DENTIFICATION ET EVALUATION DE QUELQUES ENNEMIS NATURELS DES LEPIDOPTERES FOREURS DE TIGE DE MAiS

DENTIFICATION ET EVALUATION DE QUELQUES ENNEMIS NATURELS DES LEPIDOPTERES
FOREURS DE TIGE DE MAiS

Tetrastichus howardi 

Règne :ANIMAL Embranchement :ARTHROPODES Classe : INSECTES Super Ordre: PTÉRYGOTES Ordre : HYMÉNOPTÈRES Le genre Tetrastichus a été traditionnellement utilisé dans un sens très large, et est attribué à un grand nombre d’espèces appartenant à la sous famille des Tetrastichinae. Mais ceux ci ont récemment fait l’objet de reclassification et le genre a été redéfini de manière plus étroite (Graham, 1987 et 1991 ; Boucek, 1998 ; LaSalle, 1994). Tetrastichus howardi a été obtenue de chrysalide de Sesamia calamistis ; de taille encore plus petite que Pediobius, la femelle se distingue du mâles par son corps plus large mais aussi par la couleur noire du scape antennaire (contre jaune chez le male). Une des caractéristiques de Tetrastichus howardi est la présence d’un propodeum à carène paraspiraculaire et d’une autre carène en forme de Y inversée située près du stigmate côté interne ; il n’y a qu’une seule soie dorsale sur la nervure submersible (fig.32), c’est le principal caractère qui la distingue des autres genres de Tetrastichinae. Biologie : L’élevage a été fait à partir des adultes issus de pupes parasitées de Chilo Sesamia calamistis collectées durant les échantillonnages. Les adultes de Tetrastichus howardi ont été libérés dans de petits bocaux en verre dont le fond est tapissé de coton imbibé d’eau et surmonté d’un bout de papier filtre et la partie supérieure est recouverte par un tissu de mousseline. Les parasitoïdes sont nourris avec de l’eau miellée à 20%, à l’aide de boules de coton placées sur le couvercle des bocaux. L’élevage a été conduit à 25ºC±1 avec une humidité relative de 65%±5, une photopériode de 12/12 et utilisant comme hôte des larves Sesamia calamistis . Les pupes à parasiter ont été mises dans de fragment de tiges de maïs dont l’un des bouts a été perforé en forme de tunnel et qu’on a accroché à l’aide d’un fil métallique à l’intérieur des bocaux. Les pupes sont changées tous les jours. 1. Accouplement et oviposition Les adultes s’accouplent immédiatement après leur émergence. La femelles entre dans les trous des tiges où se trouve les pupes et commence à pondre des œufs 1 à 5 jours après la période préovipositoire, et continuent de pondre jusqu’à sa mort. 2. Durée du cycle de développement Les œufs éclos 24h après l’oviposition, de petites larves blanches tapissent la paroi des pupes parasitées, les larves se développent et nymphosent au bout de 8 à 10 jours après l’éclosion. 10 jours après l’empupement soit 18 à 20 jours après l’éclosion des adultes de Tetrastichus howardi commencent à émerger. Le nombre d’individus adultes produits sur 8 chrysalides élevées varie de 80 à 110 mais Tetrastichus howardi est un endoparasite grégaire facultatif des pupes de foreurs de tige de maïs car elle a un très large spectre d’hôte. A. Polaszek affirme que les principaux hôtes de Tetrastichus howardi sont des Diptères, des Coléoptères, des lépidoptères et parfois les parasitoïdes primaires des foreurs, ainsi que certain Tenthrèdes (A. Polaszek et al ; 2000) 1 : Chez hyménoptères apocrites, premier segment abdominal, fusionné avec le thorax et séparé du reste par un Etranglement Sous ordre : APOCRYTES Groupe : TEREBRANTES Super famille : CHALCIDOIDEA Famille : EULOPHIDAE 

TAUX DE PARASITISME CHEZ LES LARVES ET CHEZ LES CHRYSALIDES

 taux de parasitisme chez les larves 

Le parasitisme a été évalué au rapport en pourcentage du nombre de larves parasitées au nombre total des larves récoltées. Les résultats obtenus dans les différentes zones prospectées sont résumés dans le tableau suivant. Tableau 10 : Taux de Parasitisme larvaire Parasitisme (%) Zones agroécologiques Larves récoltées Larves parasitées Total Megascielia scolaris Syzeuctus gaullei . Dans toutes les zones prospectées, la majorité des larves était parasitées par un même diptère saprophage de la famille des PHORIDAE, Megaselia scolaris qui, comme nous l’avons dit auparavant, n’est même pas un véritable parasitoïde. C’est uniquement dans le moyen ouest que ce parasite est présent en même temps que l’ICHNEUMONIDAE Syzeuctus gaullei sur les larves de Chilo orichalcociliellus. Le taux de parasitisme dans les cinq zones varie de 10% à 0 % mais la différence n’est pas du tout significative (F=9,12, p>0.0001) ce qui signifie que dans toutes les zones prospectées, le faible taux de parasitisme est généralisé. Mais comme pour tout échantillonnage, ces résultats ne sont pas forcément le reflet de la réalité vus les décalages des dates du semis et de ce fait, les erreurs de calendrier de descente.

Taux de parasitisme chez les chrysalides

 Nous présentons dans le tableau suivant un résumé des résultats obtenus. Le taux de parasitisme étant le pourcentage du nombre de chrysalides parasitées par rapport aux chrysalides récoltées: Tableau 11 : Taux de Parasitisme nymphal Zones agroécologiques Pupes récoltées Pupes Parasitisme (%) parasitées total P. f T.h  P.f : Pediobius furvus , T.h:Tetrastichus howardi Contrairement à celui des larves, le taux de parasitisme chez les chrysalides est assez élevé pouvant atteindre15 à 66% et diffère significativement dans les cinq zones : il varie de 0% à 66,6% (F=22,60 ; p<0,0001). Dans le moyen Est et le sud, aucun parasitoïde n’a été capturé. Sur le haut plateau sud, un taux élevé de 15% a été enregistré et deux 48 espèces de parasitoïdes ont été recensées : Pediobius furvus et Tetrastichus howardi, mais la qualité en tant que parasitoïdes potentiel est incertaine pour ceci, Pediobius furvus est seule présente dans les autres zones. Toutefois, nous sommes obligés d’admettre que ces résultats ne reflètent pas la réalité , car par exemple le taux de parasitisme enregistré dans la zone sud Est vient seulement de 6 chrysalides récoltées, dû au fait que la culture de maïs y est très faible. Peut être que si nous avons échantillonné sur des riz qui y sont très importants, il se peut que le résultat aurait pu être différent car Sesamia calamistis est aussi foreur de tige de riz. Ainsi, vu ces faibles taux de parasitisme chez les larves et le peu de chrysalides qui ont pu être récoltées, une étude de corrélation entre nombre d’échantillons prélevés et taux de parasitisme serait nécessaire pour expliquer ces résultats.

Table des matières

I.INTRODUCTION
II. MATERIELS ET METHODES
II.1. MATERIELS
II.1.1. Les sites d’étude
II.1.2. Les insectes hôtes
II.1.3.Les matériels de prospection
II.1.3.1 Pour les œufs
II.1.3.2 Pour les larves
II.1.3.3 Pour les chrysalides
II.1.4.Les matériels d’élevage et de laboratoire
II.2.METHODES
II.2.1. planification des prospections
II.2.2. Méthodes d’échantillonnage
II.2.3. Identifications
II.2.3.1 Identification morphologique des foreurs
II.2.3.2 Identification morphologique des parasitoïdes
II.2.4. Méthode de dépouillement des données
III. RESULTATS ET ANALYSE
III.1. RESULTATS DE LA PLANIFICATION DES PROSPECTIONS
III.2. RESULTATS DES ECHANTILLONNAGES
III.3. RESULTAT DES IDENTIFICATIONS
III.3.1- Identification des foreurs
III.3.2- Identification des parasitoïdes
III.4 LES PARASITOÏDES
III.4.1- Les parasitoides des œufs
III.4.2- Les parasitoides des larves
1. Megascelia scolaris
2. Syzeuctus gaullei
III.4.3- Les parasitoides des chrysalides
1.Pediobius furvus
2. Tetrastichus howardi
III.5.TAUX DE PARASITISME CHEZ LES LARVES ET CHEZ LES CHRYSALIDES
III.4.1 taux de parasitisme chez les larves
III.4.2 Taux de parasitisme chez les chrysalides
III.6. CORRELATION ENTRE PARASITISME ET ECHANTILLONS RECOLTES
IV. DISCUSSION
V.CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *