Sommaire: Contribution à l’étude des insectes d’intérêt médical (Cas particulier des phlébotomes)
INTRODUCTION
CHAPITRE I. Recueil bibliographique sur les insectes d’intérêt médical, les phlébotomes en particulier
1. Généralités sur les insectes d’intérêt médical
1.1. Vecteurs
1.2. Pathogènes à transmission vectorielle
1.3. Mécanisme de transmission vectoriell
1.4. Classification des insectes d’intérêt médical
1.4.1. Ordre des Diptera
1.4.2. Ordre des Hemiptera
1.4.3. Ordre des Aphaniptera
1.4.4. Ordre des Anoplura
2. Généralités sur les phlébotomes et les maladies qu’ils transmettent
2.1. Position systématiques des phlébotomes
2.2. Données morphologiques
2.2.1.Œuf
2.2.2. Larves
2.2.3. Nymphe
2.2.4. Imago
2.3. Principaux phlébotomes (Psychodidae) connus en Algérie
3. Biologie et rôle pathogène des Lieshmanies
3.1. Historique
3.2. Classification des leishmanies
3.3. Distribution des différentes espèces de Leishmania
3.4. Eléments de morphologie et cycle de vie de Leishmania sp
3.5. Eléments de biologie du genre Lieshmania
3.6. Cycle de réplication, survie et devenir du parasite chez le phlébotome et chez le mammifère
3.7. Relation Leishmanies- phlébotomes et épidémiologies de la leishmaniose
3.7.1. Définition de leishmaniose
3.7.2 Manifestations cliniques de la leishmaniose chez l’homme
3.7.3. Réservoir
3.7.4. Situation épidémiologique dans le monde
3.7.5. Situation épidémiologique en Algérie
3.7.6. Traitements contre les leishmanioses et contrôle des réservoirs et des vecteurs
CHAPITERE II. Présentation du milieu d’étude
1. Régions de Batna
1.1. Géographie et orographie
1.2. Géologie Hydrographie
1.4. Climat
1.4.1. Températures
1.4.2. Pluviométrie
1.4.3. Vents
1.4.4. Humidité relative
1.4.5. Synthèse climatique
1.5. Données épidémiologiques sur la leishmaniose dans la wilaya de Batna
2. Régions de Biskra
2.1. Géographie et orographie
2.2. Géologie
2.3. Hydrographie
2.4. Climat
2.4.1. Températures
2.4.2. Précipitation
2.4.3. Vents
2.4.4. Humidité relative
2.4.5. Synthèse climatique
2.5. Données épidémiologiques sur la leishmaniose dans la wilaya de Biskra
CHAPITRE III. Matériels et méthodes
1. Méthodes et techniques utilisées pour le recensement des phlébotomes
1.1. Objectif de l’étude et choix des sites de prélèvement
1.2. Techniques de piégeage et de collecte
1.3. Techniques de tri et de conservation
1.4. Traitement des échantillons de phlébotomes collectés
1.4.1. Eclaircissement préalable
1.4.2. Montage
1.4.3. Dissection et identification
2. Méthodes protozoologique parasitaire utilisées
2.1. Objectifs et choix des méthodes
2.2. Méthode de culture des formes promastigote
2.2.1. Préparation du prélèvement sur les phlébotomes
2.2.2. Préparation de milieu NNN (Novy- Nicolle- Mac Neal) et ensemencement
2.2.3. Culture, Observation et lecture
2.3. Méthode de préparation des coupes histologiques
2.3.1. Fixation
2.3.2. Déshydratation
2.3.3. Eclaircissement
2.3.4. Inclusion
2.3.5. Mise en bloc
2.3.6. Coupes
2.3.7. Coloration
2.3.8. Observation et lecture
3. Exploitation et analyse des données
3.1. Paramètres de structure et d’organisation des populations et peuplements de phlébotomes recensés
3.2. Méthode d’élaboration de cartes de répartition
CHAPITRE IV. Résultats et discussions
1. Inventaire systématique des phlébotomes recensés dans les régions de Batna et de Biskra
1.1. Résultats
1.2. Discussions
1.3. Conclusion
2. Qualité d’échantillonnage
2.1. Résultats
2.2. Discussions
2.3. Conclusion
3. Efficacité du piégeage
3.1. Résultats
3.2. Discussions
3.3. Conclusion
4. Structure et organisation des peuplements recensées
4.1. Répartition et similitude statinnelles des espèces de phlébotomes recensé
4.1.1. Résultats
4.1.2. Discussions
4.1.3. Conclusion
4.2. Fréquences d’abondance des population
4.2.1. Abondance relative globale et selon le sex-ratio
4.2.1.1. Résultats
4.2.1.2. Discussions
4.2.1.3. Conclusion
4.2.2. Abondance relative globale des populations suivant les stations d’études
4.2.2.1. Résultats
4.2.2.2. Discussions
4.2.2.3. Conclusion
4.2.3. Abondance relative globale des populations selon les saisons climatiques
4.2.3.1. Résultats
4.2.3.2. Discussions
4.2.3.3. Conclusion
4.3. Répartition géographique et bioclimatique
4.3.1. Résultats et discussions
4.3.2. Conclusion
4.4. Diversité et équirépartition
4.4.1. Résultats
4.4.2. Discussions
4.4.3. Conclusion
5. Résultats des recherches des protozoaires chez les phlébotomes
5.1. Résultats
5.2. Discussions
5.3. Conclusion
6. Principaux complexes de leishmanioses observées dans les deux régions d’étude Résultats
6.2. Discussions
6.3. conclusion
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexes
Extrait du mémoire contribution à l’étude des insectes d’intérêt médical (Cas particulier des phlébotomes)
CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES INSECTES D’INTERET MEDICAL, LES PHLEBOTOMES EN PARTICULIER
1. Généralités sur les insectes d’intérêt médical
Les insectes représentent plus de 60 % de l’ensemble des espèces animales décrites et beaucoup d’entre eux restent sans doute encore inconnus. La classe des insectes a réussi à coloniser la quasi totalité des milieux naturels et à s’adapter à de nombreux modes de vie, constituant ainsi l’une des plus grandes réussites du règne animal [Rodhain et Perez, 1985].
Un certain nombre d’insectes sont hématophages et interagissent donc de manière régulière avec des vertébrés. Ces interactions les ont conduits à devenir au fil de l’évolution des vecteurs de pathogènes dont le cycle se partage entre ces vertébrés et les insectes. Les insectes sont parfois de simples véhicules pour les pathogènes, mais ils peuvent aussi être des hôtes intermédiaires voire obligatoires pour les pathogènes qui, dans ce dernier cas, réalisent une partie essentielle de leur cycle vital chez l’insecte [Frolet, 2006].
1.1. Les vecteurs
Le terme de vecteur recouvre à la fois une entité zoologique et une fonction, celle d’assurer le passage d’un agent pathogène d‘un vertébré à un autre. Le vecteur est un organisme vivant (souvent invertébré), qui à l’occasion de relation écologique, acquiert un agent pathogène et le transmet d’un hôte à l’autre. Mais n’importe quel parasite n’est pas transmissible par n’importe quel vecteur hématophage [Mouchet et al., 1995].
Certains insectes limitent leur rôle à celui de transporteur ; le germe prélevé sur un vertébré infecté reste sur les pièces buccales du vecteur et est immédiatement inoculé à un nouvel hôte. Ce mode de transmission dit mécanique se produit surtout lorsque le repas de l’insecte commencé sur un hôte est interrompu et terminé sur un autre hôte. II est en général le fait d’insectes diurnes piquant des animaux en activité (taons, stomoxes, certains Aèdes) [Mouchet et al., 1995].
La capacité vectorielle représente la sommation de plusieurs phénomènes successifs :
aptitudes de l’insecte à s’infecter, à assurer le développement du parasite et à le transmettre.
Ces aptitudes sont conditionnées par des facteurs intrinsèques (propres à l’espèce) et extrinsèques (dépendants de l’environnement) tels que le comportement (préférence trophiques, endophagie ou exophagie…), la susceptibilité ou la résistance au développement du parasite, ou à son environnement (présence de biotopes favorables au développement de ses populations, influence climatique…).
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