Conduire un système de cultures sans labour et sans pesticides

Conduire un système de cultures sans labour et sans pesticides

1954 : Installation Fonctionnement en système conventionnel (Maïs / Blé, avec une conduite technique adaptée aux pratiques de l’époque : travail intensif du sol, recours systèmatique à la chimie …)

1967 : Apparition des premiers problèmes, concernant à la fois la structure du sol, le développement des résistances des adventices aux différentes molécules chimiques (simazine), et également l’augmentation des maladies cryptogamiques. Également chute des rendements et augmentation de l’utilisation des engrais.

1969 : conversion à la bio, confrontation à de nouvelles difficultés (salissement, structure du sol compacte….)

1979 : Abandon du labour il opte pour la méthode « Kemink » (travail du sol en billons sur 80 cm de largeur, pour préserver les refuges)L’objectif  : entretenir un bon équilibre du sol et diminuer considérablement les charges de travail. Les premiers résultats sur la structure du sol se font sentir .

Pendant les années 90, Manfred souhaite encore réduire le travail du sol (Le travail avec l’outil « Kemink » étant trop coûteux en temps et en énergie, puisqu’il nécessite par exemple à la suite d’une prairie 6 passages avec les dents d’ameublissement de l’outil, en plus des faux semis)C’est donc à cette période qu’il rencontre Ulrich Schreier, ils vont alors oeuvrer à la construction d’un outil de travail superficiel du sol (2-5 cm) et de semi*.Cet outil est considéré simplement par l’agriculteur comme étant un «  accessoire facilitateur  », il ne constitue en rien la clef de voute du système : détruire le moins possible la structure du sol et lui apporter une alimentation permanente par la matière végétale.

Aujourd’hui le fils de Manfred, Freidrich Wenz a repris le domaine, il travaille sur 30 ha (avec 43 parcelles), sur la plaine du Rhin (le sous sol se compose de graviers et de sables, en surface on peut retrouver à la fois des limons, des argiles), et commercialise la plus part des céréales à un boulanger de la région. Les Wenz valorisent leur production sous la marque « Demeter », marque des produits issus de l’agriculture biodynamique.

Comprendre et valoriser la faune du sol, son fonctionnement et sa composition :

Dans 1m3 de terre on retrouve en volume 50 % matière minérale, 25 % eau, et 25% d’airquivalent de 20 UGB / ha d’organismes vivants dans un sol fertile, soit l’équivalent de 5 UGB / ha deverre de terre, leur présence se manifeste par les perforations et les turricules en surface (ex : sur une telle parcelle les verres de terre en déposent entre 1 et 2 cm ce qui correspond de 120 à 130 t / ha de turricules).Pour se nourrir cette faune a besoin de matières organiques qu’elle va digérer et faire circuler sur l’ensemble de la structure du sol.es signe de bon fonctionnement d’un sol (présence d’habitat et de vie de la faune du sol) permet de constater plusieurs phénomènes combinés :Aération (apport O² et évacuation de CO²) , drainage, facilité de l’enracinement, apport de matière « noirâtre », rétention de l’eau …

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