min, la prise en charge peut être justifiée si les symptômes de l’IRC deviennent difficilement contrôlables par le traitement conservateur .

 Indications de nécessité

 En dessous de 5 ml/min, il y a indication formelle même en l’absence de tout symptôme, si on ne veut pas voir les signes liés à l’urémie chronique sévère (péricardite, œdème pulmonaire, amaigrissement, hyperkaliémie, …) . Exceptionnellement, la prise en charge peut être réalisée avant que l’IRC n’atteigne la valeur de clearance de la créatinine de 10 ml/min devant des situations suivantes (10) (26): – Une péricardite ; – Un œdème pulmonaire ou une surcharge hydrosodée; – Une HTA incontrôlable ; – Une encéphalopathie ou polynévrite urémique ; – Des vomissements répétés ; 15 – Une hyperkaliémie > 6 mmol/l ; – Une acidose menaçante ; – Une azotémie supérieure à 50 mmol/l. 

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I RAPPELS THEORIQUES
I . INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
I.1. DEFINITION
I.2. EPIDEMIOLOGIE
I.3. PHYSIOPATHOLOGIE
I.4. DIAGNOSTICS
I.4.1. Diagnostic positif
1.4.2 Diagnostic différentiel
I.4.3. Diagnostic étiologique
I.5. PRONOSTIC
I.6. TRAITEMENTS
I.6.1. Traitements conservateurs
I.6.2. Traitements de suppléance
I.6.3. Greffe rénale
I.6.4. Indications
II. HEMODIALYSE
II.1. DEFINITION
II.2. PRINCIPES PHYSICO-CHIMIQUES
II.2.1. Diffusion ou conduction
II.2.2. Ultrafiltration ou convection
II.3. CONDUITE PRATIQUE DE L’HEMODIALYSE
II.4. ABORD VASCULAIRE
II.4.1. Fistule artério-veineuse
II.4.2. Pontages avec greffon veineux
II.4.3. Pontages avec greffons prothétiques
II.4.4. Cathétérisme veineux central
II.4.5. Cathéter tunnelisé de Canaud
II.5. INDICATIONS DE L’HEMODIALYSE
II.5.1. Indications éléctives
II.5.2. Indications de nécessité
II.6. CONTRE-INDICATIONS
II.7. COMPLICATIONS
III. GENERALITES SUR LES INFECTIONS
III.1. DEFINITIONS
III.2. PHYSIOPATHOLOGIE
III.3. DIAGNOSTIC
III.3.1. Diagnostic positif
III.3.2. Diagnostic différentiel
III.3.3. Diagnostic étiologique
III.4. EVOLUTION ET PRONOSTIC
III.5. TRAITEMENTS
III.5.1. Buts
III.5.2. Moyens et indications
PARTIE II NOTRE ETUDE
I. MATERIELS ET METHODE
I.1. RAPPEL SUR LE CENTRE D’ETUDE
I.2. METHODE
I.2.1. Type d’étude
I.2.2. Critères d’inclusion
I.2.3. Critères d’exclusion
I.2.4. Paramètres étudiés
I.2.5. Traitement des données
II. RESULTATS
II.1. REPARTITION SELON L’AGE
II.2. REPARTITION SELON LE SEXE
II.3. REPARTITION SELON LE NIVEAU SOCIO-ECONOMIQUE
II.4. REPARTITION SELON LA NEPHROPATHIE CAUSALE
II.5. REPARTITION SELON LE NOMBRE D’EVENEMENT INFECTIEUX
II.6. REPARTITION SELON LA DATE D’APPARITION DE L’INFECTION
II.7. REPARTITION SELON LA PORTE D’ENTREE DE L’INFECTION
II.8. REPARTITION SELON LE GERME EN CAUSE
II.8.1. Répartition selon le type de germe
II.8.2. Répartition selon la bactérie retrouvée après culture
II.8.3. Répartition selon le germe retrouvé par porte d’entrée
II.9. REPARTITION SELON L’ANTIBIOTHERAPIE PROBABILISTE UTILISEE
II.10. REPARTITION SELON LA GRAVITE DE L’INFECTION
II.11.REPARTITION SELON LES RESULTATS DES ANTIBIOGRAMMES
II.11.1.Répartition selon les antibiogrammes pour Staphylococcus aureus
II.11.2.Répartition selon les antibiogrammes pour Escherichia coli
II.11.3. Répartition selon les antibiogrammes pour les autres bactéries
II.12.REPARTITION SELON L’EVOLUTION
PARTIE III DISCUSSION ET SUGGESTIONS
I. DISCUSSION
I.1. SUR LA METHODOLOGIE
I.2. SUR LES RESULTATS
I.2.1. Age
I.2.2. Sexe
I.2.3. Niveau socio-économique
I.2.4. Néphropathie causale
I.2.5. Nombre d’évènement infectieux
I.2.6. Date d’apparition de l’infection
I.2.7. Porte d’entrée
I.2.8. Type de germe en cause
I.2.9. Bactérie retrouvée après culture
I.2.10. Germe retrouvé par porte d’entrée
I.2.11. Antibiothérapie probabiliste utilisée par porte d’entrée
I.2.12. Gravité de l’infection
I.2.13. Antibiogramme pour Staphylococcus aureus
I.2.14. Antibiogramme pour Escherichia coli
I.2.15. Antibiogramme pour les autres germes
I.2.16. Evolution
II. SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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