Education, formation et coopération des parties concernées

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Qu’est ce que le stress ?

Le stress est l’état de tension chronique (à la fois physique et psychique) qui découle d’une façon inadéquate de gérer la pression (psychique) pendant une période prolongée. Plusieurs ingrédients sont nécessaires pour créernustress. Il faut :
– une situation comportant la pression (psychique)
– pendant une période prolongée (autrement, il ne s’agira que de tension passagère)
– une façon inadéquate de réagir à cette situation.
Il ne sera pas question ici de stress post-traumatique et de stress physique. Il s’agit de
réalité d’un autre genre dont les causes et les solutions sont différentes. C’est uniquement le stress psychologique classique que nous étudions.
Paul est journaliste à la radio. Chaque jour, il do it choisir le sujet de son article, faire les recherches nécessaires, écrire sa chronique, faire toutes les vérifications ou corrections nécessaires et la lire en onde à 16h32. C’est le cycle normal de sa journée de travail quand tout va bien. La situation idéale pour souffrir dustress.
Gisèle est à la fois mère de 2 enfants, épouse d’ungestionnaire dont l’entreprise fait face à des difficultés et coordonnatrice d’un groupe de travail dans un organisme de santé. Chaque jour, elle veille à nourrir sa petite famill e avant de se rendre à son travail. Son conjoint se charge de conduire le plus jeune à la g arderie, mais c’est elle qui doit aller le chercher à la fin de la journée.
Elle a beaucoup de difficulté à tolérer les fautes d’humeurs et les caprices d’un membre de son équipe au travail. Les résultats médiocres de sa fille aînée et le manque de disponibilité de son conjoint qu’elle trouve trop accaparé à son travail. Le soir, après que tous ont mangé et que les enfants sont enfin couchés, elle se trouve complètement épuisée.
Les jours où tout se déroule normalement, c’est quand personne n’est malade et qu’il n’y a de grève ou de rumeur de mis à pieds. C’est l a vie normale ! Qui lui reprocherait d’être stressée

Quelle pression engendre le stress ?

La pression psychique nécessaire pour engendrer le stress est une réaction psychophysiologique devant une urgence. Trois genres de causes peuvent provoquer cette réaction d’urgence.
– les changements rapides (positive ou négative)
– les menaces ou les dangers que nous rencontrons (objectivement fondé ou non)
– notre impression (justifié) d’avoir à réagir rapidement à la situation.
Lorsque nous sommes dans une situation d’urgence, notre organisme se mobilise intensément pour être capable d’y faire face adéquatement. C’est la sécrétion d’adrénaline qui permet de rendre instantanément disponible les ressources denotre organisme.

La réaction naturelle

La suite normale de cette violente mobilisation générale est une action vigoureuse qui utilise les ressources rendues disponibles par la décharge d’adrénaline. Selon la situation et les décisions que nous prenons sur le moment, cette action est une fuite ou un combat ; on agit pour éviter le danger qui nous menace ou pour combattre l’obstacle qui se dresse devant nous.
L’action vigoureuse rétablit l’équilibre psychophysiologique et entraîne une sensation de bien-être et de satisfaction. Subjectivement, onéprouve un plaisir lié à l’intensité de cas que nous avons vécus. La fatigue et le besoin de récupérer apparaissent naturellement ensuite pour compléter le cycle. On ressent alors ce qu’on appelle une « bonne fatigue ».
Dans la mesure où ces suites naturelles peuvent avoir lieu, le stress chronique destructeur est impossible. On parle alors de stress positif ou plus communément d’une vie existante.
Certaines personnes deviennent même « accrochées »à l’adrénaline ces moments de mobilisation intense accompagnée de peur et d’action vigoureuse deviennent leur principale façon de se sentir vivantes. C’est par exemple une dimension importante de la passion du jeu ou de la pratique des sports extrêmes.
Par contre, si le passage à l’action n’a pas lieu, les risques de souffrir de stress augmentent considérablement. C’est alors qu’on peut parler d’une gestion inadéquate de la pression. Une seule expérience ne suffit pas à engendrer un stress chronique : il faut une répétition fréquente de cette pression mal gérée.
– La gestion inadéquate de la pression :
En examinant la façon dont les personnes stressées réagissent à la pression qui fait partie de leur situation, on peut identifier deux défauts fondamentaux et deux facteurs qui aggravent le stress. Les deux défauts sont des erreurs importantes dans la façon d’agir dans la situation qui engendre de la pression. Les facteurs aggravant sont plutôt liés aux caractéristiques de la situation.
– Les façons inadéquates de réagir :
Comme on l’a vu plus haut, la mobilisation généralede l’organisme en situation d’urgence conduit naturellement à une action de grande intens ité. Elle sert précisément à la rendre possible. La première erreur que fait la personne stressée, c’est d’inhiber cette action que la situation d’urgence rend nécessaire.
– Inhibition de l’action :
Pour diverses raisons (dont certaines sont bonnes), la personne se retient d’agir en atténuant l’intensité de son action ou en lui imposant des limites qui forcent l’action à demeurer incomplète. Souvent, elle va plus loin en arrêtantcomplètement son action en la remplaçant par l’immobilité. Parfois aussi, elle cherche à dissimuler ses réactions.
Elle s’efforce à demeurer inexpressive ou d’éliminer l’intensité de ses réactions. Les motifs pour cette inhibition volontaire sont très variables et souvent ils sont pertinents au moins en partie. Mais quelle que soient les raisons et leurs pertinences, cette inhibition transforme en tension, en malaise, en angoisse et en effet physique, l’énergie qui aurait dû servir à l’action.
Lorsque la situation d’urgence ne dure pas, cette inhibition a peu de conséquence. Mais il s’agit d’une situation qui se répète ou dure longtemps, cette retenue devient intolérable, et on ajoute bientôt une deuxième forme d’inhibition pour rendre la première plus efficace.

Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
GLOSSAIRE
RESUME
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
I. Présentation de la recherche
I.1. Terminologie et définition
a. Arbitre
b. Arbitrage
c. Intelligence émotionnelle
d. Quotient intellectuel (QI)
I.2. Objet de la recherche
a. Pour l’enfant
b. Pour les enseignants d’EPS
c. Pour les entraîneurs et les dirigeants
d. Pour les joueurs et les spectateurs
I.3. But de la recherche
I.4. Intérêts de la recherche
II. Guide de jeu de football et connaissance de l’activité
II.1. Repères historiques
a. Naissance du soccer
b. Voici quelques traits les plus caractéristiques de l’évolution du jeu
II.2. Règlement fondamental et règlement minimal courant
a. Eléments fondamentaux
b. Quelques chiffres
II.3. Contexte de la pratique de référence
a. Technique
b. Tactique
c. Stratégie d’organisation
d. Jeu de haut niveau
II.4. Contexte d’apprentissage et d’entraînement
a. Dimensions psychomotrices
b. Dimensions cognitives
c. Dimensions « méthodologiques » émotionnelles
d. Dimensions d’équipe et socioculturelles
e. Dimensions socio relationnelles
III. Arbitrage du jeu de football
DEUXIEME PARTIE : CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME
II.1. Cadre théorique
II.1.1. La peur
a. Définition
b. Différentes dimensions de peur
II.1.2. Anxiété
a. Qu’est ce que l’anxiété
b. A quoi sert l’anxiété
II.1.3. Le stress
a. Qu’est ce que le stress
b. Quelle pression engendre le stress
c. La réaction naturelle
II.2. Etat des lieux
II.2.1. De la formation des arbitres au sein de la FMF
a. Nombre et structure de formation
b. Niveau de formation
c. Fréquence de formation
II.2.2. Contenu de formation
a. Sur le plan psychologique
b. Sur le plan cognitif
c. Sur le plan physique
d. Sur le plan organisationnel
e. Sur le plan matériel et infrastructurel
f. Sur le plan technico – tactique
II.3. Problématique
II.3.1. Qualités de l’arbitre
a. Qualités physiques
b. Qualités techniques et tactiques
c. Qualités psychologiques, intellectuelles et morales
II.3.2. Formulation du problème
TROISIEME PARTIE : HYPOTHESE
III.1. Notre hypothèse
III.2. Support théorique de notre hypothèse
III.2.1. Self control
III.2.2. La motivation
III.3. Méthodologie
III.3.1. Choix de l’échantillon
III.3.2. Test de quotient intellectuel et quotient émotionnel
a. Calcul de QI et QE
b. Les questionnaires
c. Les réponses du test
III.3.3. Présentation des résultats
III.3.4. Interprétations des résultats
III.3.5. Etudes de champ émotionnel de l’arbitre
III.3.6. Recueils des données
III.3.7. Interprétations des tableaux
QUATRIEME PARTIE : SUGGESTIONS
IV.1. Rehausser les valeurs de l’état olympique
IV.2. Education, formation et coopération des parties concernées
IV.2.1. Pour les arbitres
IV.2.2. Pour les entraîneurs
IV.2.3. Pour les joueurs
IV.2.4. Pour les dirigeants et spectateurs
IV.2.5. Pour les journalistes
IV.3. Le système de formation des nouveaux arbitres
IV.3.1. Le recrutement local
a. La formation fondamentale
b. La formation continue
IV.3.2. Des stages internationaux
a. Instructeurs internationaux
b. Arbitres
IV.3.3. Les recommandations méthodologiques destinées aux arbitres
IV.3.4. Proposition de campagne de lutte contre la violence
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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