COMPREHENSION DES RESULTATS GEOCHIMIQUES

COMPREHENSION DES RESULTATS GEOCHIMIQUES

Le secteur est dominé par des foliations de direction majeure Nord Est vers le Sud- Ouest. Cette famille directionnelle NE – SW de trajectoire des foliations constitue le 22,99% des foliations qui se dessinent dans le secteur. Aussi, des plissements apparaissent surtout dans le secteur. Ces formations plissées présentent les foliations avec une allure de faible importance de l’Ouest vers l’Est. L’examen des minéraux lourds extraits d’une formation peut être qualitatif ou quantitatif. Dans certains cas, la prédominance d’une espèce minérale est telle que tout essai d’étude quantitative paraît superflu. Mais, le plus souvent, une évaluation ou même un dénombrement des types de minéraux est nécessaire. ± 5% pour des teneurs comprises entre 10 et 90% et pour un opérateur entraîné). La mode d’évaluation se fait par la méthode des chartes visuelles d’évaluation des pourcentages relatifs des grains dans un champ microscopique. [Richard D TERRY and Georges G. CHILINGAR (1955)].

LES PRINCIPAUX ELEMENTS DE DETERMINATION DES PIERRES

L’objectif de l’étude est de pouvoir donner un aperçu du potentiel de minéralisation en tenant compte des indications, des concentrés, des fonds de batée. Effectivement, les minéraux des fonds de batée sont des minéraux généralement des éléments métalliques qui ont une certaine résistance à l’abrasion mécanique et chimique en cours de transport par l’eau. Ces minéraux, outre le fait qu’ils peuvent être utiles pour la caractérisation lithochimiques en amont, permettent également un diagnostic plus ou moins précis du potentiel de la minéralisation également en amont. Cette partie est donc spécifique à l’étude des pierres qui ont abouti à une estimation préliminaire du potentiel minéral. toujours par une subdivision de ceux-ci en plusieurs groupes, au moyens de quelques caractères physiques simples tels que la densité, la dureté, la couleur, l’éclat, le magnétisme. Chaque fois qu’un minéral demande une étude particulière, la concentration du minéral en question oblige à recourir aux techniques de séparation de minéraux lourds telles que le superpanner, la table à secousse a tout simplement la batée à main de laboratoire.

Le tamisage est la méthode utilisée en préparation des analyses granulométriques. Il se fait à l’aide d’une série de tamis dont les ouvertures des mailles sont définies par la connaissance de la taille de la libération totale du minéral cible (généralement on prend de 500μm à 40 μm). Le magnétisme d’un minéral est déterminé par son aptitude à être attiré plus ou moins fortement par un aimant. Certains minéraux sont magnétiques alors que d’autres ne le sont pas du tout. ferromagnétiques. Elles s’effectuent au moyen de barreaux aimantés ou d’aimants de forme cylindrique, munis d’embouts en matière plastique ou en papier, aisément amovibles pour faciliter la récupération des minéraux en évitant leur contact avec l’aimant même. Les minéraux sont étalés sur une surface plane au-dessus de laquelle on fait passer l’un des pôles de l’aimant. Les minéraux attirés sont rassemblés dans un récipient. L’opération est répétée jusqu’à ce qu’aucun minéral ne se détache du lot. Les séparations successives se font avec les intensités électriques 1A et 1,5 A à l’issue des quels les minéraux résidus non attirables dénommés Résidu magnétiques (R). Les fractions magnétiques obtenues sont de natures paramagnétiques dénommées SM1 à 1A et SM2 à 1,5A.

Le tri à la loupe binoculaire

C’est la méthode de séparation la plus élémentaire mais la plus précise. On peut différencier ce qu’on trie et elle permet d’isoler et d’identifier un grain ou un fragment d’un minéral déterminé. Cette séparation permet d’identifier rapidement les constituants minéralogiques de chaque fraction magnétique et du résidu magnétique. Elle permet une première étude minéralogique pour détecter les inclusions minérales, de caractériser le clivage, les cassures et les doublets si la pierre contient une partie artificielle. En général, les grains alluvionnaires ne conservent pas la forme cristalline car ils sont plus ou moins roulés, sauf quelques espèces qui sont difficilement érodables et qui gardent leurs formes cristallisées (exemple : le zircon avec sa forme allongée de section carrée.).

L’outil le plus ancien et encore le plus utilisé pour l’extraction des minéraux lourds est la batée conique métallique. Elle se présente sous la forme d’un cône de 150° d’ouverture et de 40 cm à 50 cm de diamètre. Elle est manipulée dans l’eau. La séparation des minéraux lourds des alluvions qui remplissent la batée se fait par la génération d’une force centrifuge au manipulateur qui imprime un mouvement rotatif excentrique. Elle utilise la force centrifuge pour expulser les éléments légers vers la bordure de la batée en provoquant leur entraînement par l’eau admise puis évacué de la batée.

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