Création d’une unité d’élevage porcin

Les raisons du choix du projet

L’élevage porcin a toujours été une activité très rentable. Il constitue 20% des revenus des ménages ruraux et avec l’élevage de volaille 30% du produit intérieur brut ou PIB élevage.
Nombreuses sont les raisons qui nous ont poussé à choisir ce projet parmi tant d’autres : la rentabilité : la hausse du prix de la viande est au bénéfice des éleveurs. la rapidité de la reproduction : c’est un animal à cycle court et à la reproduction rapide.
comme c’est un produit de grande consommation, il y a moins de risque pour l’écoulement sur le marché.
La facilité d’accès au crédit auprès des organismes et institutions financières (OTIV, CECAM, ADEFI…) si besoin est.
Les bailleurs de fonds soutiennent largement les différents projets de ce secteur. Les plus grands de ces projets sont : le PSDR (Programme de Soutien au Développement Rural), le PAIP (Projet d’Appui aux initiatives Privés).

Caractéristique du projet

Objectifs du projet : Dans le cadre de la relance de l’élevage porcin, la professionnalisation s’avère nécessaire. Dans ce cas, on a besoin d’un programme pilote visant à créer, à partir de reproducteurs sains et de bonne qualité, une ferme contrôlée par des pratiques d’élevage performantes.
Notre objectif principal est de «produire» et de «vendre», c’est-à-dire satisfaire les consommateurs et leur pouvoir d’achat.
augmenter la production de façon continue tout en réalisant des profits. Acquérir 30% du marché en cinq ans. Implanter des infrastructures en vue de moderniser l’élevage porcin dans la région de Mahitsy.
Intérêts du projet : Nous pouvons considérer les points suivants : la rentabilité pour l’éleveur. la création d’emploi : le projet participera à la réduction du taux de chômage dans la commune de Mahitsy. Le développement du secteur agroalimentaire et la relance économique de la région. L’Etat y trouvera également son compte puisque les impôts et taxes versés par la ferme viendront alimenter sa caisse.

La concurrence

La concurrence directe : Nous avons trois catégories de concurrents selon la taille de son entreprise : L’éleveur familial : le nombre de porcs est de 4 à 10 têtes. Ici l’activité n’est pas principale mais à titre secondaire. La plupart des éleveurs du type familial laissent leurs animaux se déplacer librement et ne surveillent pas ce qu’ils mangent. Ce qui entraîne l’existence des parasites comme les cysticercoses et la contamination par des maladies telle que la peste porcine africaine ou PPA.
L’éleveur moyen : le nombre de porcs est compris entre 50 et 120 têtes. On reconnaît « Bevalala » mais il était fermé depuis l’arrivée de la PPA.
L’éleveur industriel : l’effectif des animaux est supérieur à 100 têtes. Pour ce type d’élevage, on reconnaît «FAHARETANA» sise à Imeritsiatosika, « TOMBOTSOA » d’Antsirabe et « La hutte Canadienne ».
La concurrence indirecte : Des opérateurs présentent des produits de substitution sur le marché et constituent nos concurrents indirects. Ce sont les éleveurs de bœuf et de volaille. Toutefois la quantité consommée des trois catégories de viande n’est pas identique : la viande de bœuf tient la première place, le porc est la seconde et enfin la volaille.

La politique de marketing mixe

Afin d’atteindre nos objectifs, nous allons adopter le marketing mixe axé surtout vers la politique de produit et la politique de prix. Nous essaierons ainsi de dégager un rapport qualité/prix conséquent aux des clients potentiels pour les inciter à choisir notre produit.
La politique de produit : Nous allons offrir à nos clients un porc engraissé garanti en bonne santé, élevé suivant un programme qui respecte les normes sanitaires.
La politique de prix : Pour déterminer le prix de la viande, nous allons tenir compte : de notre coût de revient. du pouvoir d’achat des consommateurs. des tarifs pratiqués par les concurrents sur le marché.
Il faut noter que le prix de vente d’un porc vivant est différent du prix de vente de la viande de porc en raison de la dépréciation du poids après abattage.
Notre prix est fixé à 400 000Ar / porc (3200Ar/kg x 125kg) pour la première année. Ce prix sera révisé au fur et à mesure des circonstances.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE 
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET 
Section 1 : Historique du projet
1.1. Les raisons du choix du projet
1.2. Monographie de la région de Mahitsy
1.2.1. Milieu physique
1.2.2. Aspect socio-économique
Section 2 : Caractéristique du projet 
2.1. Objectifs du projet
2.2. Intérêts du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
Section 1 : Analyse de l’offre
1.1 Situation globale de l’offre
1.2 Les clients ciblés
Section 2 : Analyse de la demande
2.1 Sur le plan régional
2.2. Sur le plan national
Section 3 : La concurrence 
3.1. La concurrence directe
3.2. La concurrence indirecte
3. 3. La part de marché prévisionnelle
Section 4 : Politique et stratégie marketing à adopter 
4.1 La politique de marketing mixe
4.1.1 La politique de produit
4.1.2 La politique de prix
4.2 Stratégie marketing à adopter
4.2.1 La stratégie PUSH
4.2.2 La stratégie PULL
CHAPITRE III :RAPPEL DES CRITERES D’EVALUATION D’UN PROJET 
Section 1 : Marge brute d’autofinancement ou cash-flow 
1.1. Définition de la MBA
1.2. Calcul de la MBA
1.3. Principe de l’actualisation des MBA
Section 2 : Valeur actuelle nette (VAN) 
2.1. Définition
2.2. Calcul de la (VAN)
2.3. Interprétation
Section 3 : Indice de profitabilité (IP) 
3.1. Définition
3.2. Calcul
3.3. Interprétation
Section 4 : Taux de rentabilité interne (TRI)
4.1. Définition
4.2. Calcul
4.3. Interprétation
Section 5 : Délai de récupération du capital investi (DRCI) 
5.1. Définition
5.2. Calcul
5.3. Interprétation
CONCLUSION DE PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUES D’ ELEVAGE 
Section 1 : L’élevage de porc 
1.1. Le porc : morphologie
1.2. Les races porcines
1.3. Les porcheries
1.3.1. Nécessite de la construction de porcherie
1.3.2. Exigences de construction
1.3.3. Les mangeoires et les abreuvoirs
Section 2 : L’alimentation
2.1. Les éléments nécessaires à l’alimentation des porcs
2.1.1. L’eau
2.1.2. Les éléments énergétiques
2.1.3. Les protides
2.1.4. Les minéraux
2.1.5. Les vitamines
2.2. Tableau indiquant les besoins quotidiens des porcs
Section 3 : La reproduction 
3.1. La mise en place des futurs reproducteurs
3.1.1. Le verrat
3.1.2. La cochette
3.1.3. Choix des cochettes et verrats
3.2 Les grandes étapes du cycle de reproduction des porcs
Section 4 : La prophylaxie 
4.1. Prophylaxie sanitaire
4.2. Prophylaxie médicale
4.2.1. Prophylaxie des reproducteurs
4.2.2. Prophylaxie pendant la mise bas
4.2.3. Prophylaxie en lactation
4.2.4. Plan de prophylaxie des porcelets
4.2.5. Plan de prophylaxie des porcs en post sevrage et engraissement
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Au démarrage (1ère année) 
1.1. Au 1er et 2e mois
1.2. Au 3e et 4e mois
Section 2 : Pendant la période de croisière (2ème Année et plus) 
2.1. Auto-production de reproducteurs (2e Année)
2.2. Période de croisière (3ème et 4ème Année)
CHAPITRE III : ORGANISATION STRUCTURELLE 
Section 1 : Les travaux à effectuer 
1.1. Les travaux journaliers
1.2. Les travaux périodiques
1.2.1. Les opérations administratives
1.2.2. Les opérations techniques
Section 2 : Les postes à créer 
2.1. Les cadres
2.1.1 Le gérant
2.1.2. Le secrétaire comptable
2.1.3. Le responsable des approvisionnements
2.1.4. Le responsable de l’élevage (technique)
2.1.5. Le responsable commercial
2.2. Les exécutants
2.2.1. Les 4 techniciens d’élevage
2.2.2. Agent commercial
2.2.3. Chauffeur mécanicien
2.2.4. Deux gardiens
2.3. Organigramme
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE 
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS 
Section 1 : Infrastructure 
1.1. Terrain
1.2. Bâtiment
1.3. Equipements
1.4. Matériels de bureau
1.5. Matériel de transport
Section 2 : Plan de financement 
Section 3 : Tableau des amortissements 
3.1. Rappel sommaire
3.2. Tableau des amortissements
Section 4 : Frais de premier établissement et bilan d’ouverture
4.1. Frais de 1er établissement
4.2. Le fonds de roulement initial (FRI)
4.3. Bilan d’ouverture
CHAPITRE II : LES COMPTES DE GESTION 
Section 1 : Les charges (classe 6) 
1.1. Achats (60)
1.1.1. Achats des matières premières (comptes 601)
1.1.2. Achat de l’alimentation
1.1.3. Achats de matières et de fournitures non stockées (606)
1.2. Charges externes (comptes 61-62)
1.3. Impôts et taxes ( comptes 63)
1.4. Charges du personnel (64)
1.5. Récapitulatif des charges
Section 2 : Les produits 
CHAPITRE III : ETUDE DE FAISABILITE ET DE LA RENTABILITE 
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel (CRP)
Section 2 : Plan de trésorerie prévisionnelle 1ère année
Section 3 : Tableau de Grandeur Caractéristique de Gestion
Section 4 : Bilan prévisionnel des 3 premières années 
CHAPITRE IV : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique et social 
1.1. Valeur ajoutée
1.2. Impact économique sur la région
1. 3. Impact social sur la région
Section 2 : Evaluation financière 
2.1 La MBA
2.2 La VAN
2.3 Le TRI
2.4 Le DRCI
2.5 L’IP
Section 3 : Autres critères d’évaluation
3.1 La pertinence
3.2 L’efficacité
3.3 La durée de vie
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE 
CONCLUSION GENERALE 
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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