Epreuve de culture générale et expression

Première partie : Synthèse (40 points)
 
Problématique et proposition de plan :
Problématique : En quoi le sport est-il un ferment festif de rassemblement ?
Plan proposé

  1. les caractéristiques de la fête sportive / la dimension festive du sport
  2. a) la foule – élément présent dans les 4 documents
  3. b) les attributs de la fête :
  • musique – chants – bruits => doc 1 – 2 – 3
  • fumigènes – pétards => doc 1 et 4
  • déguisements => doc 1 – 3
  • nourritures – boissons => doc 2 – 3
  1. c) la liesse et le plaisir partagé => présents dans les 4 documents
  2. aspects ludiques => doc 2 – 3
  3. les pouvoirs de la fête sportive / la dimension fédératrice du sport
  4. a) melting pot – France multicolore => doc 1 – 3 – 4
  5. b) mélange des classes sociales => doc 1 – 2 – 3
  6. c) mélange des sexes => doc 1 – 4

d)la fête sportive comme renforcement d’une appartenance

  • au groupe / à l’équipe => doc 3
  • à la nation => doc 1 – 2 – 4

Consignes de correction
 
Concernant l’introduction et la conclusion :
Introduction : on rappelle que les documents ne sont plus présentés dans l’introduction mais clairement identifiés dans le cours de la synthèse dès leur première utilisation.
Néanmoins on acceptera une introduction rédigée selon l’ancienne formule.
Conclusion : on attendra une phrase de conclusion minimale.
Concernant le développement :On acceptera tout type de plan, en 2 ou 3 parties, à condition qu’il soit valable et cohérent.
On accordera la moyenne aux copies qui auront développé
–  les deux aspects présentés dans le plan,
–   proposé deux sous parties, au moins,
–  et traité une problématique clairement formulée.
 
On pénalisera les copies présentant
–   Une paraphrase et un montage de citations
–  Une opinion personnelle ou des ajouts
–  Des contresens, des oublis de documents
 
On valorisera les copies présentant :
–  La dimension esthétique de la fête => doc 3
–  La permanence de certains clivages sociaux => doc 2
–  L’aspect mercantile de la fête => doc 2 – 3
–  L’aspect transgressif => doc 1 – 2 – 3 – 4
–  Une exploitation efficace du document 4 (présence du drapeau – arc de triomphe – verticalité …)

Deuxième partie : Ecriture personnelle (20 points)

Pensez-vous que le sport soit l’occasion d’une véritable fête collective ? Vous appuierez votre réponse sur les éléments du corpus et sur vos connaissances personnelles.
On accordera  la moyenne aux copies comportant :
– la présentation du sujet dans l’introduction  (même si le sujet est simplement recopié)
– dans le développement, la présence de deux ou trois arguments illustrés par des exemples.
– une prise  de position personnelle: l’utilisation de la première personne du singulier ou du pluriel n’est pas obligatoire .On acceptera toute prise de position, positive , négative ou nuancée sur les rapports qu’entretiennent le sport et la fête.
– une référence au moins au travail de l’année.
On valorisera les copies présentant :
– une hiérarchisation des arguments
– une réflexion sur la notion de « véritable fête collective »
– une variété dans les exemples, comme par exemple  une différenciation sport individuel et sport collectif, et  d’autres aspects de la fête.(fête culturelle, fête de la musique …)
– une qualité dans l’expression
On pénalisera les copies qui
– Ne  répondent pas à la question posée
– Ne pas prennent pas position
– Ne mettent aucun exemple- Ne se réfèrent  ni au corpus , ni au travail de l’année.

Culture générale et expression  Charte des examinateurs

  1. Évaluation globale : éléments à prendre en compte

   – La lecture des documents :
On attend du candidat une restitution fidèle des documents, ce qui suppose de les comprendre (visée du propos et éléments de ce propos).
 
   – L’utilisation des documents dans la synthèse :
On attend du candidat qu’il reformule de façon objective et précise le propos des documents qu’il a lus. On pénalise donc les commentaires ou ajouts personnels, l’absence de références explicites aux documents, tout contresens, toute omission. Tous les documents doivent être exploités en fonction de la problématique, ce qui n’implique pas un traitement égal pour tous les documents. Un document visuel et un texte littéraire appellent une reconnaissance de leur spécificité et une analyse qui la prenne en compte, sans engager un commentaire autonome. L’usage du vocabulaire spécifique de l’analyse littéraire ou iconique est attendu lorsque des documents de cette nature sont proposés.
 
   -L’organisation de la synthèse :
On attend du candidat un regroupement des documents dans la logique de la démonstration qui sous-tend l’organisation de la synthèse. Cela suppose d’utiliser chacun des documents dans le plus grand nombre possible de rubriques du plan. Se trouve donc exclue la juxtaposition d’analyses ou de résumés limités à un seul document.

    – L’énonciation :
La fidélité aux documents a pour corollaire l’absence de jugement personnel. On attend donc du candidat qu’il rédige sa synthèse avec neutralité. Mais on distinguera un refus manifeste de neutralité d’une maladresse occasionnelle (par exemple dans le choix malheureux d’un verbe introducteur). Il importe que le choix de l’énonciation soit cohérent au long de la rédaction.

   – L’introduction :

Elle doit être cohérente avec le contenu et les critères de réussite de la synthèse énumérés précédemment. Pour éviter l’excès de formalisme, on n’exigera pas de présentation des documents. Cette étape demandait beaucoup de temps aux candidats pour un résultat mince : si les candidats réalisaient une bonne synthèse, c’est que les documents avaient été bien analysés lors de la préparation. L’introduction présente le thème, la problématique retenue, elle annonce le plan de manière concise et efficace. Si les documents ne sont plus présentés dans l’introduction, ils sont par contre clairement identifiés dans le corps de la synthèse. Par exemple, « Dans le dessin humoristique de Plantu publié par le Monde le 12 octobre 2005, on voit bien que. » Les usages de la langue française autorisent le recours, dans l’introduction, à la première personne du singulier ou du pluriel comme à celui du pronom personnel « on ».

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