Elaboration du plan du terrain à LOTIR

LA ZONE D’ETUDE 

localisation géographique 

Le lieu du projet se trouve à Ambohimiarina, fokontany Ambohimahatsinjo, commune rurale d’Ambohimanambola, canton d’Ambohimalaza, district de TanaAvaradrano, région Analamanga.
La commune rurale d’Ambohimanambola est située à 15km du centre-ville en allant vers l’Est. Pour y accéder, on passe par la route du By-pass et puis la route RN58B qui se trouve sur la rive droite du fleuve IKOPA et qui mène directement à Ambohimanambola. Comme sa superficie est de 25000 km2, elle est très vaste. Elle est l’une des dix communes constituant le District d’Avaradrano de la Région Analamanga.
Elle est constituée par dix Fokontany, tels que : Iharamy, Antanetibe, Tanjonandriana, Andramanonga, Ambohibato, Ambohimanambola firaisana, Ambohimanambola gara, Ambohimahatsinjo, Ambohipeno et Ampahimanga.

SITUATION DEMOGRAPHIQUE

Le nombre total d’habitants de la commune rurale d’Ambohimanambola est de dixhuit mille sept cent quatre-vingt-seize mille (18796). Voici un tableau montrant la répartition de la population par fokontany dans la commune rurale d’Ambohimanambola :

Situation économique 

Secteur primaire 

En étant une commune rurale, l’agriculture est l’une des plus grandes activités des habitants dans la commune. Généralement, c’est la culture du riz qui occupe un pourcentage élevé. Mais plusieurs types de cultures sont aussi pratiqués comme; les céréales, les tubercules, les légumineuses.
Et puis l’élevage occupe aussi presque tout le temps des paysans.
 Culture de riz : 80 %
 Des tubercules : 80%
 Des légumes : 30%
 Elevage : 30%

Secteur secondaire 

La commune d’Ambohimanambola contient de nombreuses sociétés industrielles et artisanales : JIRAMA, MALOCI (cimenterie), 3MD (sidérurgie), PAPMAD, TOTAL, HENRI FRAISE, FOCUS (fabrication de cigarette), AGGREKO (fournisseur d’énergie).

les réseaux hydrographiques 

Les barrages 

Il y en a deux :
– l’un, ceux du fokontany Andramanonga qui assure l’irrigation de « lemaky » VOVOKA qui atteigne une superficie 500 ha.
– L’autre qui est le barrage MORARANO ; il irrigue une rizière à 50 ha de surface.

LA POLYGONATION

La reconnaissance 

La reconnaissance est la première descente sur terrain qui consiste à visualiser l’état de lieu. Elle permet d’identifier les points de station et puis les piqueter.
Il faut repérer toutes les bornes existantes du terrain en cause et des terrains avoisinants, qui vont servir de rattachement. Pour rechercher l’emplacement des bornes: il faut se munir d’un plan topographique, d’un kutch et d’une chaîne pour vérifier la distance entre les bornes.
La reconnaissance est très importante et indispensable dans tous les travaux topographiques.

La polygonation 

Les observations

L’ossature du levé planimétrique utilisé est le cheminent du polygonal fermé. On mesure à chaque station l’angle horizontal Hz et l’angle vertical V (en cercle gauche et en cercle droite), puis la distance horizontale Dh entre station. Pour obtenir Dh, on mesure généralement la distance inclinée Dp et l’angle zénithal V puis on en déduit Dh. Certains appareils donnent directement Dh, mais les valeurs de Dp et V doivent être conservé puisqu’elles entrent dans le calcul des tolérances.
La polygonation est figurée dans le croquis situé dans la page 27, ainsi que dans le plan 01 qui se trouve dans la page 29.

Levé de détails

Méthodes 

Il faut bien choisir les détails en dépend de l’utilisation du plan. Les caractéristiques des plans tels que leur type et la taille sont déjà envisagés au moment où on procède au lever de détails. Dans notre cas, il est primordial de lever les limites de la propriété et les voies d’accès.
Pour faciliter la réalisation du plan, tous les points visés doivent figurés sur le croquis.
Ce croquis doit être lisible, contenir les détails sur le levé, comporter la nature de chaque point. Sans oublier de vérifier à tout moment la concordance entre le carnet de levé et le croquis.

Choix de l’échelle

L’échelle est le rapport d’une dimension mesurée sur le plan par la dimension sur le terrain.

LE PLAN 

On va utiliser les logiciels AUTOCAD et COVADIS pour traiter le plan.
Le logiciel AUTOCAD est employé pour les traitements de dessin ; c’est un logiciel de traitement de dessin Assisté par Ordinateur. Quant au COVADIS, il est destiné spécialement aux travaux topographiques. Et on les utilise simultanément.

présentation du logiciel COVADIS

L’interface de logiciel COVADIS comprend six fonctions supplémentaires :
 COV-Calculs : il consiste à faire les calculs topographiques
 Covadis-2D : il sert à faire le montage de plans à 2dimensions (habillage plan, insertion de symbole)
 COVADIS-3D on trouve les fonctions à différents constructions 3dimension entre les courbes de Niveau ou les profils, le modelé numérique du terrain
 COV-EDITON nécessite les fonctions nécessaires pour la préparation de la mise en page du dessin et d’autres fonctions d’Edition simplifiées
 Covadis-VRD
 COV-Echanges : une fonction d’échanger de fichiers

Dessin du plan

On entre dans « Cov. Calculs / Edition Géobase / Codification /Génération du dessin», on aperçoit alors la géobase introduite. Ensuite, on procède au traitement du plan en utilisant les fonctions de base de construction des formes géométriques du logiciel AUTOCAD (ligne, polyligne,…) Finalement après impression, on a obtenu le plan de la page suivante.

Le travail de bureau 

Le travail de bureau consiste à étudier la situation du terrain à partir du plan de bornage ainsi que le plan établi après le levé. C’est dans cette étape de travail que fussent analysées toutes les options probables pour la division de la propriété dite LANJA V. Au début, la propriétaire du terrain nous a donné une esquisse montrant son idée pour la réalisation du projet de lotissement. Elle a expliqué et nous a confié verbalement les dimensions des servitudes de passage, ainsi que celles des lots.
Durant l’étude, on prend en compte cette proposition. Mais il faut toujours se focaliser sur les normes exigées par le service de l’Aménagement du Territoire. Les travaux de bureau consistent à effectuer le plan de lotissement. En utilisant le logiciel COVADIS, on mesure les distances et les angles qui vont servir plus tard dans l’implantation.
La figure suivante montre le plan esquisse donné par le promoteur.

Suggestion pour l’aménagement 

Pour poursuivre l’étude, c’est-à-dire afin d’élaborer le plan de lotissement, le propriétaire du terrain nous a exigé de diviser le terrain de tel sorte qu’on ait quatrevingts lots destinées à des résidences. Ces derniers avoir chacun une surface minimale de 300m2
Il nous a imposé de ne pas oublier de réserver des emplacements pour :
 L’exploitation qui a comme utilité d’assurer le mode de vie des habitants, comme :
– L’électricité : transformateur ou un panneau solaire
– Le réservoir : un château d’eau
– La logistique : gardien, bac à ordures
 Une zone verte : qui sert de mise en valeur dans le point de vue esthétique , et aussi d’endroit récréatif pour les habitants qui s’y installeront.
 Une voie d’accès: chaque lot doit avoir une issue de sortie, et tous les habitants doivent être capables de circuler librement dans le quartier. D’où la nécessité de tracer une voie pour servitude de passage, qui allant de 5 à 6 m selon la recommandation du propriétaire.

Plan de morcellement 

Pour faciliter la tâche, il est indispensable de découper la propriété en plusieurs parcelles.
Ce processus est nommé par « morcellement ». Il consiste à détacher une partie d’unepropriété immatriculée pour en former une nouvelle sous un nom et un numéro de titre distincts. Cette partie peut être constituée par une ou plusieurs parcelles de la propriété. Il a pour objet de détacher une ou plusieurs parties d’une propriété immatriculée ou cadastrée pour former une nouvelle.
Dans notre cas, on a pris l’initiative de diviser la propriété en douze (12) parcelles distinctes. Et chaque parcelle va être cernée par une voie d’accès. On a morcelé le terrain de telle sorte qu’on ait des servitudes de passage allant de 5 à 6 m.
Pour la division de surface, il faut savoir la contenance de chaque parcelle, ce qui est désigné par le tableau ci-après.

Plan officiel de division

Comme dans le découpage général, on peut aussi s’en servir du logiciel AUTOCAD pour diviser chaque parcelle en quelques lots, c’est l’objet du lotissement. On a aussi accéder à la fonction division de surface en entrant dans le menu «cov 2D / Cotation/Division / Division Surface», et puis saisir la surface à partager.On a sectionné chaque parcelle selon sa surface, puis on a eu 4 à 15 lots pour chacune.

IMPLANTATION

Généralités 

L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain, suivant les indications du plan : la position de bâtiments, d’axes ou de points isolés dans un but de construction ou de repérage. La plupart des tracés d’implantation sont constitués par des droites, de courbes et de points isolés. L’implantation est un travail topographique dont les travaux de bureau passent avant ceux du terrain.

Méthode d’ implantation 

Pour parvenir à implanter tous les points voulus, on se sert des données qu’on a eues à partir du logiciel COVADIS: angles et distances RAKOTOARISOA Bakoniaina Onja Nous avons utilisé les points de la polygonation comme base de l’implantation. On stationne sur un point de la polygonale et on oriente sur un autre point d’appui. On introduit dans l’appareil l’angle de l’orientation. Ensuite on tourne l’appareil jusqu’à l’angle. Dans cette direction le porteur du prisme va et vient, par tâtonnement jusqu’à atteindre la distance du point à implanter. On matérialise chaque point par un piquet en bois.Voici un schéma illustrant cette méthode.

CONCLUSION

En guise de conclusion, la réalisation d’un lotissement est un projet d’une très grande envergure. Avec la coopération de tous les membres de l’équipe, on a pu terminer à temps les travaux topographiques. Dans un très court délai, on a pu établir un plan de lotissement. On a eu au total quatre-vingts douze lots, dont les quatre-vingts deux sont des zones résidentielles. Ces derniers ont chacun une superficie supérieure ou égale à trois cent mètre carré. La propriétaire a tout de suite publié la mise en vente. Le prix d’un lot de trois cent mètre carré est estimé à treize millions cinq cent mille Ariary (13 500 000 Ar), c’est-à-dire quarante-cinq mille Ariary l’unité (45 000 Ar / m 2 ). Vu cette valeur, on a ciblé les personnes qui sont dans le cadre moyen au niveau de la société; autrement dit les personnes qui sont capables de fonder de suite une habitation. Et une équipe de génie civile s’est mise à la disposition de tous les acheteurs pour toutes sortes de constructions envisagées.
Mais qu’en est-il des personnes qui n’ont pas le pouvoir d’achat, se peut-il que l’Etat les favorise en lançant le même projet avec des lots à très bas prix ?

Table des matières

INTRODUCTION 
PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS
A. LA PRÉSENTATION DU SUJET
B. LA ZONE D’ÉTUDE
C. SITUATION DEMOGRAPHIQUE
D. SITUATION SOCIO – ECONOMIQUE
DEUXIÈME PARTIE : ELABORATION DU PLAN DU TERRAIN A LOTIR
A. LES TRAVAUX DE PREPARATION
B. LA POLYGONATION
C. LE PLAN
TROISIÈME PARTIE : ETUDE DU PROJET DE LOTISSEMENT
A. ETABLISSEMENT DU PLAN DE LOTISSEMENT
B. IMPLANTATION
C. PLAN FINAL DU PROJET
D. COUT DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES

projet fin d'etude

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