Entreprise d’assurances face à ses engagements

Cours l’analyse des activités de la compagnie, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

LA SINISTRAL ITÉ

Le sinistre

Le sinistre, c’est la réalisation totale ou partielle de l’événement faisant l’objet de l’assurance. En assurance Maritime, la perte de navire, consécutive par exemple à un naufrage, constituera le sinistre.
En matière d’assurance de responsabilité civile, le sinistre n’est autre que l’accident engageant la responsabilité de l’assuré et motivant une réclamation du tiers lésé. Pareillement, le décès de l’assuré, ouvre le droit d u bénéficiaire au paiement du capital stipulé au contrat d’assurance de personnes.
La sinistralité : Elle e st le rapport existant entre les sinistres payés et restant à payer d’un exercice d’assurance et les primes acquises pendant cet exercice dans toutes les branches.
Cela indique que la compagnie d’assurance a une bénéficie très large car par rapport aux primes acquises (Ar 57.317.900.000), la charge n’est que de Ar 28.343.100.000. Donc, il y a une marge de Ar 28.974.800.000. Grâce à cette marge, la compagnie peut faire d’autres activités comme l’investissement dans d’autres secteurs (exemple : la compagnie ARO est actionnaire à la société tiko à Vodiala). Ensuite, ce tableau nous montre aussi que la compagnie peut honorer sa dette envers ses clients (assurés). Par conséquent, elle reste le leader sur le marché d’assurance à Madagascar.
Les charges de sinistres nettes de l’exercice (affaires directes) se chiffrent à Ar 28.343.100.000 en 2008 contre Ar21.114.000.000 en 2007, soit une hausse de 34%. Le rapport sinistre sur primes acquises (S/P) s’établit à 49,45% en 2008 contre 42,76% en 2007. La sinistralité dans les branches non-vie se dégrade passant de 17% en 2007 à 30,36% en 2008. Pour la branche vie, le rapport sinistres sur primes (S/P) s’améliore et passe de 177,31% en 2007 à 143,94% en 2008.
La prime ou cotisation : c’est le prix de l’assureur, qui est fonction de la nature des risques, de leur gravité et de divers autres éléments d’appréciation spécifique. Ces deux termes (prime ou cotisation) désignent la même chose pour l’assurance, leur utilisation pourrait être facilement sujette à confusion et devrait alors être nuancée selon le type du souscripteur. En effet le terme prime est utilisé lorsque le souscripteur est une société par action, par contre pour les mutuelles, le terme cotisation apparaît plus approprié.
Interviennent entre autres dans le calcul de la prime :
– la valeur du bien à garantir, le montant du capital assuré ou le coût moyen des sinistres.
– la probabilité de survenance, ou la fréquence des sinistres
Ainsi, en assurance automobile, la fréquence de sinistres est le rapport entre le nombre de sinistres déclarés dans une période déterminée et le nombre des véhicules assurés pendant la même période.

La provision technique

Pour qu’une entreprise d’assurances puisse faire face à ses engagements, elle doit obligatoirement mettre de côté des réserves à la clôture de chaque exercice. Ces réserves constituent «les provisions techniques ». Autrement dit des dettes de l’assureur envers les assurés, bénéficiaires des contrats. Les provisions techniques garantissent le paiement des charges globalement prévisibles. Ces provisions ou réserves techniques sont de trois sortes : les réserves pour risques en cours, les provisions pour sinistres à payer et les réserves mathématiques.

Les réserves pour risques en cours (REC)

C’est la tranche d e prime couvrant une période d’assurance excédant l’exercice comptable de référence. Les provisions peuvent provenir soit des polices souscrites ou renouvelée s au cours de l’exercice antérieur, soit des polices souscrites au cours de l’exercice considéré.

Les provisions pour sinistres à payer (SAP)

Cette provision correspond aux sommes destinées à régler les sinistres survenus au cours de l’exercice ou des exercices précédents et do nt le règlement n’a pas encore été effectué à la date de clôture de l’exercice et des sinistres déclarés mais dont leur coût n’est pas connu exactement.

Les réserves mathématique

Cette provision est constituée à partir des primes encaissées, et est destinée à parer à la dévaluation monétaire des réserves. Notons que cette provision est également alimentée par les prélèvements sur les bénéfices réalisés sur les placements effectués par l’assureur. Les provisions techniques s’élèvent au 31 décembre 2008 à 114,579 milliards Ar contre 101,253 milliards Ar en 2007, soit une progression de 13,16% contre 11,23% en 2007.

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