Effet de D.maritima sur la mortalité et le développement de D.melanogaster

Effet de D.maritima sur la mortalité et le développement de D.melanogaster

Le tableau 1 illustre l’évolution des taux de mortalité chez D. melanogaster en fonction du temps d’exposition en utilisant les différentes concentrations des extraits issus de la macération de D. maritima dans l’éthanol. Les résultats montrent que les extraits éthanoliques de D.maritima agissent sur la durée de développement larvaire et sur la mortalité des larves en fonction des concentrations appliquées. Après correction des taux de la mortalité observée, nous avons enregistré aucun taux de mortalité au 2ème et 5éme jour du traitement avec la concentration 0,12µg/ml ; par contre, nous avons enregistré des taux de mortalité de 60% au 10éme jour et allant jusqu’à 100% après Lorsque nous augementons la concentration à 0,5µg/ml, les taux de la mortalité obtenus sont de 0 % au 2ème et 5ème jour du traitement et arrivent jusqu’à 100% après 15 jours, avec des valeurs intermédiaires au 10ème jour (Tab. 1). Les trois concentrations utilisées présentent une forte activité larvicide à la fin du suivi de la mortalité (15 jours après le traitement) (Tab.1). Il existe des différences très hautement significatives entre les taux de mortalité enregistrée en fonction des concentrations et des temps d’exposition (p: 0,001 ; 0,003 ; 0,000) (Tab. 1).

Les paramètres toxicologiques:

Les taux de mortalité des larves sont fortement et positivement corrélés auxconcentrations de l’extrait utilisé (Tab. 2A). La concentration létale de 50% atteint 0,35µg/ml à 10 jours d’exposition (Tab. 2A). 90% des larves meurent avec la concentration de 0,25µg/ml au bout de 10 jours (Tab .2A). Pour les temps létaux, les résultats montrent qu’il existe une forte corrélation positive entre le taux de mortalité et le temps d’exposition des larves aux extraits de la plante (Tab. 2B). Nos résultats indiquent que le TL50% est de 10,79 jours pour la faible concentration (0,12 µg/ml) et de 9,33 jours pour les deux concentrations (0,25 et 0,5 µg/ml). Le TL90% atteint 12,88 jours pour la plus forte concentration (Tab. 2B). une l’accélération dans la croissance des larves en pupes et ce pour les trois concentrations. Pour le stade adulte on enregistre une activité de l’extrait sur le développement ; seule 80% de la population traitée avec les extraits ethanolique de D.maritima atteint le stade adulte (Fig. 28).

Effet de l’extrait aqueux de D. maritima:

Le tableau 3 illustre l’évolution des taux de mortalité chez D. melanogaster en fonction du temps d’exposition en utilisant les différentes concentrations des extraits issus de la décoction de D. maritima. Les résultats montrent que les extraits aqueux de D.maritima agissent sur la durée de développement larvaire et sur la mortalité des larves en fonction des concentrations appliquées. Après correction des taux de la mortalité observée, nous avons enregistré aucun taux de mortalité au 2ème et 5éme jour du traitement avec la concentration 0,10µg/ml ; par contre nous avons enregistré des taux de mortalité de 60% au 10éme jour et allant jusqu’à 100% après Les trois concentrations utilisées présentent une forte activité larvicide à la fin du suivi de la mortalité (15 jours après le traitement) (Tab.3).On arrive a tués 100% de la population après 15 jours de traitement (Tab.3). Il existe des différences très hautement significatives entre les taux de mortalité enregistrée en fonction des concentrations et des temps d’exposition (p: 0,007 ; <0,0001 ; <0,0001.

Pour les temps létaux, les résultats montrent qu’il existe une forte corrélation positive entre le taux de mortalité et le temps d’exposition des larves aux extraits de la plante (Tab. 4B). Nos résultats indiquent que le TL50% est de 9,77 jours pour la faible concentration (0.10 µg/ml) et de 9, 12 jours pour la forte concentration (0,40 µg/ml). Le TL90% atteint 13,48 jours pour la plus faible concentration (0,10 µg/ml) et de 12,30 jours pour les deux concentrations (0,20 et 0,40 µg/ml) (Tab. 4B). D. maritima agit significativement sur le développement de la mouche en induisant une l’accélération dans la croissance des larves en pupes et ce pour les trois concentrations. Pour le stade adulte on enregistre une activité de l’extrait sur le développement ; seule 10% de la population traitée avec les extraits aqueux de D.maritima n’atteint pas le stade adulte (Fig. 29) Au début du test, nous avons remarqué que 48% des larves témoins sont attirées par l’odeur du milieu témoin comme un premier choix et 46% de ces asticots sont attirées par l’odeur du milieu traité, par contre 6% des larves font leurs choix et seulement 12% des larves ne sont pas attirées. Pour les larves traités, durant les premiers minutes du test, nous avons observé que 28% des larves traitées sont attirées par l’odeur du milieu témoin comme un premier choix et 52% de ces asticots sont attirées par l’odeur du milieu traité, par contre 20% de ces derniers ne font pas leur choix.

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