Contribution des PME dans la lutte contre la pauvreté cas de la Chine dans la province de Zhejiang

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Contribution des PME dans la lutte contre la pauvreté cas de la Chine dans la province de Zhejiang

Situation de la Chine

La République populaire de Chine est un Etat d’Asie orientale, délimité par 15 000Km de frontières terrestres. La Chine est bordée au nord par la Russie et la Mongolie ; à l’est, par la mer Jaune et la mer de chine orientale ; au sud par la mer de Chine méridionale, le Vietnam, le Laos, la Birmanie, l’Inde, le Bhoutan et le Népal ; à l’ouest par le Pakistan, l’Afghanistan et le Tadjikistan. Elle a pour capitale Pékin, dont la plus grande ville Shanghai. La Chine compte 1,3 milliard d’habitant (en 2003). Elle est la deuxième puissance du monde par son produit intérieur brut (PIB) nominal après les Etats-Unis. Son taux de croissance du PIB s’élève à 6,8% en 2017.
La Chine n’est pas devenue une grande puissance mondiale n’importe comment, elle a connu des hauts et des bas dans sa situation économique. Et rappelant qu’elle comptait parmi les pays ayant le plus de nombre de populations pauvres jusqu’en 1978 par une réforme politique.

Les PME en Chine

Tout d’abord, la définition des petites et moyennes entreprises est propre à chaque pays. Pour le cas de la Chine, les PME se présentent sous différentes formes, suivant différents régimes de propriétés.
Les PME sont définies suivant le secteur d’activité, le chiffre d’affaires, les capitaux et le nombre de salariés. Cependant, seules les entreprises industrielles (l’industrie du logiciel est exclue) sont prises en compte dans les statistiques liées aux activités de Recherche et Développement ou R&D et à l’innovation en Chine, donc l’étude est concentrée sur les PME industrielles. Une petite entreprise industrielle réalise moins de 20 millions de yuans de chiffre d’affaires et emploie moins de 300 personnes. Les microentreprises industrielles ont un chiffre d’affaires inférieur à 3 millions de yuans et moins de 20 employés. 19 Il existe une autre catégorie d’entreprises dans les statistiques officielles chinoises : les entreprises au-dessus de la taille désignée (Entreprises above designated Size). Les entreprises au-dessus de la taille désignée doivent générer un chiffre d’affaires supérieur à 20 millions de yuans, qui coïncident avec le seuil des petites entreprises. Ainsi, nous pouvons considérer que les petites et les microentreprises sont les entreprises au-dessous de la taille désignée, en excluant les entreprises de taille moyenne. Toutefois, les données précises sur les PME chinoises ne sont pas disponibles, donc deux façons sont développées pour s’informer sur les PME chinoises : d’une part, lorsque nous disposons des chiffres sur les grandes et les moyennes entreprises, nous déduisons leur part du total pour l’ensembles des entreprises. Ensuite, le chiffre obtenu est ajouté au chiffre des entreprises moyennes pour obtenir les informations sur le total des PME industrielles. Et pour d’autre part, dans le cas où nous ne disposons que des données sur les entreprises au-dessus de la taille désignée, nous déduisons la part des entreprises au-dessus de la taille désignée du total des entreprises concernées afin de connaître la part des petites et moyennes entreprises chinoises dans le domaine concerné.
En effet, une PME industrielle est une entreprise qui réalise un chiffre d’affaire de moins de 400 millions de yuans et avec un effectif inférieur à 1000 salariés.
Ces petites et moyennes entreprises ont pour rôles de subvenir aux besoins sociaux et de créer des possibilités d’emplois, et elles se correspondent aux politiques industrielles de l’Etat. Donc, la Chine ne se base pas seulement sur la taille de l’entreprise pour définir une PME. De plus, ces PME sont généralement des entreprises ayant un nombre d’employés, des volumes de ventes et des actifs bruts moins élevés, dans ce pays. Plus de 98% des entreprises chinoises sont représentées par les PME, ces dernières contribuent à 60% du PIB chinois, elles représentent 75% de sa production industrielle à valeur ajoutée du pays et 50% de ses revenus (en juin 2012)20. Les PME chinoises assurent aussi 75% des possibilités d’emploi urbain du pays et elles recrutent plus de 50% des travailleurs licenciés par les entreprises d’Etat. Elles emploient plus de 70% des nouveaux salariés entrant sur le marché du travail (en Jianjun, 2006). De ce fait, les PME chinoises jouent donc un rôle très important dans le développement économique du pays grâce à leur contribution au PIB et à l’emploi qu’elles créent.
Le développement des PME a été poussé fortement par la diversification et la division du monde en réseaux et en groupements et l’internalisation des PME a été un phénomène marquant de l’économie mondiale. Cela n’empêche, cependant, que les PME chinoises ont encore beaucoup à faire pour avoir des possibilités économiques offertes par le commerce international. Pour cela, il sera nécessaire d’examiner les résultats des PME établis à Shanghai. Le tableau suivant illustre les nouveaux produits développés par de grandes, moyennes et petites entreprises de Shanghai en 2011. Le chiffre d’affaires venant des nouveaux produits des PME est inférieur à celui des grandes entreprises. La différence est marquée par les exportations de nouveaux produits, montrant que les PME chinoises ne sont pas intégrées dans les segments dynamiques des flux commerciaux mondiaux.
Ce tableau montre que la plupart des PME chinoises ne sont pas tout à fait intégrées dans les chaînes de valeur mondiales et régionales, ce qui peut s’expliquer, en partie par leur capacité d’innovation insuffisante. En effet, les entreprises multinationales exigent venant des PME une flexibilité et une adaptabilité dans le développement des nouveaux produits selon les auteurs Krywulak et Kukushkin en 2009.
La Chine a pu créer plus de 65 millions d’emplois, de 2012 à 2017. Cela est dû notamment aux politiques favorables à l’emploi mises en place par le gouvernement et aux nombreuses PME existant dans le pays21. Ces chiffres montrent l’importante contribution des PME dans la création d’emplois en Chine. Suite à cela, le gouvernement chinois a continué en 2018 de soutenir l’emploi et l’entreprenariat.

PME moteur de croissance à Zhejiang

En fait, depuis le lancement de la politique de la réforme et de l’ouverture mise en place par le gouvernement chinois en 1978, plusieurs provinces chinoises sont devenues plus dynamiques et plus ouvertes, elles se développent selon un rythme accéléré, l’une d’elles est la province de Zhejiang. En2007, le PIB de Zhejiang a atteint 1864 milliards de yuan (soit 255 milliards US Dollars) pour une population totale de 50.6 millions d’habitants, soit un PIB de 4883 US Dollars par habitant. Ses importations et exportations représentaient 177 milliards US Dollars dont 80% ont été réalisées par les PME (surtout les privées). Les PME représentaient 70% de l’activité économique dans la province du Zhejiang24. En 2005, plus de 71% du PNB (Produit National Brut) total du Zhejiang était généré par les PME. Selon la Fédération des Entreprises de Chine, la province possédait 203 des 500 entreprises les plus importantes de Chine 22 . D’après l’Académie Chinoise des Sciences Sociales, les PME du Zhejiang représentaient 108 des 500 entreprises les plus compétitives de Chine en 200623.

Rôle des PME dans la lutte contre la pauvreté à Kinshasa, région de la République Démocratique de Congo

Situation géoéconomique de la RDC

La République Démocratique de Congo ou RDC ou Congo tout court est un pays vaste, dont la superficie est de 2 345 095 Km². Elle a pour capitale Kinshasa et sa population compte 81 339 988 (en 2017). La RDC est classée parmi les 10 pays les plus pauvres du monde avec un taux de croissance du PIB de 4,3% en 2018, et se place au 7ème rang après le Niger.
En fait, la pauvreté a toujours été intense en RDC, même si elle a connu une baisse légère durant 1960-1970. Ce fléau s’est accentué davantage dans les années 90, cela est dû par la transition politique à cette époque. Depuis, malgré les efforts du gouvernement, des organismes de lutte contre la pauvreté et même des chercheurs, la pauvreté s’aggrave et s’évolue plus encore proportionnellement à l’augmentation du revenu en République Démocratique du Congo.
Face à cette situation, la population congolaise a adopté une nouvelle stratégie pour survivre, qui est le refuge dans le secteur des petites et moyennes entreprises.

Les PME au Congo

Une PME est définie par des critères qualitatifs, tels que l’effectif des salariés et le chiffre d’affaire ; des formes juridiques, soit la forme individuelle (appartenant en totalité à son initiateur) ; soit la forme d’une société (existence d’un contrat entre deux ou plusieurs personnes), par des catégories répertoriées par la loi et les statistiques officielles, ce sont les PME formelles (soumises aux règles contractuelles et autorisations fiscales) et les PME informelles (très abondantes en RDC, elles relèvent du rendement du secteur dont la définition varie selon les auteurs et les points de vue considérés suite au fonctionnement d’une base extralégale). Selon les statistiques du BIT (Bureau International du Travail) la population travaillant dans le secteur informel est estimée à 19 871 347 personnes soit 72% de la population active.
Les PME congolaise emploient, en général, un à cent salariés. Les activités des PME informelles sont surtout : les activités de restauration, de réparation, les activités spécifiques (petites boutiques, vendeurs, coiffeur), les activités de services et les activités de type traditionnel, spirituel ou psychologique (guérisseurs, féticheurs, marabouts, pasteurs, charlatans).
D’après la déclaration du directeur général du fonds pour l’inclusion financière en RDC, Jean-Claude Thetika, lors de la 8ème édition du Forum accès au financement au FAAF en juin 2018, les petites et moyennes entreprises participent à plus de 70% des revenus des ménages en République démocratique du Congo. En fait, la contribution des PME dans la lutte contre la pauvreté est équivalue à leur rôle dans la reconstruction du pays, car les potentialités des PME et leurs capacités de création des richesses et d’emplois leur permettent de jouer un rôle de premier plan dans le processus de relance économique en République Démocratique de Congo. Ce rôle est suggéré dans le programme de partenariat pour la Transition et la relance (PMTR) à travers l’une de ses axes stratégiques qui est « accélération de la croissance économique sur une base équitable ».
Il a été souligné aussi, d’après les études faites par Djibril Kuvituanga Nsimba (étudiant Congolais de la ville de Kinshasa) en 2007, que les atouts d’une PME dans le développement du secteur économique consiste notamment à créer des emplois à faible coût ; procurer des revenus à une grande partie de la population ; mettre sur le marché des produits à faible coût ; valoriser les matières premières locales et réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur. Et avec ces atouts les PME peuvent apporter leur contribution à la réduction de la pauvreté.
Cependant, malgré l’apports des PME dans la création d’emplois, le taux de chômage au RDC est encore très élevé, soit 80% en 201824.
De plus, ce qu’il faut déplorer c’est que malgré les affirmations ci-haut, les PME congolaises manifestent des symptômes de précarité, c’est-à-dire que la pauvreté est chronique et nécessite des mesures appropriées pour l’extirper.
D’après les calculs faits par les statistiques, il ressort que de toutes les recettes journalières des PME, 27% sont pour les dépenses journalières et 73% sont soit réinvestis dans l’activité, soit épargnés ou injustement perçus par l’Etat. L’Etat qui devrait jouer le rôle très indicatif et incitatif aux initiatives privées décourage les investisseurs par ses taxes exagérées, par ses obligations imposées aux PME de pourvoir des sommes aux handicapés physiques, aux blessés de guerre, tâches qu’il a abandonnées aux seules PME. L’Etat appauvrit donc ce secteur qu’il n’organise même pas et plonge davantage la société dans le chaos.

Cas central Madagascar

Situation géoéconomique de Madagascar

Madagascar est une des grandes îles du monde. Elle est située dans l’hémisphère sud, traversée par le tropique du Capricorne. Elle s’étend du nord au sud sur 1600Km, sa superficie est de 587 041Km². Madagascar se trouve à 400Km au sud-est du Continent Africain, et séparée par le Canal de Mozambique. Elle compte 25,5 millions d’habitants en 201725.
Concernant l’économie de Madagascar, elle n’a connu qu’une faible croissance économique depuis son indépendance, soit 1,9% en moyenne. Le taux d’investissement durant cette période est insuffisant, soit 14,6% en moyenne pour avoir une croissance économique élevée. Cet échec du développement économique et social du pays est du surtout de l’instabilité politique.
Les actions et politiques économiques menées durant les cinquante dernières années ne sont pas tout à fait responsables du déclin de l’économie malgache, car des croissances économiques élevées ont pu être relevées après chaque crise survenue dans le pays : en 1971 (3,9%), en 1990 (3,1%), en 2001 (6%), en 2008 (7%). L’absence ou la mauvaise répartition des revenus issus de la croissance pour créer des emplois et améliorer les conditions de vie de la population est la cause primordiale de l’instabilité des politiques menées et l’échec des modèles de développement économique et social à Madagascar.
D’après l’INSTAT, le taux de croissance du PIB réel à Madagascar tournait aux alentours de 2% à 4% entre les années 1997 à 2001, mais en 2002 le PIB a connu un très grand déclin allant de -12% suite à la crise politique. L’année 2003 a été marquée par un redressement de l’économie avec un taux de croissance du PIB qui s’établit à 9,8% et de 2004 à 2006 ce taux a pu être maintenu de 5% à 6% malgré une forte dépréciation du franc malgache qui a perdu 50% de sa valeur contre l’euro. Mais de 2009 à 2013, ce taux a stagné de 0,9% à cause de l’effet des cinq années de crise politique à Madagascar, qui a fortement affaibli l’économie malgache. Et de 2014 en 2016, l’économie malgache s’est progressivement relevée depuis le retour à l’ordre constitutionnel en 2014, le taux de croissance économique dépasse 4% depuis 2016.

Le rôle des PME à Madagascar

Concernant l’apport des PME à Madagascar, notamment sur l’économie malgache, les PME occupent une place prépondérante dans la vie socio-économique de Madagascar. Selon l’INSTAT, plus de 80% des entreprises identifiées à Madagascar sont des micros, petites et moyennes entreprises contre seulement 20% de grandes entreprises.
Dans le cas de Madagascar, les entreprises peuvent être réparties selon leurs formes juridiques, leurs types et leurs branches d’activité. La forme juridique définit les droits et obligations de l’entreprise du point de vue juridique relatif aux droits des affaires. Les entreprises sont alors divisées en trois classes de forme juridique :
• Les SA ou Sociétés Anonymes et les SAU ou sociétés Anonymes Unipersonnelles ;
• Les SARL ou Sociétés Anonymes à Responsabilités Limitées et les EURL ou Entreprises Unipersonnelles à Responsabilités Limitées ;
• Et les EI ou Entreprises Individuelles.
Les type d’entreprise définit la classification des entreprises en : microentreprises employant au plus 9 personnes ; les Petites et Moyennes Entreprises ou PME, employant 10 à 199 personnes et les grandes entreprises, employant 200 personnes et plus.
La branche d’activité est définie selon la nomenclature des activités et des produits en vigueur à Madagascar, telles que les activités extractives ; les activités de fabrication, la production et distribution d’électricité, de gaz et d’eau ; la construction ; le commerce et répartition de véhicules automobiles et d’articles domestiques ; les hôtels et restaurants ; le transport et les auxiliaires de transport et communications ; l’immobilier, la location et services aux entreprises ainsi que les autres services privés.
Le tableau suivant montre la répartition des entreprises malgaches par province et par type.
Les PME créent plus de 51% d’emplois sans tenir compte des activités rurales et de l’agriculture. Elles contribuent donc à l’accroissement du PIB, en créant des richesses. Cependant, les microentreprises demeurent les plus grands créateurs d’emplois à Madagascar puisqu’elles sont en grand nombre que les PME malgaches.
Les PME à Madagascar sont définies comme des entreprises dont le niveau d’investissement est compris entre 5000 et 50 000 euros. En 2002, 15 000 PME ont été dénombrées. Après la crise qu’a traversée le pays, il en restait 13 000 PME en 200326. Environ 90% des PME sont localisées dans la capitale. Plus de 50% des PME sont informelles.
Concernant, l’apport des PME en termes de revenu et de valeur ajoutée, le tableau suivant illustre la répartition des revenus des PME par branche d’activités.
En combinant avec les données du tableau 3, on peut dire que le faible revenu issu de la branche des activités extractives peut expliquer la faiblesse en nombre des PME qui s’y engagent.
Par contre, pour la branche commerce et répartition des véhicules automobiles, avec ce niveau de revenu, il est normal que nombreuses sont les PME en son sein. Il en est de même pour la construction.
Mais la branche production et distribution d’électricité, de gaz et d’eau génère un revenu supérieur à celui de la branche commerce alors que le nombre de PME qui s’y engage est encore faible. Cette situation est peut-être due aux réglementations en vigueur dans cette branche qui met en difficulté l’accès à cette branche surtout pour les PME.
Par ailleurs, les PME contribuent également à l’augmentation de la recette fiscale par le paiement de divers impôts. Le tableau suivant retrace le montant des Impôts sur les Revenus et les Impôts Synthétiques payés par les PME à Madagascar.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE SUR L’ENTREPRISE ET LA PAUVRETE
Section 1 : Introduction
Section 2 : Historiques de la pauvreté et de l’entreprise
I.2.1. Concept de pauvreté
I.2.2. Concept d’entreprise
Section 3 : Entreprise et lutte contre la pauvreté
I.3.1. Intégration des PME dans la lutte contre la pauvreté
I.3.2. PME et Etat dans la lutte contre la pauvreté
CHAPITRE II : ETUDE DES CAS
Section 1 : Contribution des PME dans la lutte contre la pauvreté cas de la Chine dans la province de Zhejiang
II.1.1. Situation de la Chine
II.1.2. Les PME en Chine
II .1.3. PME moteur de croissance à Zhejiang
Section 2 : Rôle des PME dans la lutte contre la pauvreté à Kinshasa, région de la République Démocratique de Congo
II.2.1. Situation géoéconomique de la RDC
II.2.2. Les PME au Congo
Section 3 : Cas central Madagascar
II.3.1. Situation géoéconomique de Madagascar
II.3.2. Le rôle des PME à Madagascar
CHAPITRE III : REALITES SUR LE ROLE DES PME DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE
Section 1 : Débats théoriques concernant les concepts de la pauvreté et de l’entreprise
III.1.1. Pauvreté
III.1.2. Entreprise PME et ses controverses
Section 2 : Rôle des PME dans la lutte contre la pauvreté
Section 3 : Les problèmes des PME à Madagascar et recommandations
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie indicative

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