Cours UNIX système de gestion des fichiers

1 – Système de gestion des fichiers
1.1 – Les noms de fichiers
1.2 – Les permissions
2 – Le shell, l’indispensable
2.1 – Début et fin de session
2.2 – Principe général des commandes
3 – Principales commandes
3.1 – Commandes générales
3.2 – Commandes de manipulation des fichiers
4 – Gestion des commandes
5 – Editeurs de texte
5.1 – L’éditeur de texte vi
6 – Les filtres
6.1 – Le filtre sed
6.2 – Les expressions régulières
7 – Communication et réseaux
7.1 – Le courrier électronique
8 – Impression de documents
9 – Avantages du terminal X-window
10-X-window et clients/serveurs en réseau

Introduction

Le système UNIX a été créé vers les années 1970 dans les laboratoires de recherche de la firme A.T. T. Ce système a subi depuis de nombreux changements, en particulier sa réécriture en langage C. Deux versions constituent la référence de la quasi totalité des systèmes existants à ce jour, la version des laboratoires A.T & T. et la version de l’Université de Berkeley dont la différence essentielle se situe au niveau de la gestion de la mémoire et au niveau de la communication entre processus. L’une des évolutions majeures d’UNIX depuis ses origines a été l’intégration du système X-window dans l’environnement.
Les caractéristiques d’UNIX sont un système d’exploitation multi-tâches et multi-utilisateurs et indépendant de toute architecture de machine et de tout constructeur. Sa conception est  modulaire et basée sur trois couches bien définies :
– le noyau qui comprend toutes les fonctions nécessaires d’un système d’exploitation (allocation du processeur, gestion mémoire, gestion des ressources, entrées/sorties ..)
– l’interface utilisateur, appelée shellqui remplit un double rôle, celui d’interpréteur de commandes et celui d’un langage de programmation
– l’ensemble des outils disponibles tels que les langages de programmation et leurs bibliothèques, les outils spécifiques de développement dans un environnement particulier (Xwindow).

Le système de gestion des fichiers
Le système n’impose aucune structure particulière aux fichiers sauf pour certains le concernant directement. Il ne fait aucune supposition quant à leur contenu et leur utilisation, cela ne regarde que les programmes qui construisent ou qui exploitent les fichiers. Chaque fichier est décrit par un enregistrement appelé i-nodequi précise son type, sa taille, la date de création et de sa dernière modification, le numéro du propriétaire et du groupe, les permissions, les liens …. Les i-nodes sont rangés dans une table et chacun est identifié par un numéro.
Les noms de fichiers
De nombreuses commandes du shell ainsi que les programmes font référence à des noms de fichier pour trouver l’information désirée. Il est important de savoir écrire correctement un nom de fichier et en particulier dans les deux écritures référence absolue et référence relative.
La manière de nommer les noms de fichier utilise la structure arborescente des répertoires avec comme caractère séparateur le caractère « slash » /.
Références absolues
La référence absolue d’un nom de fichier s’écrit à l’aide du chemin qui mène au fichier considéré en partant de la racine : le chemin absolu s’écrira (racine)/usr/biologie/seq/ et le fichier « lip.seq » sera désigné par (racine)/usr/biologie/seq/lip.seq. Le répertoire racine n’ayant pas de nom nous l’écrirons : /usr/biologie/seq/lip.seq. Le caractère « / » tout seul est une référence absolue à la racine du système de fichiers.
Références relatives
Pour alléger les références aux fichiers, un répertoire joue un rôle particulier, c’est le répertoire de travail. Un chemin qui ne commence pas par le caractère « / » est un chemin relatif : son premier élément est recherché dans le répertoire de travail. Supposons que le répertoire de travail soit biologie; le chemin relatif menant au fichier lip.seq est seq, et le fichier « lip.seq » sera désigné par seq/lip.seq
Auto-références
Chaque répertoire contient deux noms spéciaux avec un rôle prédéfini. « . » renvoie au répertoire lui-même et « .. » renvoie au répertoire ancêtre ou père. Les chemins peuvent être exprimés à l’aide de ces deux références particulières.
Le fichier « lip.seq » peut être désigné par ./seq/lip.seqsi le répertoire de travail est biologie.
Le fichier « lip.res » peut être désigné par ../res/lip.res si le répertoire de travail est seq.
Les permissions
Tout utilisateur d’un système UNIX possède un numéro d’utilisateur unique et un numéro de groupe commun à plusieurs utilisateurs. Les permissions des fichiers (lecture, écriture, exécution) sont définies relativement à trois domaines : le propriétaire du fichier, le groupe comprenant les utilisateurs du même groupe que le propriétaire, et les autres. Les permissions sont listées dans l’ordre propriétaire, groupe, autres et pour chaque domaine sont écrites la permission de lecture (r), écriture (w) et exécution (x). Lorsque la permission n’est pas accordée un tiret remplace la lettre correspondante. Par exemple « rwxr-x–x » indique un fichier sur lequel le propriétaire a tous les droits, le groupe ceux de lire et d’exécuter, et les autres celui d’exécuter.


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