Contexte de l’action d’un réseau d’acteurs en Education à l’Environnement en Bretagne

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Axes de questionnement et orientations d’ensemble

La situation générale du changement socio-environnemental

Même s’il est toujours difficile d’attribuer une date précise à une évolution générale, on peut considérer que l’on assiste depuis une cinquantaine d’année à une transformation globale des relations entre les sociétés et leur environnement. Cette réforme environnementale (Buttel, 2003) affecte aujourd’hui aussi bien les relations aux animaux, aux végétaux, aux paysages ou bien encore à la biodiversité. Elle contribue à une révision des pratiques humaines visant à réduire leur impact environnemental. Cette réforme environnementale repose sur différents mécanismes dont l’un, la création d’une gouvernance environnementale internationale, s’est traduit par l’émergence d’énoncés environnementaux globaux réorientant la régulation des activités humaines14. Ces énoncés, tels que le développement durable, la lutte contre l’érosion de la biodiversité ou contre le réchauffement climatique, sont pour la plupart institués au cours des années 2000, lors d’une succession de sommets internationaux. Ce sont ces énoncés qui sont ancrés localement afin de transformer les pratiques.

Les énoncés environnementaux globaux concernent aujourd’hui de nombreuses activités humaines. Il suffit par exemple de parcourir la liste des 40 chapitres regroupés en 4 sections (activités sociales, économiques, environnementales et politiques) des agendas 21 pour se convaincre de l’étendue des activités humaines qui sont ciblées aujourd’hui par la notion de développement durable. Un autre critère pour appréhender la prégnance de ces énoncés peut être la superficie couverte par les espaces directement soumis à ces normes de Nous reverrons en détails les mécanismes de la réforme environnementale dans le chapitre 1.
Toupet, Joy. Les traducteurs du changement : de l’intégration des jeunes ruraux à la gestion de la nature : les formes de l’Education à l’Environnement au sein de l’ULAMIR-CPIE du Pays de Morlaix (1974 – 2017) – 2018 protection.

En effet, les parcs nationaux, les parcs naturels régionaux, les aires marines protégées, les réserves Natura 2000, etc. sont autant d’espaces naturalisés dont la gestion, faisant l’objet d’une planification, repose sur l’engagement dans ces énoncés globaux. A cela il faut ajouter les superficies couvertes par les dispositifs visant à promouvoir des pratiques humaines plus respectueuses de l’environnement, dans les espaces urbanisés ou agricoles, pour avoir une idée plus précise de l’importance de ces énoncés et de leurs conséquences sur la réorientation des pratiques.
Interroger les effets des énoncés globaux consiste à les saisir à partir des opérations concrètes circonstanciées qui sont menées par des acteurs pour les ancrer localement. Certaines publications ont déjà adopté ce point de vue à propos du développement durable (Villalba, 2009) ou de la conservation de la biodiversité (Guillaud, 2007). Dans les revues de sciences sociales abordant les questions environnementales, de nombreux articles traitent des questions relatives à l’ancrage des prescriptions environnementales globales à des échelles plus ou moins étendues15. Quelles que soient l’échelle et la question soulevée par l’analyse, ces publications montrent que la transformation des énoncés globaux en des opérations concrètes mobilisent, à la fois, des réseaux d’acteurs, des moyens techniques et financiers à travers lesquels ces énoncés sont traduits, un cadre réglementaire et des approches cognitives (scientifiques, morales, empiriques) portées par des institutions, etc. L’ancrage des énoncés dans des opérations concrètes repose sur cette mobilisation grâce à un travail local d’appropriation et de traduction des énoncés en opérations concrètes reposant sur l’emboîtement des échelles globale (les énoncés environnementaux) et locale (celle de l’opérationnalisation de ces énoncés).

Cette mise en relation des échelles s’effectue souvent à travers l’élaboration de dispositifs, éventuellement publics (Van Tilbeurgh, 2014). L’opérationnalisation des énoncés globaux repose sur la mise en œuvre de dispositifs environnementaux dans le sens où ils doivent permettre de mettre en place des assemblages d’éléments hétérogènes permettant l‘ancrage des énoncés globaux dans un territoire. De ce point de vue, les dispositifs peuvent être considérés comme une technique de gouvernement capable d’orienter des pratiques ou des façons de penser (Agamben, 2006). Toutefois, l’analyse des politiques publiques, des mobilisations collectives et des énoncés environnementaux a montré la place prépondérante de la concertation entre les acteurs dans l’élaboration des dispositifs. Les politiques publiques permettent ainsi d’ouvrir des scènes de négociation, de mettre en débat les problèmes environnementaux, mais ce sont des coordinations d’acteurs qui sont chargées d’affecter des contenus à ces dispositifs. La notion de développement durable porte même cette exigence à travers les demandes de « bonne gouvernance », de « transparence de la décision », de « médiation » ou « d’engagements volontaires ». C’est toute une « novlangue » qui s’est constituée que ce soit dans la sphère médiatique (Pestre, 2012) mais aussi dans les Depuis 2002, il existe une revue en ligne « Développement Durable et Territoires » qui propose une approche interdisciplinaire du développement durable à l’échelle du territoire. Elle rassemble des contributions d’économie, de sociologie, de droit, de géographie et de sciences politiques.

..productions scientifiques pour rendre compte de la construction des dispositifs publics (ceux portés par les politiques) ou collectifs (ceux portés par des organismes de droit privé).
L’institutionnalisation des énoncés globaux n’est pas la seule cause de cette transformation des processus de prise de décision collectifs. D’autres facteurs ont également participé à cette transformation de l’action publique. Selon C. Thuderoz et A. Giraud-Héraud (2000), la transformation de l’organisation du pouvoir en France avec la décentralisation (lois Deferre de 1982-1983) et la déconcentration des services de l’Etat a joué un rôle important dans la transformation des processus de prise de décision en disséminant sur le territoire des lieux de prise de décision publique. Dans le même temps, de nouveaux acteurs ont acquis une légitimité pour participer au processus de décision. Les acteurs traditionnels ont été fragilisés dans leur capacité à structurer un processus de prise de décision (l’Etat, les élus locaux, les responsables syndicaux en particulier) alors qu’émergeait un foisonnement d’acteurs nouveaux comme les militants associatifs ou les experts scientifiques habilités à participer au processus de prise de décision, sous l’effet notamment de « l’impératif délibératif » décrit par L. Blondiaux et Y. Sintomer (2002) dès la fin des années 1990. Cette introduction de nouveaux acteurs dans le processus de prise de décision interroge la place de la société civile dans la décision publique.

Au regard de ces différents éléments, notre approche a pour but d’analyser l’ancrage des énoncés environnementaux globaux à partir des opérations concrètes visant à les introduire dans des prescriptions locales négociées. L’hypothèse de cette approche est de considérer que la traduction de politiques publiques environnementales permet l’appropriation des énoncés globaux par des coordinations d’acteurs. Les formes de ces traductions sont alors déterminées par les caractéristiques des coordinations d’acteurs chargées d’élaborer ces nouvelles normes, ainsi que leur trajectoire.

La traduction pour comprendre l’inscription locale des dispositifs publics

La dimension normative des dispositifs publics oblige les acteurs à établir des relations pour trouver des accords prescrivant une réorientation des pratiques. Cette dimension normative est également cognitive, l’élaboration de nouvelles normes nécessite que les acteurs trouvent un accord articulant les différentes manières de connaitre l’environnement naturel. De plus, les acteurs engagent dans ces négociations de stratégies qui conduisent à l’appropriation différenciée voire même au rejet des normes et des éléments cognitifs discutés. Enfin, les processus de prise de décision reposent sur une mise en réseau d’éléments disparates : des techniques de négociation, de communication, de sensibilisation, des énoncés globaux, des théories scientifiques, des valeurs morales, des acteurs, des institutions, etc.

Table des matières

Liste des sigles
Introduction générale
Saisir le changement : la mise en tension des échelles
S’ancrer dans le proche : le choix du développement local
D’un stage professionnel à un sujet de recherche
La découverte d’un « monde » et d’un « milieu »
Les constats de départ
Questionner la mobilisation sociale dans le contexte de l’action d’un réseau d’acteurs en Education à l’Environnement en Bretagne
Axes de questionnement et orientations d’ensemble
La situation générale du changement socio-environnemental
La traduction pour comprendre l’inscription locale des dispositifs publics
Positionnement de recherche
Une approche située des mobilisations sociales autour de l’environnement
Une approche socio-historique d’un réseau d’acteurs
Les conditions de réalisation de la thèse : une recherche en convention CIFRE
Apports et limites de la thèse
Plan de la thèse
Partie 1 : de la naissance d’une recherche aux origines d’un réseau d’acteurs
Partie 2 : de l’animation rurale à l’éducation environnementale, la trajectoire du réseau finistérien
ULAMIR (1974-2017)
Partie 3 : « Opération traduction » : de la biodiversité à une grenouille en résine sur un rond-point
1ère partie. De la naissance d’une recherche aux origines d’un réseau d’acteurs
Chapitre 1. « Eduquer à l’environnement » : relier un champ d’action à des réseaux d’acteurs
1. L’EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT OU L’EMERGENCE D’UN FAISCEAU
MOBILISATIONS
1.1. L’évolution des rapports sociaux à l’environnement
La prise en compte de l’impact anthropique par le politique
Les énoncés environnementaux globaux
L’institutionnalisation internationale des discours éducatifs sur l’environnement
1.2. Les voies de diffusion d’un référentiel éducatif : entre actions publique collective
L’application de l’Education à l’Environnement dans le système scolaire français
Les « éducations à » ou la mise en évidence des limites de la forme scolaire
1.3. L’Education à l’Environnement dans des configurations territorialisées d’acteurs
L’Education à l’Environnement dans les organisations environnementalistes
L’Education à l’Environnement dans le mouvement d’Education Populaire
2. MOBILISER POUR CHANGER
2.1. Promouvoir le changement
La conduite du changement environnemental et l’ouverture du processus démocratique
Le changement environnemental à l’épreuve des réseaux locaux
2.2. L’analyse d’une configuration d’acteurs par la théorie des réseaux
Le réseau, modèle d’action et cadre d’analyse
Une approche qualitative des réseaux
Des avantages structuraux ou comment construire les différences
Le réseau dans le monde : l’approche multi-niveaux
Chapitre 2. Etudier les pratiques d’un réseau d’acteurs en Education
l’Environnement : la mobilisation comme enjeu de l’action
1. TRADUIRE POUR MOBILISER
1.1. Reconsidérer les réseaux d’acteurs
L’enjeu de la construction d’un monde commun
Les étapes du processus de traduction
1.2. La traduction dans le réseau d’acteurs étudié
Les caractéristiques générales d’un dispositif
Enrôler pour préserver la biodiversité: d’un dispositif expert à des dispositifs de sensibilisation
2. LA MOBILISATION ENVIRONNEMENTALE ET LA TRAJECTOIRE D’UN RESEAU LOCAL
2.1. Problématique et axes de questionnement
2.2. Hypothèse
2.3. La mise en perspective historique comme modèle d’analyse
3. LE TRAVAIL DE TERRAIN
3.1. La participation au coeur de l’enquête : cadre et condition de la thèse
La CIFRE en contexte associatif : une histoire de petits arrangements instrumentaux
Enquêter en situation professionnelle: conditions de l’échange, malentendus et frustrations
S’engager dans l’observation
3.2. La reconstitution de la trajectoire du réseau : une enquête inductive
A la recherche du « bon » sujet
Archives et enquêtes documentaires
Les entretiens
3.3. Enquêter sur la mobilisation dans des dispositifs
La « Trame Verte et Bleue », un terrain « du présent » pour la comparaison historique
Suivi de réunions et groupes de travail
La réalisation d’entretiens
3.4. Pratiquer la participation observante en CIFRE : quelle leçon de l’expérience
Chapitre 3. Les contextes d’élaboration d’un réseau local d’Education l’Environnement (1950-1970)
1. LES MUTATIONS AGRICOLES
1.1 La modernisation agricole en France
Les politiques de modernisation agricole
Le système de cogestion agricole
1.2. La modernisation agricole en Bretagne
Les mobilisations paysannes du Finistère
La construction du modèle agricole breton
La dynamique de développement régional
Les conséquences de la modernisation agricole sur les sociétés locales
2. LES MOBILISATIONS ENVIRONNEMENTALES
2.1. Du développement économique à la question environnementale
La remise en cause d’un modèle de développement moderniste
La remise en cause d’une politique d’aménagement du territoire
L’évolution de la place de la nature dans l’aménagement rural
2.2 La revitalisation de l’espace rural par des politiques publiques éco-orientées
La politique des Parcs Naturels Régionaux et le processus de patrimonialisation
Le Parc Naturel Régional d’Armorique (PNRA)
Les Centres Permanents d’Initiation à l’Environnement (CPIE) et la construction des liens ville campagne
Les CPIE en Bretagne
La légitimation des dispositifs et la construction d’un espace local
3. LE CONTEXTE DE L’ANIMATION SOCIALE ET CULTURELLE
3.1. L’héritage de l’Education Populaire
L’éducation de la jeunesse dans la nature
La dimension culturelle et professionnelle de l’Education Populaire
Le modèle d’une animation urbaine
3.2. Le développement d’un mouvement d’animation rurale
Les politiques publiques autour du plein-air
L’animation dans les zones rurales du Finistère
1ère partie. Conclusion : Pour une analyse des étapes de transformation du réseau local
2ème partie. La trajectoire du réseau finistérien des ULAMIR (1974- 2017)
Chapitre 4. L’émergence d’un réseau d’animation rurale (1970-1980)
1. LE FONCTIONNEMENT DU RESEAU
1.1 L’organisation du réseau au niveau départemental
L’évolution des structures d’animation de la vie locale
Le rôle de l’administration de Jeunesse et Sport
La Direction Départementale Jeunesse et Sport du Finistère (DDJS 29)
Le rôle des enseignants
1.2. Les caractéristiques des ULAMIR
Les principes de fonctionnement des ULAMIR
Le rôle des réseaux nationaux d’éducation populaire dans le développement du réseau.
1.3. Les formes d’engagement dans le réseau
L’engagement de l’inspecteur départemental
L’engagement des animateurs
Les réflexions sur la déontologie ou les prémisses d’une identité professionnelle
2. LES ACTIVITES DU RESEAU
2.1. Les actions d’animation
Les activités socioculturelles et de loisirs
Les activités de plein-air
Les formations des responsables associatifs
Les services mis à disposition du tissu associatif
2.2. Un réseau pionnier et charismatique de développement local
L’accumulation et le partage des ressources dans le réseau
La légitimité du réseau
Charisme et innovation : la production d’activités inédites dans le milieu rural finistérien
La construction d’une relation émotionnelle à la nature et d’un attachement au territoire
Chapitre 5. La professionnalisation du réseau vers la pédagogie environnementale (1980-2000)
1. L’ANCRAGE TERRITORIAL DU RESEAU
1.1. L’organisation du réseau au niveau régional
La décentralisation
La création de l’Union Bretonne d’Animation des Pays Ruraux (UBAPAR)
1.2. Les équipements d’accueil
Les camps-chantiers
L’évolution des centres de colonies de vacances
Les centres d’accueil dans le Finistère
La revitalisation de l’économie locale
2. LA MONTEE EN COMPETENCES DU RESEAU
2.1. La formalisation du métier « d’animateur-nature »
La reconfiguration des administrations et des réseaux locaux
L’évolution de la politique de formation
2.2. Le développement de la pédagogie environnementale
Auto-formation et co-formation au sein du réseau d’acteurs
Le rôle d’ « Ecole et Nature » dans la structuration du réseau
La création du Réseau d’Education à l’Environnement de Bretagne (REEB)
2.3. L’élaboration et la diffusion d’outils pédagogiques
L’évolution des conditions de travail des professionnels
Les injonctions publiques
L’animateur-expert
3. LA PROFESSIONNALISATION DU RESEAU
3.1. Le processus de professionnalisation
3.2. L’institutionnalisation de l’Education à l’Environnement dans les pratiques
l’ULAMIR de Lanmeur
Chapitre 6. La gestion de dispositifs publics éco-orientés (2000 – 2017)
1. LES CHANGEMENTS D’ORIENTATION DU RESEAU
1.1. Les transformations organisationnelles
La reconfiguration des politiques publiques
Les reconfigurations de l’UBAPAR et du REEB
1.2. De l’ULAMIR de Lanmeur au CPIE Pays de Morlaix-Trégor
La labellisation, un changement de statut
La rationalisation de l’action et l’encadrement managérial du travail
2. LA GESTION ENVIRONNEMENTALE DE L’ULAMIR-CPIE
2.1. L’émergence du modèle gestionnaire
Les caractéristiques de la rationalité gestionnaire
La formalisation d’indicateurs
2.2. Les actions de gestion de l’ULAMIR-CPIE appliquées au milieu naturel
l’exemple du Douron
L’intervention publique sur la vallée du Douron
Le Contrat Nature et la mise en place d’indicateurs de gestion
2.3. Les dispositifs de développement durable : une ressource supplémentaire
2.4. Un métier en tensions
La montée en compétences des professionnels
Les formes de résistances au cadre gestionnaire
2ème partie. Conclusion : De l’émancipation de ruraux à celle des milieux naturels
3ème partie. « Opération traduction » : de la biodiversité à une grenouille en résine sur un rond-point
Chapitre 7. La mobilisation de l’ULAMIR-CPIE dans le dispositif « Trame Verte
Bleue »
1. LA CONSTRUCTION DU LIEN ENTRE LE DISPOSITIF TVB ET L’ULAMIR-CPIE
1.1. La problématisation de la biodiversité par l’ULAMIR-CPIE et son réseau
La mise en forme d’un gouvernement de la biodiversité
L’UNCPIE et la biodiversité
L’ULAMIR-CPIE et la biodiversité
1.2. Les caractéristiques techniques de la TVB
La TVB comme expression d’un nouvel ordre socio-écologique
Les composantes biophysiques du dispositif TVB
La spatialisation et la règlementation du dispositif
1.3. L’implication de l’ULAMIR-CPIE dans la politique de la TVB
Les relations avec le SRCE
Les relations avec les scientifiques
La convergence des attentes
La montée en compétences de l’ULAMIR-CPIE par la formation
2. LA TRANSFORMATION DE LA BIODIVERSITE EN PROJET
2.1. Les dispositifs locaux de sensibilisation à la TVB
Construire l’adhésion à une politique publique nationale
Gribouille la grenouille et les panneaux de sensibilisation
Le « carré de la biodiversité »
Les interventions dans les conseils municipaux
Les animations auprès du « grand public »
Le travail de sensibilisation
2.2. Le projet régional entre l’INRA et l’URCPIE
Les discussions entre les CPIE bretons
Les discussions avec l’administration régionale
Les discussions avec les représentants de l’agriculture et de l’eau
3. CONCLUSION : LA CONSTITUTION D’UN RESEAU AUTOUR DE LA TVB
Chapitre 8. La traduction locale de la « Trame Verte et Bleue »
1. INTERESSER LES ACTEURS LOCAUX A LA TVB
1.1. Les élus et la TVB
Le choix des communes pour l’installation des dispositifs de sensibilisation
Le contenu des interventions auprès des élus
1.2. Les habitants et la TVB
La grenouille et les panneaux de signalisation
Les carrés de la biodiversité
Les animations
2. MOBILISER LES ACTEURS LOCAUX A LA TVB
2.1. Un enrôlement inabouti, une mobilisation distanciée
Le manque d’engagement des élus
La mobilisation invisible des habitants
Et la biodiversité dans tout ça ?
2.2. Retour sur le processus de traduction
La traduction comme processus de négociation
L’ancrage du dispositif dans le quotidien des individus
L’articulation des registres de connaissances et les résistances
L’intervention par la médiation
3ème partie. Conclusion : La médiation pour construire les dynamiques collectives locales autour de l’environnement
Conclusion générale
Annexes
Bibliographie

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