Domaines d’application du Système d’Information Géographique

Mode de représentation des informations géographiques dans un SIG

Il existe deux modes de représentation de l’information géographique numérique :

Le mode maillé (ou raster)

L’information géographique est représentée par une structure matricielle suivant une logique de balayage ligne par ligne (exemple : image scannée,…). Ce mode ne sert souvent que pour la visualisation, l’interprétation et l’édition de l’information géographique.

Le mode vecteur

En mode vecteur, les données telles que les points, arcs et les polygones sont repérées par leurs coordonnées. En effet, un point est repéré par ses coordonnées (X, Y), un arc est repéré par un ensemble de point et un polygone est constitué par une boucle d’arcs (de même pour les lignes et les polylignes).
Ainsi, un tronçon de route est représenté par une primitive linéaire c’est-à-dire qu’il est constitué par un objet polyligne. C’est cette mode de représentation qu’on utilise
souvent dans le SIG si on veut réaliser des analyses spatiales et temporelles. Cependant, les données dans un SIG doivent être géoréférencées dans un système de coordonnées. Ceci fait la différence entre le SIG et les dessins assistés par ordinateur oules informations dans certains logiciels de conception assistée par ordinateur.

Le modèle du relief

Le modèle pour le relief s’appelle un MNT (Modèle Numérique de Terrain). Un MNT est une représentation informatique de l’altitude. C’est une fonction z = f(x, y). En pratique, le relief peut être conservé dans trois types de structure à savoir : les courbes de niveau, un maillage ou quadrillage, une triangulation.

LES BASES DE DONNEES

Notion sur les bases de données

Base de données

C’est un ensemble d’objet structuré et organisé de données stockées sur des supports accessibles par l’ordinateur.
Généralement, une base de données est contrôlée par un système de gestion de bases de données permettant d’effectuer la recherche,le tri ou la fusion de données, ainsi que toute autre requête relative à ces données.
Actuellement, les bases de données comptent de nombreux domaines de mise en pratique : gestion urbaine, gestion des ressources en eau,…

Système de gestion de bases de données (SGBD)

C’est un ensemble de logiciel qui permet à l’utilisateur de gérer et de contrôler une base de données.
Parmis les systèmes de gestion de bases de données (SGBD), les plus courants sont ceux associés aux bases de données relationnelles (SGBDR), où l’information est rangée dans des fichiers, sous forme de tables composées de lignes et de colonnes. Les lignes représentent les enregistrements (ensembles d’informations relatives à des rubriques séparées), tandis que les colonnes correspondent aux champs (attributs spécifiques à un enregistrement).

Les logiciels de gestion de bases de données

En règle générale, les bases de données conçues pour les micro-ordinateurs sont relationnelles. De nos jours, il existe de nombreux logiciels de gestion de bases de données relationnelles : les logiciels de SIG (MapInfo, Arcview, etc.), Access de Microsoft, Paradox de Novell, Oracle de Oracle Systems, etc. nombreux d’entre eux utilisent le langage SQL (Structured Query Language), langage d’interrogation, de mise à jour et de gestion de bases de données relationnelles.

Conception d’une base de données

En premier lieu, la conception d’une basede données demande la préparation de matériel et personnel.
Au second lieu, la fabrication du modèlede données, l’imagination des besoins de l’utilisateur en examinant le concept du SIG.
Enfin, la saisie des données en choisissant le type de coordonnée à utiliser (coordonnées cartésiennes ou coordonnées géographiques).
En effet, pour créer une base de données relationnelle, il faut surtout veiller à définir clairement ses caractéristiques.
Les données du problème doivent être énoncées avec précision et décidées en amont selon les besoins à traiter.

Exemples de bases de données

™ Base de données altimétriques :qui est utilisée pour la gestion et la description du relief à Madagascar en moyenne échelle (1/100.000). elle intervient aussi en particulier pour la gestion de l’espace (environnement, la communication, avant projet d’aménagement, etc.).
™ Base de données topographiques :on l’utilise souvent sur la gestion des villes, la planification, l’avant projet d’aménagement… Elle est constituée de voies de communications, hydrographie, végétation, limite administrative. ) Bases de données cartographiques :destinée pour la cartographie à petite échelle (1/200.000 et 1/500.000).
Elle contient les types de données tels que : l’occupation du sol et les réseaux (hydrographie, la limite administrative, l’énergie, la voie de communication, etc.).

LE LOGICIEL MAPINFO

Généralités

MAPINFO® est un logiciel de SIG qui est conçu pour créer des cartes thématiques. C’est un logiciel développé par MAPINFO Corporation. Il a été conçu au début pour des applications de Géomarketing mais ces fonctionnalités permettent de l’utiliser comme un SIG Bureautique.
Il nous permet d’afficher et de manipuler tout type de données géographiques ou alphanumériques. Cependant, MAPINFO® entre dans la gamme des logiciels de SIG Bureautique (ArcView d’ESRI,…). En effet, contrairement au logiciel de SIG utilisé surtout par des producteurs de données géographiques (ArcInfo d’ESRI, Géoconcept d’Alsoft,…), les SIG bureautiques ne servent pas pour la production des données (saisie, création de topologie,…) qui nécessite souvent des outils topologiques performants, mais servent surtout pour l’analyse, la visualisation et l’éditionde ces dernières.

Les fonctionnalités de MAPINFO

On peut les résumer comme suit :
™ L’analyse des données :
) Superposition de plusieurs couches de données permettant une visualisation rapide des interactions entre les différentes couches de données ;
) Faire une représentation thématique des données ;
) Réalisations des requêtes SQL (Structured Query Language) sur des objets géographiques avec toutes les opérations possibles et admises par le langage SQL.

Gestion des données

) Création d’objets : par numérisation à l’écranou digitalisation à partir d’une table à digitaliser ;
) Modification d’objets : possibilité de modification de la géométrie des objets déjà dessinés ainsi que le changement de la valeur d’un de ses attributs ;
) Mise à jour des données (pour les applications ultérieures).

Présentation des données 

) MapInfo permet de faire la mise en page d’un document cartographique ;
) Impression des cartes ;
) Editions des rapports.

Notion de tables

Comme dans tous les autres logiciels de SIG, les données sont structurées en couche. Une couche contient des informations homogènes rassemblant un même type d’objets.
L’appellation des couches varie d’un logiciel à autre mais le concept reste le même. Pour le MAPINFO on parle de table, de couverturedans ArcInfo, de shape dans ArcView,…
Dans MAPINFO, une table est composée de deux niveaux d’information à savoir :

Le niveau d’information géométrique

Qui décrit la géométrie des objets géographiques contenus dans la table.
La géométrie des objets géographiques est formée par : un point, une ligne, polyligne et polygone.

Le niveau d’information sémantique

A chaque objet décrit par sa géométrie d’une table, on peut rattacher des informations sémantiques décrivant ses propriétés. On les appelle informations attributaires ou attribut d’une table. Ces informations sont structurées dans la table à l’aide d’un Système de Gestion de Base de Données (SGBD). Une seule identité permet de aire la correspondance d’un objet géométrique à sa table attributaire.
Une table peut comporter plusieurs attributs. A chaque attribut défini un type de données (exemple : type entier, type caractère, type chaîne de caractères,…).
Les attributs ou champs avec leur type de données respectifs définissent la structure d’une table, ils sont crées lors de l’élaboration de la table. Son remplissage peut se faire au fur et à mesure.

Les étiquettes

Ce sont des indications qu’on peut afficher sur une couche de dessin pour une meilleure compréhension de la carte. Leurs affichages dépendent de la base de données qu’on a introduite. (Voir ANNEXE pour plus d’information).

La couche

Dans MAPINFO®, la couche est la base de construction de la carte. Une carte est composée de deux ou plusieurs couches superposées qui sont des couches de polyligne, couche de polygone, couche de point. (Exemple : superposition d’une couche de réseau routier avec une couche donnant la limite d’une commune).

GENERALITES SUR LA COMMUNE RURALE DE TANJOMBATO

Historique

Autrefois, il y avait un grand rocher sur la rive de l’Ikopa vers Alasora, en bas de la route ferroviaire actuelle. Ce rocher servait de bassin pour les villageois, mais aussi un semblant de « port d’embarquement ». Les habitants utilisaient la pirogue pour traverser la rivière et pour s’embarquer sur le rocher.
Une fois arrivés au rocher, ils croyaient atteindre le but de leur voyage. D’où le nom composé de « Tanjona vato » qui est actuellement devenu Tanjombato.
Aujourd’hui, ce nom est encore resté pour tout le village même si le rocher a été supprimé pour permettre à la mise en place du pont ferroviaire.

Situation géographique

La commune rurale de Tanjombato appartient au département d’AntananarivoAtsimondrano avec une superficie totale de 5,32 km2.
En fait, elle se trouve à 7 km au Sud du centre ville, traversée par la route nationale N°7 reliant Antananarivo-Fianarantsoa.
Elle est limitée au Nord par le 4 ème Arrondissement de la commune urbaine d’Antananarivo, au Sud par la commune rurale d’Andoharanofotsy, à l’Ouest, par la commune de Soavina, et à l’Est par les communes d’Alasora et Ankaraobato.

Administration

Tanjombato qui n’a été qu’un « Firaisana » en 1975 est devenu Commune en 1976 suite à la mise en place de la nouvelle structure de décentralisation, régie par l’article 8 de la loi N°94 001 du 26 Avril 1995. C’est une Commune rurale de 2 ème catégorie de la région d’Analamanga, avec un Code postale N°102 et divisée en cinq fokontany à savoir :

Climat et sol

Située en rive gauche de l’Ikopa, la commune de Tanjombato présente plusieurs zones inondables dont le type de sol est alluvionnaire.

Topographie

La commune de Tanjombato est constituée de point haut comme une petite colline, entourée par des rizières dont 175 hasont des zones inondables. Son altitude varie de 1200 m à 1300 m dont le point le plus haut se trouve dans le fokontany de Tongarivo avec une altitude moyenne de 1280 m.

Climatologie

Le climat de la commune est identique à ceux des hautes terres centrales malgaches. La commune joint d’un climat detype tropical présentant deux saisons distinctes : ) Saison sèche et fraîche :le mois de Maijusqu’au mois d’Octobre ; ) Saison chaude et pluvieuse :le mois de Novembrejusqu’au mois d’Avril.Le vent qui domine dans la direction Sud Est souffle avec une vitesse moyenne de 6 km/h. La température moyenne annuelle est de 18 °Cavec des maxima de 26 °C et de minima de 10 °C. La pluviométrie annuelle varie de 1000 mm à 1600 mm dont la moyenne annuelle est de 1327 mm.Source : Service de météorologie à Ampandrianomby (Antananarivo).

Hydrologie

La commune est traversée par le fleuve « Ikopa » et la rivière « Ankady », ce sont les principales artères fluviales qui assurent respectivement l’irrigation et le drainage des rizières de la commune. Ils sont enjambés par des ponts.
L’Ankady se trouvant au Sud est traversé par le pont route sur la route nationale RN 7 qui relie Antananarivo-Fianarantsoa, et le pont ferroviaire vers Antsirabe. L’Ikopa (au Nord) est traversé par 4 franchises à savoir : une passerelle, 2 ponts routes sur la route nationale RN 7 (sortie et entrée d’Antananarivo vers le Faritany Fianarantsoa) et un pont ferroviaire.

Ethnie

A l’époque du roi Andrianampoinimerinaqui avait étendu son royaume jusqu’à Fianarantsoa et dans la région du Betsileo, Tanjombato est devenu la porte d’entrée du Sud vers le centre ville d’Iarivo. Cette circulation des gens venus du Sud a constitué la variété de la population des habitants de Tanjombato. Mais comme Tanjombato se situe dans la province d’Antananarivo, il est évident que la majorité de la population soit des « Merina ».

Education

La commune est composée d’établissements scolaires publics et privés. Pourtant, le manque d’établissement du niveau I et niveau II est important dans les cinq fokontany.

Table des matières

Remerciements
Sommaire
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Listes des cartes
Listes des annexes
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : SYSTEME D’INFFORMATION GEOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE
I.1 : Historique
I.2 : Définitions
I.3 : Objectifs
I.4 : Domaines d’application du Système d’Information Géographique
I.5 : Mode de représentation des informations géographiques
I.6 : Les outils du Système d’information Géographique
CHAPITRE II : LES BASES DE DONNEES
II.1 : Notion sur les bases de données
II.2 : les logiciels de gestions de bases de données
II.3 : Conception de base de données
II.4 : Exemples de base de données
CHAPITRE III : LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE
III.1 : Les éléments importants du Système d’Information Géographique
III.2 : Les sources de données géographiques
III.3 : Typologies de données
III.4 : Les types de données
III.5 : Qualités de données
III.6 : Elaboration et mise en œuvre d’un système d’Information Géographique
III.7 : Intérêt d’un Système d’Information Géographique pour les communes
CHAPITRE IV : LE LOGICIEL MAPINFO
IV.1 : Généralités
IV.2 : Les fonctionnalités de MAPINFO
IV.3 : Notion de tables
IV.4 : Les objets cartographiques
IV.5 : Les fichiers de MAPINFO
IV.6 : Les fenêtres de MAPINFO
IV.7 : Les outils de MAPINFO
IV.8 : Les capacités de MAPINFO
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : DESCRIPTION DE LA COMMUNE
CHAPITRE I :GENERALITES SUR LA COMMUNE RURALE DE TANJOMBATO
I.1 : Historique
I.2 : Situation géographique
I.3 : Administration
I.4 : Climat et sol
CHAPITRE II :CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE
A : CONTEXTE SOCIALE
II.1 : Population
II.2 : Ethnie
II.3 : Education
II.4 : Santé
II.5 : Equipements
B : CONTEXTE ECONOMIQUE
II.1 : Agriculture
II.2 : Elevage
II.3 : Industrie et artisanat
II.4 : Commerce et service
II.5 : Autres activités tertiaires
II.6 : Organisations gouvernementales et non gouvernementales
CONCLUSION PARTIELLE
PARTEI III : APPLICATION DU SIG A L’ENTRETIEN DU RESEAU ROUTIER
CHAPITRE I : ENTRETIEN ROUTIER
I.1 : Gestion de l’Entretien routier
I.2 : Entretien routier
I.3 : Evolution de chaussée
CHAPITRE II : CLASSIFICATION DES ROUTES A MADAGASCAR
CHAPITRE III : LES RESEAUX ROUTIERS DE LA COMMUNE RURALE DE TANJOMBATO
III.1 : Acquisition des données
III.2 : Carte du réseau dans la commune
III.3 : Carte du réseau routier par couche de roulement
CHAPITRE IV : ETUDE TECHNIQUE ET ENTRETIEN DE LA ROUTE RIC_11715_2
IV.1 : Description de l’itinéraire
IV.2 : Etude technique
CHAPITRE V :ENTRETIEN DES AUTRES AXES
V.1 : Choix et localisation des axes à Entretenir
V.2 : Coût de l’Entretien
CHAPITRE VI :ETUDE ECONOMIQUE DU TRONCON RIC_11715_2
VI.1 : Coût de l’Entretien
VI.2 : Coût de l’exploitation des véhicules
VI.3 : Estimation économique
CONCLUSION PARTIELLE

projet fin d'etude

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