LES DIOLA AVANT ET PENDANT L’IMPLANTATION DES RELIGIONS D’IMPORTATION ET L’ADMINISTRATION COLONIALE

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Analyse conceptuelle

Dans cette partie, nous allons essayer de définir et d’expliquer clairement les différents concepts qui structurent notre sujet d’étude, car le concept est nécessaire dans toute étude qui se veut sociologique. IL n’est pas seulement une aide pour percevoir mais il est une façon de concevoir surtout la réalité d’un phénomène.
En effet, le concept organise la réalité en retenant les caractères significatifs des phénomènes. En tant qu’outil, il fournit non seulement un point de départ mais il constitue également un moyen pour, en fait, désigner par abstraction, voire imaginer ce qui n’est pas directement perceptible23. De ce fait, nous allons dès le départ définir le phénomène proprement dit, c’est-à-dire l’excision. Ainsi selon le Dictionnaire universel, l’excision consiste en l’ablation rituelle du clitoris et, parfois des petites lèvres pratiquée dans l’enfance, l’adolescence ou peu avant le mariage et qui marque pour les filles la fin de l’initiation. Ce terme désigne plusieurs variétés opératoires détruisant par divers moyens, partiellement ou totalement les structures érectiles et les petites lèvres. Lorsqu’elles ne portent pas sur le clitoris et ses annexes, il peut y avoir lésion ou destruction exclusive du prépuce, du gland, du corps clitoridien ou de l’ensemble de ces formations. Dans certaines formes à ‘’minima’’, il s’agit d’une simple piqûre du gland clitoridien. Lorsqu’elle ne touche que les petites lèvres, la destruction peut être totale ou partielle, antérieure ou postérieure. L’excision sous ses diverses modalités est le plus souvent isolée ; mais elle participe également au processus d’occlusion vulvaire de l’infibulation. Voilà pourquoi elle (l’excision) peut être classée selon quatre formes que sont : l’excision du clitoris, l’excision des petites lèvres, l’excision des petites lèvres et du clitoris et l’excision partielle des grandes lèvres associée à l’une ou l’autre de ces formes précédentes. C’est l’un des premiers essais de classification.
Et l’une des dernières classifications recensées par l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S) comprend trois types. En effet, le type I est l’excision à ‘’minima’’ ou circoncision ‘’Sunna’’ qui comporte la résection du prépuce clitoridien. Ensuite nous avons le type II qui concerne l’excision complète avec ablation du clitoris, de ses annexes et des petites lèvres. Elle est la plus répandue. Enfin nous avons le type III qui concerne l’infibulation. A signaler que les Diola pratique l’incision simple de l’extrémité du clitoris de type I.
L’infibulation peut être définie comme la création d’une obstruction vulvaire partielle permanente laissant subsister un petit orifice résiduel habituellement postérieur, permettant l’issue des urines et du flux menstruel. Elle est obtenue par juxtaposition des petites ou des grandes lèvres, dont les bords préalablement avivés sont réunis par la ligne médiane dans le but, bien sûr, d’en faciliter l’accolement. Elle comporte toujours une excision simultanée d’importance variable.
Toutes ces formes constituent ce qu’on appelle mutilations sexuelles ou génitales féminines (MS/GF).

Le cadre théorique

Pour mieux appréhender l’objet de notre étude, nous avons inscrit notre recherche dans un cadre aussi bien théorique. que méthodologique. Dans toute science, les explications sont toujours fondées sur des théories ayant une valeur explicative. Car la science suppose l’existence de lois générales, un champ d’expérimentation ou d’observation, et enfin l’effacement du discours abstrait devant l’application pratique. La théorie constitue un système conceptuel organisé et sur lequel est fondée l’explication d’un ordre de phénomènes.
Essayons d’abord de confronter les différentes approches. En fait nous pouvons dire que la sociologie est une science humaine qui a pour objet l’étude des phénomènes sociaux. Quant à l’ethnographie, elle est une science descriptive des origines, des mœurs, des coutumes des peuples de leur organisation économique et sociale. L’ethnologie est une branche de l’anthropologie culturelle et sociale qui se propose d’analyser, d’interpréter les similitudes et les différences entre les sociétés et entre les cultures24.
L’anthropologie, du point de vue social et culturel est l’étude des cultures des différentes collectivités humaines telles que les institutions, les structures familiales, les croyances, les technologies. Dans ce cas, elle est synonyme de l’ethnologie rapprochée à l’ethnographie.
Ces différentes disciplines ont en fait un objet commun d’étude : c’est la société. Toutefois, nous nous proposons d’inscrire notre travail dans une perspective anthropologique. L’anthropologie à ceci de bon que ses chercheurs font un travail empirique. L’ethnologue étudie les faits de culture sous tous les éclairages possibles, et dans des conditions d’environnement et de psychologie toutes différentes. Sur le terrain comme dans l’analyse comparée, il a appris que l’observation d’un phénomène n’est rien sans sons élaboration25. Nous pouvons dire que l’ethnologue, dans sa tâche, est à même d’envisager les cultures comme un tout et de les observer de part en part sous ses propres yeux. Ainsi la sociologie de la culture ou l’anthropologie, pour mieux se valoir, a utilisé les enquêtes de psychologie sociale, l’étude de l’esprit humain. Plusieurs approches théoriques existent et qui méritent d’être également confrontées dans le but de savoir celle qui s’inscrit dans notre objet d’étude. Il s’agit en fait de la théorie psycho-sociologique qui doit beaucoup de ses notions fondamentales à la collaboration entre anthropologie et psychologie ; une collaboration dont sont nés les concepts de normes, de modèle, de statut, de rôle. Elle tend a comprendre et à expliquer comment les pensées, les sentiments, les comportements des êtres humains sont exprimés par certains phénomènes. Elle a servi également à élucider le problème du rapport entre individu et société26.
La théorie de la psychologie sociale constitue deux approches essentielles. Il s’agit de l’approche béhavioriste. C’est une théorie psychologique selon laquelle tout comportement est considéré comme une réponse à un stimulus extérieur ou intérieur. Le béhaviorisme, c’est-à-dire la psychologie dans ses différents comportements a été transposé en anthropologie par les culturalistes. L’approche béhavioriste soutient que la personne modifie son comportement en fonction des signes extérieurs qui agissent sur lui. Le groupe prime sur l’individu. C’est ainsi que la façon dont les hommes occupent le sol n’est pas déterminée par la géographie, la démographie, les possibilités du lieu, en bref par l’environnement. Elle renvoie à une certaine attitude devant la vie, à certaines façons d’utiliser ces éléments de l’environnement.
Cette approche a des liens avec l’approche cognitive en ceci qu’elles sont fondées sur la psychologie sociale qui mise beaucoup sur la culture. Ces approches diffèrent par le fait que l’approche béhavioriste privilégie le groupe et l’approche cognitive quant à elle, privilégie l’individu. En fait l’approche cognitive montre comment la perception que les individus ont de l’environnement qui détermine leurs comportements. Par exemple, l’excision est pratiquée pour préserver la cohésion sociale. Autrement dit, chaque personne agit sur son groupe considère ici comme environnement et pratique l’excision dans l’intention de permettre sa sociabilité.
La pression du groupe fait que même si elle n’en veut pas, elle est obligée de se laisser faire. Là, nous voyons encore que le groupe prime sur l’individu. C’est le groupe qui définit l’individu.
La théorie de la psycho-sociologie, y compris l’approche béhavioriste et l’approche cognitive, a des rapports avec la théorie culturaliste. Elles ont des relations de complémentarité. En d’autres termes, la théorie culturaliste vient compléter celle béhavioriste. Elle a tenté de montrer comment la culture contribue à la détermination et définit l’individu. En guise d’illustration, les anthropologues américains Kroeber et Kluckhohn, dans un ouvrage célèbre intitulé : Culture : a critical review of concepts and definitions ont recensé plus de 250 définitions de la culture, élaborées soit par des anthropologues ou sociologues soit par des philosophes, des psychologues ou des psychiatres. Se fondant sur la même réalité, ces diverses définitions donnent un éclairage différent pour en retenir quelques-unes. Dans le cadre de notre étude, les catégories de définitions27 qui nous intéressent, sont celles des psychologues et des sociologues ou anthropologues.
Ainsi pour Klincberg, la culture c’est le mode de vie qui est déterminé par l’environnement. Bogardus pour sa part affirme que la culture c’est la somme totale des modes de faire et de penser, passés et présents qui caractérisent un groupe social.
Selon Moris, la culture est comme un possédé servant à définir les moyens caractéristiques par lesquels les besoins de base des individus sont satisfaits dans une société. Ford quant à lui, pense que la culture : ce sont les moyens traditionnels de résoudre des problèmes.. La culture est composée de réponses qui ont été acceptées parce qu’elles ont connu du succès. En bref, la culture est l’ensemble des Solutions apprises. Herskovits considère la culture comme la part de l’environnement produite par les hommes. Le passage du mot culture au concept sociologique scientifique a été effectué en Angleterre par l’anthropologue évolutionniste britannique E.B. Tylor qui, selon lui, la culture ou la civilisation entendue dans un sens ethnologique étendu étant tout complexe inclut les connaissances, les croyances, l’art, la morale, le droit, les coutumes et toutes les autres attitudes, habitudes qu’acquiert l’homme en tant que membre d’une société. Le concept de culture désigne des faits observables à un moment donné de temps et de l’espace.
Parmi ces théories, nous retenons enfin l’approche béhavioriste de la théorie psycho-sociologique qui nous semble pertinente dans le cadre de notre étude parce qu’elle permet d’étudier les réponses conditionnées d’un individu représentatif de sa culture et, bien sûr, de la formation qu’il a reçue de son groupe. En effet, l’excisée s’oppose à la non excisée considérée comme celle qui n’a pas accès au stade d’adulte et que par conséquent son intégration dans le groupe n’est pas totale. La femme non excisée est très mal vue par ses voisines et, c’est le sentiment qu’elle serait victime d’une certaine répugnance par le groupe qui la pousse à subir l’épreuve. Elle est la ruse des autres. L’approche béhavioriste soutient que la personne modifie son comportement en fonction des signes extérieurs qui agissent sur lui. La femme est toujours consciente que si elle ne subit pas l’épreuve de l’excision elle sera ridiculisée et méprisée par les autres, référence du groupe.
C’est ainsi qu’après le parcours de ces différentes théories, nous avons préféré user de la théorie anthropologique qui semble pertinente et qui a pour domaine d’étude la culture, l’aspect humain du social. La pratique de l’excision semble en fait être un fait de culture que l’homme a inventé pour répondre ou résoudre certains problèmes. L’excision est un fait collectif, voire universel. Elle est pratiquée par l’ensemble des membres d’un groupe bien déterminé et qui impose l’adhésion à tous.

La revue de la littérature

La sensibilité et le caractère tabou de la pratique de l’excision ont fait qu’il n’y a pas beaucoup d’auteurs qui se sont très tôt consacrés à écrire ce thème. De nos jours, la dénonciation des mutilations génitales féminines par le monde occidental comme néfastes pour la santé des femmes a permis à certains auteurs d’aborder ce sujet.
C’est ainsi que dans le but de situer l’état d’avancement des travaux sur l’excision et éviter de revenir sur une matière déjà traitée, nous nous sommes attelé à consulter des ouvrages relatifs, de près ou de loin, à ce sujet.
Il convient à cet effet de citer l’ouvrage de Michel Erlich intitulé : La femme blessée : essai sur les mutilations sexuelles féminines. En effet dans cet ouvrage, il fournit une documentation utile et solide que tous ceux qui abordent le problème de l’excision auraient intérêt à connaître. A travers cet ouvrage, Erl, médecin et ethnologue accorde son intérêt pour ce sujet lors d’une pratique médicale de plusieurs années à Djibouti. Dans ce pays, toutes les femmes subissent dès l’enfance l’infibulation qui consiste en une obstruction vulvaire chirurgicale avec clitoridectomie, nécessitant une intervention libératrice ultérieure réalisée au moment du mariage28. Dans cet ouvrage, on ne trouve pas une défense ou une justification de l’infibulation de la part d’Erlich. En effet, il ne se donne pas pour autant comme tâche l’accusation et la dénonciation. Toutefois, il n’a pas manqué de donner son point de vue. Selon lui, l’excision sous ses diverses formes est censée marquer une double coupure simultanée : celle de l’organe érogène viril vestige d’une bisexualité primordiale et celle de la relation mère – fille, rendant l’union fécondante possible et renforçant culturellement la nubilité : cette dimension est omniprésente quelle que soit la période à laquelle l’opération est pratiquée. Les processus psychodynamiques qui sous-tendent l’infibulation se situent dans la même perspective. L’excision, partie intégrante de l’opération, est complétée par une fermeture vulvaire créant un véritable cache – sexe qui efface la concavité29. Toujours dans ce cadre et, selon Erlich, la sensibilisation des consciences occidentales doit se garder des critiques acerbes et sans nuances débouchant souvent sur des pièges sexistes et racistes30.
Marie Hélène Mottin Sylla a également abordé le phénomène de l’excision dans son ouvrage intitulé : Excision au Sénégal. En effet selon elle, la situation de l’excision au Sénégal est marquée par un déséquilibre très accentué aux plans géographique et ethnolodémographique. Elle est très loin d’être une pratique majoritaire. Son étude a fait apparaître une double dimension de l’excision. D’une part, le fait le plus apparent est la dominante villageoise massive du phénomène qui se rattache à une composante culturelle vivace. D’autre part, c’est aussi une pratique urbaine larvée, liée à l’exode rural et à l’urbanisation traduisant un attachement certain aux valeurs culturelles d’origine et c’est dans ces zones (urbaines) que la probabilité d’abandon de l’excision est le plus élevé31.
Selon elle, le taux global de l’excision au Sénégal devrait s’établir autour de 20% de la population féminine sénégalaise. Et l’excision est souvent justifiée comme constituant un des rites de passage qui structurent les sociétés traditionnelles en permettant notamment à l’enfant d’accéder au stade d’adulte32.
Quant à Amadou Diallo et Mamadou N’Daw, dans leur mémoire intitulé : Position de jeunes pères  » halpulaaren » face à l’excision de leurs filles, l’excision est fortement rattachée à la religion musulmane. Chez les halpulaar (Toucouleur), la fille non excisée est considérée comme souillée car le clitoris est le siège de cette impureté. Pour que la fille puisse accomplir ses devoirs religieux, il faut qu’elle soit excisée. Toujours dans cette même dynamique, A. Lalla Dicko a aussi tenté dans son étude intitulée : L’excision en milieu Bambara du Mali : rite initiatique ou pratique mutilante33 ? de faire une comparaison entre la conception traditionnelle de l’excision et celle actuelle en milieu Bambara. De cette analyse, il est ressorti que l’excision jadis rite initiatique faisait partie d’un système social, originalité d’une communauté et que de nos jours, elle a perdu son contenu et se résume à un acte chirurgical suivi ou non d’un scénario tentant d’imiter la cérémonie initiale. D’après elle, même si la pratique se trouve vidée de son contenu, de sa valeur initiatique, elle n’en est pas pour autant une pratique mutilante dans le sens où dans mutilation, il y a un désir de faire mal. Or en réalité, les parents n’ont aucune intention de mutiler les enfants.
Toutefois ce qui semble être un point convergent dans leurs études, c’est qu’ils ont tous abouti à l’idée selon laquelle l’excision permet à l’enfant d’accéder non seulement au stade d’adulte mais aussi et surtout d’accomplir ses devoirs religieux. C’est un geste mécanique qui rend l’union fécondante. Ils ont tous évoqué les fonctions des mutilations sexuelles féminines dans la société. Ces auteurs ont tous évolué dans une perspective descriptive de ces pratiques.
Ce qui semble être les approches utilisées c’est que M. Erlich a privilégié l’approche ethnologique en intégrant l’aspect médical en tant que médecin. Quant à M. H. M. Sylla, bien qu’elle est sociologue, elle a utilisé l’approche géographique qui lui a permis de savoir la répartition de la pratique de l’excision au Sénégal. Elle a entre-temps intégré l’approche ethnodémographique pour appréhender les différents groupes ethniques qui pratiquent l’excision. Elle a mené ses recherches au niveau des centres de santé dans une perspective quantitative. C’est ce qui nous semble erroné dans la mesure où il n’est pas à cet effet facile de savoir et de faire la précision des localités ou des villages qui ne pratiquent pas l’excision. D’ailleurs c’est cette erreur qu’elle a commise quand elle s’est servie du dispensaire privé du village d’Elana pour mener ses enquêtes. Pour quelqu’un qui ne connaît pas le milieu ou qui ne s’est pas imprégné de la situation, le village lui semblerait être une localité où se pratique l’excision. Or, le village méconnaît fort cette pratique. Il en est de même pour le village d’Affiniam dont le dispensaire lui a également servi un centre d’observation.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE
Section 1 : Justification du sujet
Section 2 : Hypothèse
Section 3 : Objectifs
– Objectifs généraux
– Objectifs spécifiques
CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE
Section 1 : Analyse conceptuelle
Section 2 : Cadre théorique
Section 3 : La revue de la littérature
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
Section 1 : Cadre et lieux d’étude
1- Cadre d’étude
2- Lieux d’étude
3- Les milieux d’étude
Section 2 : La population ciblée
Section 3 : choix des outils de la recherche
1- La recherche documentaire
2- La procédure d’échantillonnage
3- Présentation des méthodes et techniques d’enquête
Section 4 : Les difficultés rencontrées et les limites de la recherche
1- Les obstacles matériels
2- Les obstacles financiers
3- Les obstacles humains
DEUXIEME PARTIE : LES DIOLA AVANT ET PENDANT L’IMPLANTATION DES RELIGIONS D’IMPORTATION ET L’ADMINISTRATION COLONIALE
CHAPITRE I : LES DIOLA AU COEUR DE LA PRATIQUE « ANIMISTE »
Section 1 : Une approche de quelques « fétiches » Diola
1- « Les fétiches parlants »
– Le hulãg
– Le busundung
– Le huba
2- « Les fétiches médicinaux »
– bãkulen ufok
– bãkulen kajos
– bãkulen kaban
3- La morale pratique et la moralité
Section 2 : Les rites initiatiques chez les Diola
1- L’initiation du kahat
2- L’initiation du bukut
– Définition et fonction du bukut
– Le rituel du bukut
CHAPITRE II : DE GRANDS EVENEMENTS MARQUANT LA DESORGANISATION DE LA SOCIETE DIOLA
Section 1 : La colonisation
Section 2 : La christianisation
Section 3 : L’islamisation
– La période Wolof – Toucouleur – Peulh
– La période Mandingue
– L’imitation de certains usages mandingues par les Diola
CHAPITRE III : LES APPRECIATIONS SUR L’EXCISION
Section 1 : L’adoption de l’excision
Section 2 : Les fonctions de l’excision
Section 3 : La non pratique de l’excision par les villages de Tendouck et d’Elana
TROISIEME PARTIE : LA PRATIQUE DE L’EXCISION CHEZ LES DIOLA DU BLOUF
CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DE L’EXCISION
Section 1 : La future excisée
Section 2 : Le lieu de l’excision
Section 3 : Le déroulement de l’opération
CHAPITRE II : L’EXCISION ET LES RELIGIONS
Section 1 : L’excision et le Christianisme
Section 2 : L’excision et « l’Animisme »
Section 3 : L’excision et l’Islam
CHAPITRE : III : LES CONSEQUENCES DE L’EXCISION DU POINT DE VUE MEDICAL
Section 1 : Les conséquences immédiates
Section 2 : Les conséquences lointaines
Section 3 : L’excision et le SIDA
CHAPITRE IV : LE DEVENIR DE L’EXCISION CHEZ LES DIOLA DJOUGOUT OU BLOUF
Section 1 : La stratégie du Sénégal pour l’adoption de la loi contre
les MGF (Mutilations Génitales Féminines)
Section 2 : Les Diola du Blouf vis-à-vis de la loi interdisant l’excision
Section 3 : Des perspectives
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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