EFFETS HYPOTENSEURS DE FLEMINGIA FAGINEA CHEZ LE RAT NORMOTENDU

EFFETS HYPOTENSEURS DE FLEMINGIA FAGINEA CHEZ LE RAT NORMOTENDU

PATHOGENIE DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

Les facteurs pathogéniques de l’HTA sont très nombreux et la majorité de ces facteurs sont inconnus. Selon les sources, nous avons les causes ci-dessous : ► les causes inconnues représentant 90 à 9 5% des cas d’hypertension appelée hypertension artérielle essentielle ; ► les causes responsables de d’hypertension artérielle les mieux connues sont : – les maladies du rein – des facteurs génétiques – des facteurs hygiéno-diététiques (sodium, alcool, obésité) – les sécrétions excessives d’hormone (adrénaline, angiotensine) – certains médicaments (contraceptifs hormonaux) – les maladies artérielles (de l’aorte surtout) – l’âge L’hypertension artérielle est une maladie pouvant entraîner des complications très graves.

CONSEQUENCES ET GRAVITE DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

L’hypertension artérielle expose à d es complications directes, mécaniques et à des complications indirectes, conséquence de l’athérosclérose dont elle favorise le développement. Selon les atteintes viscérales et la gravité de la maladie, nous distinguons trois types d’hypertension : ► l’hypertension artérielle légère à modérée Elle est fréquente puisqu’elle intéresse la majorité des hypertendus. Par ailleurs, 60% de la mortalité attribuable à l’hypertension artérielle est le fait de patients dont la PAD est comprise entre 90 mm Hg et 104 mm Hg ► l’hypertension artérielle sévère Elle est très dangereuse car la PAD peut atteindre chez certains sujets 115 mm Hg à 129 mm Hg. Cependant le traitement réduit significativement la morbidité et de la mortalité cardiovasculaire liée à cette forme d’hypertension. ► l’hypertension artérielle maligne C’est le stade le plus grave de l’hypertension. Il est défini par une PAD supérieure à 140 mm Hg associée à une atteinte neurologique et pouvant affecter le cœur, les reins et l’œil. Selon la classification de l’OMS : ► la normotension est définie par une PAS < 140 mm Hg et une PAD < 90 mm Hg, ► l’hypertension légère, par une PAS comprise entre 140 et 180 mm Hg et/ou une PAD comprise entre 90 et 105 mm Hg, ► l’hypertension artérielle modérée à sévère, par une PAS ≥180mm Hg et/ou une PAD ≥105mm Hg, ► l’hypertension artérielle systolique isolée, par une PAS ≥160mm Hg et une PAD < 90mm Hg. Il existe divers types de traitements qui améliorent bien le pronostic.

TRAITEMENT DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

Le diagnostic occupe une place très importante pour déterminer le type d’hypertension dont souffre le patient afin de lui prescrire les médicaments appropriés. L’hypertension artérielle est aujourd’hui traitée de diverses manières regroupées en trois procédés indépendants ou associés. V 1.Traitement non médicamenteux Il s’agit de modifier quelques habitudes, en particulier dans la consommation. Il consiste à : – diminuer l’apport sodique dans les aliments, – supprimer l’alcool et le tabac, – normaliser le poids corporel en cas de surcharge pondérale par un régime hypocalorique, – réduire l’usage du café et du thé, – pratiquer modérément des exercices physiques sous contrôle médical. 

Les médicaments modernes

Ils sont nombreux et améliorent généralement les pronostics. Ce sont : ► Les diurétiques Ils entraînent une diminution provisoire de la volémie. Ce sont des médicaments qui augmentent l’excrétion urinaire du sodium provoquant une augmentation de l’élimination de l’eau par les tissus. Ils sont efficaces mais leurs nombreux effets secondaires ne permettent pas l’utilisation de fortes posologies à long terme. ► Les bêta-bloquants Ce sont des médicaments qui inhibent l’effet stimulant de l’adrénaline et de la noradrénaline sur les récepteurs bêtas des cellules des organes. Les bêta-bloquants dits « cardioséléctifs » agissent spécifiquement sur les bêta-récepteurs cardiaques et provoquent donc une diminution de la pression artérielle. Les bêta-bloquants ont un effet cardioprotecteur efficace, mais on leur reproche une majoration d’un hyperinsulinisme, ou des troubles lipidiques et l’existence de nombreuses contreindications. ► Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion ( IEC) Ils empêchent la formation de l’angiotensine II. Les IEC répondent plus volontiers aux objectifs actuels du traitement de l’HTA. Ils ont un effet favorable sur les structures cardiovasculaires, sur la fonction du r ein et s’avèrent dépourvus d’effets secondaires métaboliques. Par contre, ils sont contre-indiqués en cas de sténose des artères rénales, une déplétion sodée préalable, survenue d’une hyperkaliémie ou d’une toux fréquente. ► Les vasodilatateurs Ces médicaments provoquent un relâchement des fibres musculaires de la paroi des vaisseaux. Il en résulte une vasodilatation et une baisse de la pression artérielle. ► Les alpha-stimulants centraux Ils ont un effet semblable à celui provoqué par l’alpha-methyldopa. L’alpha-methyldopa refoule la noradrénaline et provoque ainsi une stimulation des centres hypotenseurs du c erveau puis une diminution de la pression artérielle. ► Les inhibiteurs calciques Ils sont aussi appelés anticalciques. Ils inhibent la pénétration du calcium dans les cellules musculaires cardiaques et vasculaires. Ils ont un effet favorable sur la cardiopathie hypertensive, respectent la fonction rénale et la natriurèse. Les effets indésirables fréquents peuvent toutefois compromettre l’observance du traitement. ► Les sympatholytiques Ils inhibent la formation, la libération ou l e stockage de la noradrénaline, provoquant ainsi une diminution de la pression artérielle. ► Les alpha-bloquants Ces sont des antagonistes compétitifs des catécholamines au niveau des récepteurs adrénergiques. Les plus efficaces agissent de manière sélective sur les récepteurs alpha-1 post-synaptiques. Il en résulte la baisse du DC et des RP. ► Les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II Ils font partie des médicaments anti-hypertenseurs les plus récents. Ils ont un effet similaire aux autres anti-hypertenseurs et sont parfaitement bien tolérés. Ils sont en particulier mieux tolérés que les IEC en cas d’insuffisance rénale. Ils n’entraînent pas de toux.

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