Critique des données recueillies et complément des données manquantes

Critique des données recueillies et complément des données manquantes

Le contenu de la base de données qui vient d’être présenté dans le chapitre 3 est tout-à-fait conséquent: 17 campagnes de mesures, entre 70 et 230 mesures de pluie, entre 16 et 130 mesures de concentrations, entre 5 et 24 pollutogrammes par site. Mais ces données ne peuvent pas être utilisées immédiatement. ¡S faut les critiquer pour identifier les événements aberrants, puis compléter les données manquantes Un de nos objectifs est d’étudier les relations qui existent entre une pluie et Sa qualité du rejet qu’elle engendre, en particulier les masses rc jetées. Nous devons donc connaître pour chaque événement le volume écoulé et la concentration. Par conséquent, l’incertitude sur la mesure de la masse provient à la fois des erreurs de mesure de la concentration et du volume. Pour la validité des mesures de concentration, nous nous sommes fies aux indications des rapports d’étude de chaque campagne de mesure, les responsables des mesures étant les plus aptes à juger de la fiabilité de leurs données. Par contre pour les mesures hydrologiqucs. nous avons regardé attentivement les mesures de volumes. L’objet du paragraphe 4.2 est de présenter les relations entre la pluie et le volume. Tout d’abord, des coefficients de corrélation permettent de juger s’il existe une relation linéaire entre les 2 et de choisir le pluviographe le plus représentatif de chaque site. Puis le calcul de coefficient volumctrique pour chaque événement souligne ceux qui présentent des anomalies. Enfin, ce paragraphe présente des éléments, comme le coefficient volumctrique moyen et la surface active, qui nous permettent de reconstituer les volumes lorsque cela s’averc nécessaire.

La deuxième étape préliminaire importante concerne le complément des données de qualité. En effet, malgré la somme d’informations recueillies, il est impossible d’effectuer certains des calculs prévus, uniquement avec les données disponibles: calcul des masses annuelles ou des masses interceptées à long terme par des ouvrages de traitement. L’objet du paragraphe 4.3 est de décrire la méthode de reconstitution des concentrations et des masses produites par événement, puis la méthode d’estimation des niasses annuelles. Les polluants considérés sont ceux communs à l’ensemble des sites, c’est-à-dire MES, DCO et DB05. Le volume précipité lors d’une pluie ne se retrouve pas dans sa totalité à l’exutoire, c’est pourquoi on parle de pertes pour qualifier les relations entre pluie et volume. L’approche la plus simple pour étudier le comportement hydroiogique d’un bassin et pour estimer le rôle des pertes consiste à comparer directement le volume ruisselé à la hauteur d’eau précipitée. Il est clair que cette méthode est très sommaire, car la seule hauteur de pluie ne suffit pas à expliquer tout le processus en jeu. Néanmoins, certains événements particuliers seront d’ores et déjà mis en évidence par des comportements s’écartant de la tendance générale. Ainsi, une première vérification de la relation entre hauteur d’eau et volume permettra d’estimer la fiabilité des données.

Les données hydrologiques

La mise en relation de la hauteur de pluie et du volume écoulé n’a de sens a priori que si le volume considéré est uniquement issu du ruissellement de surface. En effet, lorsque des apports supplémentaires, du type de ceux des eaux usées ou des infiltrations dans les réseaux, se greffent aux apports pluviaux, il n’y a aucune raison pour qu’ils dépendent de la pluie. Donc, pour des réseaux unitaires ou séparatifs (qui ne le sont jamais strictement), il faut tout d’abord estimer la part des eaux usées ou drainées par temps sec. D’après les indications des différents rapports d’étude, plusieurs types d’estimation de ces volumes ont été utilisés (Cf. tableau 4.1). Les coefficients de corrélation ont été calculés avec les volumes totaux et avec les volumes pluviaux. Les différences obtenues sont très faibles. Le volume correspondant au temps sec est faible devant le volume pluvial. Dans le tableau 4.2, les coefficients proviennent du calcul sur les volumes pluviaux lorsque leur estimation est possible, sinon il s’agit des volumes totaux.

 

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